« juin 2009 | Accueil | août 2009 »
Rédigé le 16 juillet 2009 dans Tour de France, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Lire la suite "1966, Poulidor sans oreillettes... - Les petites histoires du Tour" »
Rédigé le 16 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Pas moins de vingt et une chutes ont été enregistrées au cours de l'étape Vatan-Saint-Fargeau, le mercredi 15 juillet ! Les premières, " sans gravités apparentes ", selon le communiqué médical, se sont produites dès le départ fictif, dont les acteurs malheureux furent Furlan (Lampre), le plus touché avec des plaies de l'épaule, du coude et de la hanche; Vandevelde (GRM); Hesjedal (GRM) et Rosseler (Quick Step).
C'est au au km 27, " sans aucunes raisons ", a dit le docteur Gérard Porte, médecin-chef du Tour, que s'est produit l'avalanche de chutes la plus importante, à laquelle seize coureurs ont été mêlés, parmi lesquels Cancellara (traumatisme de l'épaule et du genou droits), Jérôme Pineau (Quick Step), Vladimir Efimkin (AG2R La Mondiale) et Faria Da Costa de la Caisse d'Epargne, qui, malgré un important traumatisme de l'épaule gauche, a terminé courageusement l'étape, mais en queue de peloton. Faria Da Costa doit passer des radios et il n'est pas sûr qu'il reprenne la route du Tour demain.
Rédigé le 15 juillet 2009 dans Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Par Jean-Paul Brouchon
L’étape du jour, une nouvelle fois ennuyeuse, s’est disputée suivant un scénario mille fois répété. Deux hommes, le polonais Sapa (Lampre NGC) et le belge Van Summeren (Silence Lotto) ouvrent la route avant d’être repris à quatre kilomètres de l’arrivée. Cavendish, dont l’équipe est la mieux armée pour les sprints massifs, s’impose après avoir bénéficié d’un remarquable travail de préparation de ses équipiers et, en particulier, à l’approche du but, d’Hincapie et de Renshaw ...
Lire la suite "Toujours et encore cavendish : mais que font les autres ?" »
Rédigé le 15 juillet 2009 dans Equipes, Grands Tours, Les humeurs des chroniqueurs, Mark Cavendish, Résultats saison 2009, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
A cinq jours de l'étape Montélimar-Mont Ventoux, le 25 juillet, une quinzaine d'anciens grands champions - les cyclistes Laurent Brochard, Cédric Vasseur, Florian Rousseau, Chris Boardman, Eric Zabel... mais aussi Antoine Deneriaz (champion olympique de descente 2006), Fabrice Guy (combiné nordique 1992), les rugbymen Laurent Benezech, Stéphane Ougier, Sébastien Viars, Alain Prost, Paul Belmondo et le recordman du monde d'apnée statique (11mn35" !), Stéphane Mifsud - vont disputer l'ascension du " Géant de Provence ", perché à 1912 mètres, dans le cadre de " l'Etape du TourMondovélo ", soit 170 kilomètres.
Et quatre cols à enchaîner, la Côte de Citelle, le Col d'Ey, celui de Fontaube et le Col des Abeilles, avant d'atteindre le mythique Ventoux, classé hors catégorie. Bonne chance et bon courage à ces audacieux qui pourront profiter des précieux conseils de Dimitri Champion, champion de France sur route, et grand favori de l'épreuve...
Rédigé le 15 juillet 2009 dans Organisation des courses, Personnalité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé le 15 juillet 2009 dans Tour de France, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La caravane publicitaire n’est pas née en 1930 mais en 1929. A cette date, le chocolat Menier distribue des tonnes de chapeaux en papier et de tablettes de chocolat sur la route du Tour. Pendant l’hiver 1929 Henri Desgrange demande à son directeur de publicité Robert Desmaret (père de Sophie Desmaret) d’étudier la viabilité de la présence d’une « publicité ambulante ». Desmaret prend langue avec quelques firmes et en 1930 apparaît la première caravane publicitaire. Quatre firmes sont au rendez-vous :
Chocolat Menier,
Fromagerie Bell ( Vache Qui rit )
Bicottes Delft
Montres Noveltex
Les véhicules ferment la route. Ils passent après les coureurs.
Rédigé le 15 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Sponsors, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Au début des années 1900, le géographe Vidal-Lablache n'arrive pas à imposer ses cartes dans les écoles. Il dessine alors des cartes représentant le parcours du Tour de France. C'est aussitôt le succès. Grâce au Tour, les écoliers de France peuvent depuis situer sur une carte les villes-étapes.
J.P.B.
Rédigé le 14 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Rétro | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Par Jean-Paul Brouchon
Ce 14 juillet, sur l'étape Limoges-Issoudun, l’absence des oreillettes a provoqué une vive réaction de la part d’une majorité des directeurs sportifs qui ont intimé à leurs coureurs de rendre la course lénifiante.
D’un côté, les directeurs sportifs de 14 équipes, soucieux de préserver leurs prérogatives, ne veulent pas entendre parler de cette suppression momentanée des oreillettes et, de l’autre, le Comité directeur de l’Union Cycliste Internationale, au cours d’une réunion tenue il y a quelques semaines, a entériné cette suppression sans qu’alors les directeurs sportifs prennent position. Ce n’est qu’hier, lors de la journée de repos, qu’ils ont exprimé leur position. Il était alors beaucoup trop tard pour modifier quoique ce soit à la décision prise.
On nous supprime pas un élément moderne de communication, clament les directeurs sportifs. On nous supprime déjà la télévision dans les voitures (heureusement, car c’est en contradiction totale avec le Code la route), on ne nous annonce pas les noms des échappés en temps réel. Bref, disent ces directeurs sportifs-là, on nous empêche d’exercer notre métier comme nous l’entendons ...
Lire la suite "Dialogue de sourds à propos des oreillettes" »
Rédigé le 14 juillet 2009 dans Equipes, Grands Tours, Les humeurs des chroniqueurs, Mark Cavendish, Matériel, Organisation des courses, Résultats saison 2009, Saison 2009, Tour de France, UCI | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
L'organisation du Tour de France a décidé d'interdire les oreillettes portées par les coureurs lors de deux étapes du Tour (les 14 et 17 juillet). Cette décision et La suppression des oreillettes, système qui s'est généralisé dans les années 1990, divise directeurs sportifs et coureurs.
Rédigé le 14 juillet 2009 dans Tour de France | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
194,5 km, de Limoges à Issoudun- une étape idéale pour les sprinteurs, en ce jour de fête nationale. Mais que retiendra-t-on, au soir de ce 14 juillet ? L’exploit du vainqueur ou le fait qu’il ne portait pas d’oreillette comme tous ses compagnons ? Car l’UCI (l’Union Cycliste Internationale), qui régit le sport cycliste, a donné son aval pour que cette étape se déroule sans ce petit émetteur-récepteur que toutes les équipes ont adoptées depuis 1996 (après une première tentative dans les années 90 initiée par Motorola, l’équipe d’un certain Lance Armstrong). Une initiative due à Daniel Bilalian, le directeur des sports de France Télévisions (qui, au passage, redonne ses lettres de noblesse à l’ardoisier, déjà très sollicité au cours des récents championnats de France, courus sans oreillettes. Ce qui a favorisé la victoire du quasi-inconnu Dimitri Champion, le bien nommé, de l’équipe Bretagne-Schuller.) Une seconde étape, le 17 juillet, entre Vittel et Colmar, se déroulera, elle aussi, sans oreillettes.
Rédigé le 14 juillet 2009 dans Equipes, Grands Tours, Les coureurs Français, Matériel, Médias, Organisation des courses, Saison 2009, Tour de France, Télévision, UCI | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Après neuf jours de course, France Télévisions se frotte les mains : selon elle, l'édition du Tour 2009 a rassemblé en moyenne 3,3 millions de téléspectateurs, ce qui représente un " excellent score, en progression de 300 000 téléspectateurs de plus que l'an dernier ". Un pic d'audience a été atteint dimanche 12 juillet au cours de l'étape Saint-Gaudens-Tarbes et la victoire de Pierrick Fédrigo, avec 4,3 millions de téléspectateurs.
Rédigé le 13 juillet 2009 dans Médias, Tour de France, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Après la première étape du Tour 1903, Maurice Garin (
J.P.B.
Rédigé le 13 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Rétro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Par Jean-Paul Brouchon
Lance Armstrong est le patron. Rien ne doit lui résister. Lui, qui a cassé la carrière de quelques coureurs (Bassons et Simoni, entre autres), l’après-carrière d’autres (LeMond en particulier), veut désormais régenter le déroulement du Tour de France. On a vu que depuis le départ de Monaco, la formation Astana était souvent en tête du peloton pour imposer sa loi - ce qui après tout est une tactique comme une autre - mais après la dernière étape des Pyrénées pendant qu’Armstrong faisait la publicité de sa fondation à la télévision française et déclarait avoir un plan pour tenter de remporter le Tour, Alberto Contador se livrait devant un petit parterre de journalistes.
Contador a ainsi révélé qu’il aurait bien voulu accélérer l’allure dans l’ascension du Col du Tourmalet afin que celle-ci ne ressemble pas à une pitoyable procession, mais qu’il en avait eu l’interdiction formelle de ses directeurs sportifs ...
Lire la suite "Alberto Contador doit faire preuve d'autorité" »
Rédigé le 13 juillet 2009 dans Alberto Contador, Equipes, Grands Tours, Lance Armstrong, Les humeurs des chroniqueurs, Personnalité, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Après neuf jours de course, et alors que ce lundi est consacré au repos, chaque équipe fait ses comptes. Petit récapulatif des sommes empochées par chaque équipe :
Bouygues Telecom: 31.650 euros.
Columbia : 28.460.
Astana: 23.200
Liquigas: 22.000
Caisse d'Epargne : 20.360
Garmin: 17.750
Cervélo: 17.550
Saxo Bank: 17.430
Cofidis: 17.170
AG2R: 16.790
Agritubel: 15.710
Française des Jeux: 14.060
Rabobank: 12.600
Katusha: 12.290
Milram: 9.740
Skil: 8.480
Euskaltel: 8.440
Quick Step: 6.220
Lampre: 4.240
Silence: 3.110
Rédigé le 13 juillet 2009 dans Business, Equipes, Grands Tours, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
En 1903, année du premier Tour de France, les coureurs utilisent en guise de "reconstituants" : champagne, vin rouge, guignolet, alcool de menthe, soupe, œufs, chocolat et un vin" dit "vin Mariani", inventé par un pharmacien corse. C’est un vin à base de cocaïne. Ce vin, plus tard, fut introduit aux Etas-Unis. Transformé par un médecin de Géorgie, le docteur Pamberton, mélangé à de l’extrait de noix de cola et du soda, il est devenu le Coca-Cola !
J.P.B.
Rédigé le 13 juillet 2009 dans Dopage, Les petites histoires du Tour, Rétro, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Depuis ses débuts en 2000, Pierrick Fédrigo, le héros tricolore de l'étape Saint-Gaudens-Tarbes, n'a connu que deux équipes : le Crédit Agricole (aujourd'hui disparue) et BBox Bouygues Telecom (qui disparaîtra à la fin de la saison)... Prenons le pari que, même sans la victoire d'aujourd'hui - où ses qualités de puncheur ont fait merveille pour battre d'une très courte tête l'Italien Franco Pellizotti (Liquigas) -, l'ancien champion de France (en 2005, année faste puisqu'il remportait aussi Les Quatre Jours de Dunkerque) trouvera certainement un nouvel employeur.
A bientôt 31 ans, Pierrick Fédrigo est d'une régularité, digne d'un coucou suisse (qu'il n'est pas, puisqu'il est né à Marmande, dans le Lot-et-Garonne...) Prenons son palmarès de l'année : 1er d'une étape des Quatre Jours de Dunkerque et d'une étape du Critérium du Dauphiné-Libéré (Briançon), 2e du Tour du Finistère, 3e d'une étape de la Route du Sud, 5e d'une étape de l’Etoile de Bessèges, d'une étape du Tour du Haut-Var, 6e des Quatre Jours de Dunkerque... N'en jetez plus, la cour est pleine !
Pierrick Fédrigo est 126e au classement UCI Pro Tour.
Rédigé le 12 juillet 2009 dans Equipes, Grands Tours, Les coureurs Français, Personnalité, Résultats saison 2009, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
On dit toujours qu’Eugène Christophe a accompli le premier grand exploit du Tour en réparant lui-même en 1913 la fourche de sa machine, endommagée dans la descente du Tourmalet.
En fait, dix ans auparavant, Lucien Barroy réalisa le même exploit, passé totalement inaperçu. Au cours de Lyon-Marseille, il cassa son cadre, répara seul sa machine et termina l’étape avec un retard de 13 heures sur le vainqueur Hyppolite Aucouturier . Barroy ne termina pas le Tour; il abandonna au cours de l'étape Marseille-Toulouse.
J.P.B.
Rédigé le 12 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Rétro, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La première femme "officielle" sur le Tour fut l’écrivain Colette qui, mariée au directeur du journal Le Matin, Henry de Jouvenel, suivit la dernière étape du Tour 1912 et publia le lendemain dans le journal de son mari une chronique sur le Tour.
J.P.B.
Rédigé le 12 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Rétro, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Par Jean-Paul Brouchon
Décidément le cyclisme national est en verve en ce début de Tour de France. Après les victoires de Thomas Voeckler, à Perpignan, de Brice Feillu, à Andorre-Arcalis voici maintenant Pierrick Fédrigo (BBox Bouygues Télécom) qui s’impose à Tarbes, à l’issue de la dernière étape pyrénéenne. Les succès français s’obtiennent tous de la même façon. Une échappée qui part dès les premiers kilomètres et qui est menée avec beaucoup de culot jusqu’à son terme.
Mais pourquoi donc en est-il ainsi ? Tout simplement parce que les candidats à la victoire finale n’osent se découvrir, s’entredéchirer, se malmener. Ils restent groupés et les baroudeurs en profitent dès l’instant qu’ils n’ont aucune ambition au classement général final.
Qu’a-t-on vu, en effet, avec eux depuis le départ du Tour dans les étapes en ligne ? Une bordure qui fait perdre une quarantaine de secondes à Contador, une légère attaque de Cadel Evans, puis une autre de Contador qui se replace deux secondes devant Armstrong au général et enfin une attaque d’Andy Schleck vite réprimée comme celle de Cadel Evans. C’est tout pour trois étapes dans les Pyrénées. C’est tout et c’est bien maigre. Il n’y a pas de quoi sauter au plafond de joie. Tous les jours on a attendu. En vain. La grande explication est remise à plus tard ...
Rédigé le 12 juillet 2009 dans Grands Tours, Les coureurs Français, Les humeurs des chroniqueurs, Résultats saison 2009, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Par Jean-Paul Brouchon
Deuxième étape pyrénéenne et toujours pas d’effritement du bloc Astana. Malgré la présence de trois cols, dont deux de première catégorie, Envalira et Agnès, la formation Astana n’a pas plié. Cadel Evans, dans Envalira, de même que Andy Schleck dans le col d’Agnès, ont bien tenté de secouer le peloton des favoris, mais sans succès. Il faudra donc des difficultés plus importantes pour faire exploser ce bloc des favoris. Déjà, on pense à la dernière semaine de course dans les Alpes pour que la course se décante.
Dans cette conjoncture, les échappés de la première heure franchissent les premiers la ligne d’arrivée de Saint-Girons avec tout d’abord l’Espagnol Luis-Leon Sanchez (Caisse d'Epargne) devant le Français Sandy Casar (Française des Jeux), qui bien malgré lui, obtient sa cinquième place de deuxième dans le Tour.
Rinaldo Nocentini conserve le maillot jaune grâce à son équipier Stéphane Goubert, qui avec à propos dans le dernier col, a su le protéger, lui imposer un rythme ou les à-coups étaient absents, lui permettant ainsi de refaire dans la descente le peu de temps perdu dans la montée.
Et les français ? Comme hier, ils ont été présents et bien présents. C’est tout d’abord Christophe Kern qui endosse le maillot des grimpeurs. Kern, deuxième à Andorre-Arcalis, possède de solides qualités de récupération. Dans Envalira, il obtient les points nécessaires pour ravir la première place de ce classement particulier au vainqueur de l’étape d’hier, Brice Feillu.
Et ce n’est pas fini. Dans les dix premiers de l’étape, il y a cinq coureurs nationaux. Outre Casar, 2ème, Christophe Riblon se classe 6ème, Sébastien Minard 8ème, Jéremy Roy 9ème et Thomas Voeckler 10ème. On peut même ajouter Sylvain Chavanel 12ème.
Les coureurs français, dans un contexte relevé, font donc bonne figure. Dommage que dans les grandes courses internationales ils n’aient pas le même rayonnement. Cette année ils osent se propulser à l’avant de la course. Ils osent soutenir la comparaison avec ceux qui les dominaient il n’y a pas si longtemps. Est-ce l’effet d’un contrôle médical renforcé et identique pour tous ? Est-ce l’effet de la disparition momentanée des charlatans du cyclisme ? Sans aucun doute. Bien qu’il soit difficile de l’affirmer avec certitude, tout le monde semble cette année avoir le même « ravitaillement ».
Il n’en reste pas moins que l’étape du jour laisse tout de même un arrière goût d’inachevé. Les questions se posent jour après jour sans donner de vrais éléments de réponse. Qui est le véritable patron chez Astana ? Quand la véritable offensive se produira-t-elle ? Les candidats à la victoire finale vont-ils encore longtemps escalader les cols sans se départager ou en portant des offensives vite réprimées par le bloc Astana ?
Il ne reste plus qu’une seule étape dans le massif pyrénéen, celle qui va conduire la caravane, de Saint-Gaudens à Tarbes. Deux cols sont au programme ; Aspin et Le Tourmalet, deux cols de première catégorie. Le Tourmalet est de loin le plus difficile avec ses 17 kilomètres de montée à une moyenne de 7,4 %. Voila un vrai terrain propice à l’offensive. Et si d’aventure, les candidats à la victoire finale continuent leur procession dans la montagne, pourquoi ne pas envisager une nouvelle victoire française ? C’est l’espoir que je formule.
Jean-Paul
Rédigé le 12 juillet 2009 dans Grands Tours, Les coureurs Français, Les humeurs des chroniqueurs, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
L'équipe Caisse d'Epargne, chez qui il est depuis 2007 (après la formation de ses débuts, Liberty Seguros), a eu bien raison d'investir sur ce coureurs espagnol de 25 ans, né à Murcie, dont il est le leader après le retrait forcé d'Alenjandro Valverde. Avec raison, Bernard Hinault avait pris le pari avant le début du Tour que Luis-Leon Sanchez, " même si à priori il n'a pas les jambes pour gagner le Tour, est tout à fait capable d'entrer dans le Top 10 ". Au terme de cette huitième étape, Andorre-la-Vieille-Saint-Girons, qu'il a remportée, il est 11 ème au classement général. " Je me concentrerai sur le classement général dans les années à venir ", a confirmé l'Espagnol, qui avait déjà remporté une étape sur le Tour de l'an dernier, à Aurillac.
Il faut dire qu'après ses victoires du Tour Méditerannéen et de Paris-Nice cette année, Luis-Leon Sanchez avait des fourmis dans les jambes, même si la première semaine du Tour n'a pas sourit à la Caisse d'Epargne : " La vérité, avoue-t-il, c’est que le Tour avait très mal commencé pour nous. Nous n’avons finalement pas pu aligner Alejandro, mais nous sommes assez professionnels pour respecter les sponsors qui nous entretiennent. La première semaine a été plutôt difficile pour moi, mais maintenant j’ai une victoire d’étape, et ça change tout. Maintenant, nous allons rester ambitieux, je pense que toute l’équipe va être encouragée par ce résultat. ". Une équipe malheureusement amputée d' Oscar Pereiro qui a abandonné au pied de la montée du Col de Port.
Luis-Leon Sanchez occupe la quatorzième place du classement UCI Pro Tour.
Rédigé le 12 juillet 2009 dans Equipes, Grands Tours, Personnalité, Résultats saison 2009, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Durant bien des années, la présence des femmes de coureurs fut interdite sur le Tour. Cependant, dès 1903, certaines bravèrent cet interdit.
En 1903, la femme du coureur Alexandre Fourreaux, dit "le menuisier volant", était présente à toutes les arrivées. Elle se déplaçait en train. Fourreaux termina 16 ème sur 21 du Tour et ne fait pas partie de la liste de ceux qui ont gagné un prix.
Toujours en 1903, Le coureur Marcel Valpic, qui n’apparaît pas sur la liste des partants, mais dispute le Tour tout de même, et se fait aussi appeler Marcel Vallée-Picard, retrouve sa mère à chaque arrivée. Elle lui fait la cuisine n’ayant aucune confiance dans les hôteliers de l’époque. En fait, on apprend plus tard que Valpic est "l’entraîneur caché" d’Hippolytre Aucouturier, qui dévore, bien entendu, à chaque étape la cuisine de Maman Valpic.
Jean-Paul Brouchon
Rédigé le 11 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Rétro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Au terme de la première étape de montagne Barcelone-Andorre Arcalis - où l'on pronostiquait une empoignade entre les favoris - on attendait l'Espagnol d'Astana, Alberto Contador, et ce fut l'Italien d'AG2R La Mondiale, Rinaldo Nocentini, un quasi-inconnu du peloton qui, pourtant, est professionnel depuis dix ans.
Premier Italien à revêtir le Maillot Jaune depuis Alberto Elli en 2000, Nocentini - qui a écumé cinq équipes (parmi lesquelles Mapei-Quickstep et Fassa Bartolo) avant d'endosser le maillot d'AG2R Prévoyance en 2007 - s'est surtout distingué dans son pays : 1er du Tour de Toscane en 2003, 1er du Tour des Appenins et du Tour de Vénétie en 2006...
Cette année, il a remporté une étape du Tour de Californie, s'est classé 7ème du Grand Prix de Plumelec, 10ème de la Flèche Wallonne, 16 ème de Paris-Nice et 20ème de Liège-Bastogne-Liège. Au total, Rinaldo Nocentini, dont c'est la première participation au Tour de France, aligne 12 victoires et 21 podiums. Agé de 31 ans, il est 157 ème au classement UCI Pro Tour.
Rédigé le 11 juillet 2009 dans Equipes, Grands Tours, Résultats saison 2009, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Par Jean-Paul Brouchon
Oui, posons-nous la question. Et si c’était vraiment le renouveau du cyclisme français ? A Andorre-Arcalis, là ou Ian Ullrich a construit sa victoire dans le Tour en 1997, un jeune français, inconnu de tous, professionnel depuis cette année seulement, Brice Feillu l’emporte devant un autre français Christophe Kern, tout aussi inconnu, tandis que l’italien Rinaldo Nocentini, peu connu du grand public mais incorporé dans une formation française, AG 2R, endosse le maillot jaune. Quant aux grosses montures du peloton, empêtrées dans leurs luttes intestines et leur tactique de bas étage, elles laissent passer une splendide occasion de se montrer, sauf Contador qui maintenant devance Lance Armstrong au classement général.
Dès le départ ...
Lire la suite "Et si c'était vraiment le renouveau du cyclisme français ?" »
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Alberto Contador, Equipes, Grands Tours, Lance Armstrong, Les coureurs Français, Les humeurs des chroniqueurs, Résultats saison 2009, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Dans la famille Feuillu, je voudrai Brice, le frère de Romain, tous les deux chez Agritubel. Pour sa première participation au Tour, Brice Feuillu, à quinze jours de son anniversaire (il aura 25 ans le 26 juillet, le jour de l'arrivée du Tour à Paris), s'offre un beau cadeau : remporter la première étape de montagne de ce Tour 2009, devançant tous les "cadors" de la spécialité, et se classer 29ème du classement général.
Pour les non-initiés, il pourrait y avoir confusion sur la personne, puisque les deux frères - originaires de Châteaudun, en Eure-et-Loire - n'ont qu'un an de différence, qu'ils ont été formés dans le même club (à Vendôme) et qu'ils ont le même cursus professionnel : un bac et une formation commerciale.
A cette différence près : Romain pèse 62 kg et mesure 1m73, alors que Brice pèse 66 kg pour 1m88. Conclusion : Romain est un puncheur, (en 2008, lors de l'étape Saint-Malo-Nantes, il termine troisième derrière Samuel Dumoulin et prend le maillot jaune et celui de maillot blanc de meilleur jeune), alors que Brice est un grimpeur. Parce que, non content de gagner cette étape, il endosse aussi le maillot à pois...
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Equipes, Grands Tours, Les coureurs Français, Personnalité, Résultats saison 2009, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
On attribue généralement au Ballon d’Alsace le qualificatif de premier col escaladé par les coureurs du Tour en 1906. En fait, le premier col du Tour fut le Col des Echarmeaux, gravi en 1903, au cours de la première étape Paris-Lyon. Ce col est situé sur l’ancienne route reliant Lyon à Autun et est encore l’un des chemins utilisés par les pélerins de Saint-Jacques de Compostelle. Ce col est encore utilisé pour la course Paris-Nice.
Un autre col fut escaladé au cours de ce Tour 1903, le Col de la République, à la sortie de Saint-Etienne, au cours de l’étape Lyon-Marseille. Ce col doit son nom au fait qu’une secte dite " des Béguins " voulut y installer en 1794 une « République de Jésus-Christ ». Les gendarmes ont délogé cette secte. Seul le nom République est resté.
Jean-Paul Brouchon
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Rétro, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Tour de France, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je voudrais féliciter les coureurs Français S. Chavanel (Quick Step), S. Augé et R. Pauriol (Cofidis) pour leurs échappées dans l'étape du jour entre Gérone et Barcelone 181.5 kms. Aucun coureur tricolore ne peut prètendre à la victoire finale (et c'est bien dommage !) mais on ne peut pas leurs reprocher d'attaquer pour aller chercher des victoires d'étapes. Espèrons que les prochaines étapes payent comme hier avec T Voeckler (B.Box) à Perpignan. Bravo à S.Augé (Cofidis) pour avoir pris le maillot à pois.
D.Millar (Garmin) a été élu combatif du jour et c'est bien mérité. Il s'est battu dans un final difficile sans étre récompensé à l'arrivée.
Félicitations enfin à T. Huschovd (Cervélo) pour sa victoire dans un sprint assez particulier.
Je suis assez surpris de ne pas avoir vu plus d'Espagnols aux avants postes aujourd'hui.
Le classement général risque (et j'en suis même sur) de changer d'épaule demain soir avec une étape qui arrive à Andorre Arcalis (classé H.C.) après avoir parcouru 224 kms depuis Barcelone où les coureurs franchiront 4 cols dont le Port de Serra-Seca classé 1ére ctégorie. Une étape difficile qui risque de faire quelques dégats. Espèrons que la bataille fera rage entre les favoris.
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Les auteurs invités | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
L'étape du jour, Barcelone-Andorre Arcalis, avec quatre cols au programme (La Côte de Montserrat, 435 m, en quatrième catégorie; le Port de Solsona, à 708 m, en troisième catégorie; le Col de Serra-Seca, à 1249 m, en troisième catégorie et l'arrivée à Andorre Arcalis, à 2240 m, hors catégorie) est donc le premier grand rendez-vous en montagne de ce Tour 2009 et l'occasion pour les grimpeurs de prendre un maximum de points pour revêtir le maillot blanc à pois rouges du classement du meilleur grimpeur et tenter, qui sait, de le conserver jusqu'à l'arrivée, dans la capitale.
L'enjeu est de taille puisque la dotation finale est de 25 000 euros (rien à voir, cependant, avec celle du leader du classement général qui empochera à Paris 450 000 euros !) ...
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Alberto Contador, Grands Tours, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Bonjour à tous,
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Les auteurs invités | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Léon Scieur est le vainqueur du Tour 1921. Porteur du maillot jaune, il tombe au début de l’avant-dernière étape Metz-Dunkerque et brise onze rayons de sa roue arrière. Il trouve une roue de rechange, mais comme le règlement le stipulait à l’époque, il doit franchir la ligne d’arrivée avec la roue endommagée. Il la fixe alors sur son dos et parcourt les 300 km restants avec cet encombrant bagage sur le dos.
Au fur et à mesure qu’il progresse vers l’arrivée, le moyeu de la roue s’enfonce dans sa chair. Il fait fi de la douleur et remporte le Tour. Toute sa vie il portera ensuite une énorme cicatrice, souvenir de ses heures douloureuses sur la route de Metz à Dunkerque.
Jean-Paul Brouchon
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Rétro, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Hormis les favoris, tous étrangers, quels sont les Français capables de se distinguer en montagne ?
- Equipe Agritubel : Christophe Moreau,Sylvain Calzati, Brice Feuillu, Yoann Le Boulanger.
- Equipe Française des Jeux : Rémy Di Grégorio, Guillaume Levarlet.
- Equipe Cofidis : David Moncoutié, Rémi Pauriol.
- Equipe AG2R La Mondiale : Cyril Dessel, Hubert Dupont, John gadret, Stéphane Goubert, Ludovic Turpin.
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Equipes, Grands Tours, Les coureurs Français, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Si le Crédit Agricole n'avait pas quitté l'univers du cyclisme l'an dernier, nul doute que Thor Hushovd ferait encore partie de l'équipe qui l'avait engagé en 2000 pour ses débuts chez les professionnels. De 1995 à 1999, le Norvégien, désormais dans la formation Cervelo Test Team, s'est d'abord illustré en remportant plusieurs championnats juniors et espoirs, parmi lesquels le Paris-Roubaix et Paris-Tour. Et, dès 2002, il prend l'habitude de gagner (au moins) une étape du Tour.
En 2004, il est à son apogée en remportant la Classic Haribo, le Grand Prix de Denain et le Tour de Vendée, mais aussi une étape du Critérium du Dauphiné-Libéré (Bron), le Championnat de Norvège contre la montre, le Championnat de Norvève sur route et une étape du Tour de France à Quimper. En 2006, le Tour lui sourit particulièrement avec le prologue à Strasbourg et la dernière étape à Paris. Il porte aussi le maillot jaune pendant deux journées. Enfin, en 2008, Thor Hushovd remporte le prologue de Paris-Nice, à Amilly, et, comme d'habitude une étape du Tour, à Saint-Brieuc. Alors qu'il endosse le maillot de Cervelo Test Team cette saison, il se classe 3e de Milan-San Remo et de Paris-Roubaix.
A 31 ans, Thor Hushovd, 16 ème du classement UCI Pro Tour, n'a certainement pas dit son dernier mot et retentera sans doute sa chance sur les routes du Tour. Plusieurs étapes de plat à venir sont à la portée de ce sprinteur né.
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Equipes, Grands Tours, Personnalité, Résultats saison 2009, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Par Jean-Paul Brouchon
Thor Hushovd, le Norvégien de Cervelo Test Team, acquiert à Barcelone sa huitième victoire d’étape dans le Tour de France. Il n’était pas spécialement le favori de cette étape mais ses desseins ont été grandement servi par l’apathie de la formation Saxo Bank qui, depuis hier, a mis un bémol à son action de même que la formation Columbia.
Hushovd, coureur rapide au sprint, et qui au fil des ans avale les bosses de mieux en mieux, a mis à profit l’arrivée située au sommet de la Côte de Montjuich (1700 m de montée avec un pourcentage de 3 %) pour s’imposer devant l’espagnol Freire et un autre espagnol, Rojas. Cancellara conserve son maillot jaune.
Une fois de plus la formation Astana s’est conduite en « patron » de la course ...
Rédigé le 10 juillet 2009 dans Alberto Contador, Equipes, Grands Tours, Lance Armstrong, Les coureurs Français, Les humeurs des chroniqueurs, Résultats saison 2009, Saison 2009, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
En 1954, Federico Bahamontes, encore inconnu du grand public passe en tête au sommet du Galibier. Jugeant son avance assez grande sur ses suivants immédiats, il s’achète une glace ou se la fait offrir par un marchand ambulant et attendant tranquillement ses adversaires pour reprendre sa route. Il avait déjà fait le même geste lors du Critérium du Dauphiné Libéré. Il explique son geste par le fait qu’il n’était pas sur le Tour pour remporter le classement général mais uniquement pour remporter le classement de la montagne.
Rédigé le 09 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé le 09 juillet 2009 dans Tour de France, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
En 1948, Louison Bobet, maillot jaune depuis 9 jours arrivé si épuisé à l’étape de San Remo qu’on le transporte en brancard de la ligne d’arrivée à sa chambre d’hôtel. Il termine cette année-là 4° du Tour.
Rédigé le 09 juillet 2009 dans Les petites histoires du Tour, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Par Jean-Paul Brouchon
Lance Armstrong peut très bien endosser le maillot jaune ce soir à Barcelone. L’arrivée est jugée sur la colline de Montjuich au sommet d’une bosse de 1,7 km dont le pourcentage moyen est de 3 %. Cancellara peut y perdre son maillot. Ce n’est qu’une hypothèse. Mais je n’y crois pas trop car aujourd’hui c’est le dernier jour en jaune pour le suisse. Dès demain, il se met au service d’Andy Schleck.
Tout va dépendre de l’attitude des équipes des routiers-sprinters. Vont-elles bloquer la course pour favoriser la victoire de l’un d’entre eux ou au contraire laisser filer car les trois journées qui viennent seront des plus difficiles pour elles et hier on a bien remarqué que les Columbia avaient laissé faire aux abords de l’arrivée.
Je ne suis pas un fan d’Armstrong mais ...
Rédigé le 09 juillet 2009 dans Alberto Contador, Lance Armstrong, Les humeurs des chroniqueurs, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Les commentaires récents