Par Jean-Paul Brouchon
Ce 14 juillet, sur l'étape Limoges-Issoudun, l’absence des oreillettes a provoqué une vive réaction de la part d’une majorité des directeurs sportifs qui ont intimé à leurs coureurs de rendre la course lénifiante.
D’un côté, les directeurs sportifs de 14 équipes, soucieux de préserver leurs prérogatives, ne veulent pas entendre parler de cette suppression momentanée des oreillettes et, de l’autre, le Comité directeur de l’Union Cycliste Internationale, au cours d’une réunion tenue il y a quelques semaines, a entériné cette suppression sans qu’alors les directeurs sportifs prennent position. Ce n’est qu’hier, lors de la journée de repos, qu’ils ont exprimé leur position. Il était alors beaucoup trop tard pour modifier quoique ce soit à la décision prise.
On nous supprime pas un élément moderne de communication, clament les directeurs sportifs. On nous supprime déjà la télévision dans les voitures (heureusement, car c’est en contradiction totale avec le Code la route), on ne nous annonce pas les noms des échappés en temps réel. Bref, disent ces directeurs sportifs-là, on nous empêche d’exercer notre métier comme nous l’entendons ...
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