L'équipe Caisse d'Epargne, chez qui il est depuis 2007 (après la formation de ses débuts, Liberty Seguros), a eu bien raison d'investir sur ce coureurs espagnol de 25 ans, né à Murcie, dont il est le leader après le retrait forcé d'Alenjandro Valverde. Avec raison, Bernard Hinault avait pris le pari avant le début du Tour que Luis-Leon Sanchez, " même si à priori il n'a pas les jambes pour gagner le Tour, est tout à fait capable d'entrer dans le Top 10 ". Au terme de cette huitième étape, Andorre-la-Vieille-Saint-Girons, qu'il a remportée, il est 11 ème au classement général. " Je me concentrerai sur le classement général dans les années à venir ", a confirmé l'Espagnol, qui avait déjà remporté une étape sur le Tour de l'an dernier, à Aurillac.
Il faut dire qu'après ses victoires du Tour Méditerannéen et de Paris-Nice cette année, Luis-Leon Sanchez avait des fourmis dans les jambes, même si la première semaine du Tour n'a pas sourit à la Caisse d'Epargne : " La vérité, avoue-t-il, c’est que le Tour avait très mal commencé pour nous. Nous n’avons finalement pas pu aligner Alejandro, mais nous sommes assez professionnels pour respecter les sponsors qui nous entretiennent. La première semaine a été plutôt difficile pour moi, mais maintenant j’ai une victoire d’étape, et ça change tout. Maintenant, nous allons rester ambitieux, je pense que toute l’équipe va être encouragée par ce résultat. ". Une équipe malheureusement amputée d' Oscar Pereiro qui a abandonné au pied de la montée du Col de Port.
Luis-Leon Sanchez occupe la quatorzième place du classement UCI Pro Tour.
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