Rédigé le 20 octobre 2010 dans Grands Tours, Organisation des courses, Saison 2011, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (1)
La grande famille du cyclisme s’est réunie comme à son habitude en cette fin du mois d’octobre pour la traditionnelle présentation du tracé du Tour de France de l’an prochain. Alberto Contador était absent. Il est actuellement suspendu à titre provisoire par l’Union Cycliste Internationale.
Christian Prudhomme, le concepteur de ce parcours n’a pas dérogé à ses habitudes en dévoilant un Tour axé sur la montagne avec une première semaine au cours de laquelle apparaissent des difficultés bien connues des cyclistes mais inédites en tant qu’arrivées d’étapes. « Voici un Tour pour un cyclisme audacieux », a dit Prudhomme ». Jugeons-en.
Le Tour part donc de Vendée le samedi 2 juillet. Prudhomme apprécie le bord de mer. Il estime que le vent peut y jouer un rôle favorable ou défavorable au déroulement des premières étapes mais toujours source de satisfactions sur le plan sportif. C’est ainsi qu’après Monaco et Rotterdam, le grand départ du Tour est donné dans ce département vendéen dont une grande partie du territoire est baigné par les rives de l’Océan Atlantique.
On entre tout de suite dans le vif du sujet avec une absence de prologue mais une première étape qui se termine au sommet du Mont des Alouettes qui culmine à 232 m d’altitude et qui joua jadis un rôle prépondérant pendant les guerres de Vendée. Le lendemain, c’est un contre la montre par équipes de courte distance – 23 km – afin de ne pas figer le classement général. Puis la course file vers la Bretagne avec une arrivée inédite au sommet du Mûr de Bretagne (2 km d’ascension à 7% avec des passages à 15 %). Retour ensuite sur le bord de mer avec l’arrivée à Cap Fréhel, un site impressionnant par sa beauté sauvage où la mer a l’habitude de se parer des couleurs de l’émeraude. Lisieux, Le Mans et Châteauroux sont ensuite les villes visitées avant le franchissement du Massif Central.
Prudhomme a toujours apprécié les massifs intermédiaires qui ne permettent pas obligatoirement aux meilleurs de s’affirmer mais autorisent les audacieux à faire valoir leurs dons. Ce sera donc une arrivée à Super-Besse au sommet d’une forte dénivellation avant une traversée complète de la chaîne des Puys jusqu’à Saint-Flour et une première journée de repos au Lioran.
Le Tour se rend ensuite pour trois jours dans les Pyrénées avec deux arrivées au sommet (Luz-Ardiden avec le Tourmalet au programme et le Plateau de Beille). Deux étapes encadrant l’arrivée à Lourdes et le franchissement de l’Aubisque.
Place maintenant à la troisième semaine. Une troisième semaine corsée avec un déroulé destiné à ne fournir le vainqueur qu’au tout dernier moment. Le Tour va rester cinq jours dans les Alpes pour fêter dignement son 100ème passage au Galibier.
Le 9 juillet 1911, en effet, Emile Georget au cours de l’étape Chamonix-Grenoble passait le premier et seul en tête de la course au sommet du Galibier. L’exploit de Georget et la majesté des lieux avait inspiré à Henri Desgrange cette célèbre Ode au Galibier qui commence ainsi « Oh Sappey ! Oh Laffrey ! Oh Bayard ! A côté du Galibier, vous n’êtes que de la pâle et vulgaire bibine ». Les temps ont changé. La route n’est plus ce chemin de terre qu’empruntaient les pâtres de la région dès la fonte des neiges mais le cadre est toujours majestueux et l’effort à fournir pour se hisser sur ce géant toujours aussi ardu. Pour célébrer cet anniversaire, le Galibier sera escaladé deux fois. La première après le passage à l’Izoard avec le Lautaret en approche pour une arrivée au sommet même du col à 2645 m d’altitude.
Et le lendemain même scénario. Toujours le Galibier au programme mais par l’autre versant, celui du Télégraphe, à mon avis le plus difficile, avec les longs faux-plats de Plan-Lachat, à la sortie de Valloire. Le tout avant une arrivée à l’Alpe d’Huez qui retrouve ainsi le Tour de France.
Et pour finir en beauté puisque nous sommes à la veille de l’arrivée à Paris, le seul contre la montre individuel du Tour sur une distance de 41 km autour de Grenoble sur un parcours que l’on nous annonce difficile.
La recette de cette année 2010 fut bonne. Elle est reconduite pour l’an prochain avec une prépondérance pour le massif alpin respectant ainsi la loi de l’alternance entre les deux massifs.
Certains ne manqueront pas de regretter l’absence de plusieurs régions. Mais il ne s’agit pas du Tour de la France comme du temps de Desgrange mais du Tour de France limité à 3 500 km, limité quant à la longueur des étapes et dans l’incapacité totale de déplacer les montagnes.
Le Tour de France n’est pas construit pour tel ou tel coureur. Cependant, en 2011, le grimpeur sera avantagé par rapport au sprinter et même au rouleur.
La liste des engagés est encore inconnue. L’UCI n’a pas encore divulgué son nouveau règlement. Andy Schleck assistait bien à cette présentation mais comme tout le monde il ne sait si Alberto Contador sera parmi ses adversaires lors du mois de juillet 2011.
Enfin, Christian Prudhomme étant un homme qui a fait ses armes à la télévision a choisi des itinéraires aptes à soulever l’enthousiasme quant à leur beauté naturelle. Il n’y a en effet pas besoin de sondages pour savoir que les images fournies par la télévision (en 3 D en 2011) font l’admiration du monde entier
Le Tour de France fait l’admiration de tous en raison de son impact et de la rigueur de son organisation. Pour 2012, il y a 250 demandes de villes-étapes et 50 pour le Grand Départ. Parmi ces dernières, 30 émanent de l’étranger. La dernière en date est celle de Cracovie. Quant à la Chine du cyclisme, qui existe bel et bien, elle ne se contentera plus de l’heure quotidienne en direct à la TV mais de plusieurs heures de programme.
Jean-Paul
Rédigé le 19 octobre 2010 dans Grands Tours, Les humeurs des chroniqueurs, Saison 2011, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (1)
Samedi 2 juillet : Passage du Gois-Mont des Alouettes : 191 km
Dimanche 3 juillet : Circuit des Essarts. C.L.M par équipes : 23 km
Lundi 4 juillet : Olonne-sur-Mer-Redon : 198 km
Mardi 5 juillet : Lorient-Mûr-de-Bretagne : 172 km
Mercredi 6 juillet :Carhaix-Cap Fréhel : 158 km
Jeudi 7 juillet : Dinan-Lisieux : 226 km
Vendredi 8 juillet : Le Mans-Châteauroux : 215 km
Samedi 9 juillet : Aigurande-Super-Besse : 190 km
Dimanche 10 juillet : Issoire-Saint-Flour : 208 km
Lundi 11 juillet : repos au Lioran
Mardi 12 juillet : Aurillac-Carmaux : 161 km
Mercredi 13 juillet : Blaye-les-Mines-Lavaur : 168 km
Jeudi 14 juillet : Cugnaux-Luz-Ardiden : 209 km
Vendredi 15 juillet : Pau-Lourdes : 156 km
Samedi 16 juillet : Saint-Gaudens-Plateau de Beille : 168 km
Dimanche 17 juillet : Limoux-Montpellier : 187 km
Lundi 18 juillet : repos dans le département de la Drôme
Mardi 19 juillet : Saint-Paul-Trois Châteaux-Gap : 163 km
Mercredi 20 juillet : Gap-Pinerolo : 179 km
Jeudi 21 juillet : Pinerolo-Sommet du Galibier : 189 km
Vendredi 22 juillet : Modane-Alpe d’Huez : 109 km
Samedi 23 juillet : Circuit de Grenoble clm individuel. 41 km
Dimanche 24 juillet : Creteil-Paris : 160 km
Rédigé le 19 octobre 2010 dans Grands Tours, Saison 2011, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le belge Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) est non seulement l’un des coureurs les plus attachants du peloton professionnel mais encore un remarquable athlète qui fait honneur à sa profession. Sa victoire dans le Tour de Lombardie, la deuxième consécutive, est un modèle du genre.
Durant toute la journée, accompagné par une pluie incessante du départ à l’arrivée et par une température ne dépassant pas les 10°C, Gilbert a été au centre de la course. Il a tout d’abord fait rouler ses équipiers qui, plus que jamais se sont mis à son service, avant d’entrer en scène dès les premiers abords du nouveau secteur stratégique de la course avec une concentration de trois difficultés dans les 60 derniers kilomètres (Madonna del Ghisallo, Colmano di Sormano et San Fermo Della Battaglia trois montées abruptes permettant de dominer le Lac de Côme). Les coups d’accélérateur de Gilbert ont considérablement provoqué une cascade d’abandons tant et si bien qu’à 30 kilomètres de l’arrivée, ils n’étaient plus qu’une petite quinzaine sur les 196 partants à pouvoir encore viser la victoire. Dans la descente de Sormano, périlleuse en raison de la pluie et de la présence des premières feuilles mortes, l’italien Nibali - pourtant l’un des meilleurs dégringoleurs du peloton - se retrouvait à terre pour ne plus pouvoir ensuite, très fatigué, rejoindre Gilbert, seul alors en tête de l’épreuve. Avec astuce, Gilbert a attendu l’italien Scarponi, réputé pour sa loyauté en course, qui suivait à une dizaine de secondes du belge et les deux hommes ont entamé ensemble l’ascension de San Fermo. A 300 mètres du sommet, Gilbert s’est dégagé pour acquérir une nouvelle victoire dans une classique. Gilbert a ainsi piégé les autres favoris sur leur propre terrain (Nibali en descente et Scarponi en montée). C’est ce qui rend son succès encore plus beau, presque pathétique dans des conditions climatiques difficiles.
Philippe Gilbert est le type même de coureur qui sait choisir ses objectifs. Le calendrier cycliste international est, on le sait, très copieux. Gilbert ne court jamais à tort et à travers. Il est présent en début de saison. Cette année, par exemple, il a terminé 3ème du Tour des Flandres, 3ème de Liège-Bastogne-Liège, 6ème de la Flèche Wallonne et a remporté l’Amstel. Il a observé ensuite une période de repos studieux en faisant l’impasse sur le Tour de France. Il est revenu en compétition en août pour remporter une étape du Tour de Belgique et a enchaîné avec deux étapes du Tour d’Espagne. Il espèrait être champion du monde en Australie mais l’évolution de la course ne lui a pas éte favorable alors qu’il était le plus fort des participants. Nullement abattu, il était à nouveau favori de Paris-Tours mais là encore, il dut subir des conditions de course peu agréables (l’italien Pozzato est plus attaché à le faire perdre qu’à tenter sa propre chance). En Italie, il a aligné deux victoires en trois jours : Tour du Piémont et Tour de Lombardie.
Chaque classique a sa particularité mais le Tour de Lombardie est de loin la préférée des coureurs car elle ne s’offre qu’à ceux qui en fin de saison ont su conserver des forces et son nouveau parcours en fait une épreuve de semi-montagne dans un cadre pittoresque (même lorsqu’il pleut). Les coureurs ne s’y sont point trompés puisque les rares qui ont terminé cette épreuve sont tous venus chaleureusement féliciter le vainqueur.
La saison cycliste est pratiquement terminée. Pour la deuxième année consécutive, les coureurs italiens n’obtiennent aucun succès dans les classiques. Le bilan 2010 est favorable aux nations européennes alors que, paradoxalement, les coureurs venus des autres continents n’ont jamais été aussi nombreux dans le peloton. Pour cette année, en effet, on note uniquement pour les classiques : trois victoires espagnoles (Freire pour Milan-San Remo et Paris-Tours et L.L.Sanchez pour San Sebastien), deux victoires suisses (Cancellara pour le Tour des Flandres et Paris-Roubaix), deux victoires belges (Gilbert pour l’Amstel et le Tour de Lombardie) et une victoire autrichienne (Eisel pour Gand-Wevelgem) alors que les autres continents obtiennent une victoire pour les Etats-Unis (Farrar pour Hambourg), une victoire pour l’Australie (Flèche Wallonne pour Evans) et une victoire pour l’Asie (Vinokourov à Liège-Bastogne-Liège).
Il n’est pas inutile enfin de souligner que Philippe Gilbert est un coureur qui a appris son métier en France sous la houlette de Marc Madiot. Il est entré à la FDJ fin 2002 en tant que stagiaire et n’a quitté cette formation qu’en 2009 pour tenter sa chance dans une équipe de son pays.
La classe est innée chez les coureurs cyclistes mais encore faut-il savoir la faire fructifier.
Jean-Paul
Rédigé le 17 octobre 2010 dans Classique, Les coureurs étrangers, Les humeurs des chroniqueurs, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
On ne savait pas Jean-René Bernaudeau aussi patient. Il lui a fallu attendre jusqu’au tour dernier moment - et peut-être même la dernière seconde - pour finaliser son accord avec Europcar.
Bbox Bouygues Telecom a vécu. Voici maintenant Europcar. La société de location de voitures s’est engagée pour une durée de trois ans. Fort heureusement, le système mis en place par le vendéen va pouvoir continuer.
Ce système est bien plus que la seule équipe professionnelle. C’est un état d’esprit si fort que le champion de France Thomas Voeckler, malgré de légitimes offres de l’extérieur, y a donné une fois encore son plein accord. Il est vrai que le système Bernaudeau est un véritable accompagnement pour le coureur. Cela commence avec le lycée sports-études de La Roche-sur-Yon puis le club Vendée U (vainqueur cette saison de la Coupe de France des clubs) et cela se poursuit pour les meilleurs avec l’équipe professionnelle.
Depuis dix ans, 250 coureurs environ sont passés dans ces différentes filières. Parmi ceux-ci : Sylvain Chavanel, Laurent Brochard, Didier Rous, Dimitri Champion, François Simon.
L’équipe Europcar doit être enregistrée par l’UCI sous le label Continentale Professionnelle. Elle sera forte de 19 coureurs. Six coureurs sont partis vers d’autres cieux : Fedrigo, Trofimov, Vogondy, Bonnet, Chainel et Tschopp. Trois néo-professionnels en provenance du Vendée U arrivent : Tony Hurel, Kevin Reza et Jérôme Cousin auxquels il faut ajouter le retour de Christophe Kern. Les pivots de la formation restent Thomas Voeckler, Pierre Rolland, Sébastien Turgot, Cyril Gautier et Anthony Charteau. Quatre contrats n’ont pas été renouvelés. Ce sont ceux de Bichot, Lefevre, Sprick et de Le Floc’h.
L’équipe disputera en 2011 moins de courses qu’en 2010. L’accent sera mis sur les Championnats de France, Paris-Nice, le Dauphiné et bien entendu le Tour de France qui prendra son envol en Vendée sur les terres des fondations Bernaudeau.
De toute évidence, l’équipe devra se renforcer pour 2012. Dans ce domaine, l’apport d’Europcar sera précieux. Cette société est le leader européen de la location de voitures de tourisme. En 2008, hors franchisés, elle a totalisé dix millions de contrats. Elle compte 8 000 salariés avec une flotte de 225 000 véhicules. Elle vient de s’allier avec l’américaine Enterprise Rent-A-Car pour créer le premier réseau mondial de location de voitures avec 1,2 million de véhicules et 13 000 agences réparties dans le monde. De plus à l’heure ou le cyclisme tente de devenir un sport propre, il n’est pas inutile de signaler que depuis 2008 Europcar s’est dotée (c’est une première en Europe pour les voitures de location) d’une « Charte de l’Environnement ».
L’équipe adoptera les couleurs d’Europcar, c'est-à-dire vert avec peut-être des parements de couleur jaune. Le vert, c’est la couleur de l’espérance.
Jean-Paul
Rédigé le 13 octobre 2010 dans Equipes, Saison 2010, Sponsors | Lien permanent | Commentaires (1)
Rédigé le 10 octobre 2010 dans Classements, Classique, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C'est dimanche prochain, le 10 octobre, que s'élancera la 104ème édition de Paris-Tours depuis La Loupe, chef-lieu d'Eure-et-Loire, sur une distance de 233 kilomètres. Le départ sera donné à 11h25. L'arrivée, à Tours, est prévue entre 16h34 et 17h03.
Le coureur belge Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto), rentré bredouille des championnats du monde (18ème, malgré une tentative en solitaire dans le dernier tour de l'épreuve), est l'ultra-favori de cette classique qui clot la saison cycliste. Il l'a déjà remporté deux fois en 2008 et l'an dernier.
La liste des 25 équipes sélectionnées et leurs principaux coureurs
Allemagne
Team Milram : Ciolek
Belgique
Omega Pharma-Lotto : Gilbert, Hoste
Quick Step : Boonen , Chavanel
TopSport Vlaanderen-Mercator : Steurs
Danemark
Team Saxo Bank : Breschel , L.S.Haedo
Espagne
Caisse d’Epargne : Gutierrez, Rojas
Etats-Unis
BMC Racing Team : Ballan
Garmin-Transitions : Van Summeren
Team HTC-Columbia : Bak, Rabon
Team RadioShack (RSH) : Brajkovic, Steegmans
France
AG2R La Mondiale : Mondory
Bbox Bouygues Télécom : Bonnet, Gautier
Big Mat-Auber 93 : Haddou, Lemarchand
Bretagne-Schuller : Bonsergent, Le Bon
Cofidis Le Crédit en Ligne : Dumoulin ), Ista
FDJ : Geslin, Hutarovich
Roubaix Lille Métropole : Dion, Pineau
Saur-Sojasun : Casper, Engoulvent
Grande-Bretagne
Sky Pro Cycling : Flecha , Wiggins
Italie
Lampre-Farnese : Bole, Righi
Liquigas-Doimo : Bennati, Chicchi, Sagan
Pays-Bas
Rabobank : Freire , Tjallingii
Skil-Shimano : De Koert
Vacansoleil Pro Cycling Team : Bozic , R.Feillu
Russie
Katusha Team : McEwen, Pozzato
Rédigé le 05 octobre 2010 dans Agenda, Classique, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
A l'occasion du prochain Paris-Tours, dimanche 10 octobre, qui marque la fin de la saison cycliste, France 3 diffusera un documentaire-hommage en mémoire de Laurent Fignon, disparu le 31 août dernier.
Réalisé par Jean-Paul Ollivier, ce film de 26 minutes reviendra sur la vie et la carrière de Laurent Fignon à travers les témoignages de ses proches et de ses parents.
Rédigé le 05 octobre 2010 dans Classique, Médias, Saison 2010, Télévision | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Champion du monde espoirs du clm en 98
Professionnel depuis 2000.
2000-2008 : Crédit Agricole
2009 et 2010 Cervelo. Premier Norvégien champion du monde sur route, premier Norvégien maillot jaune et maillot vert du Tour de France, Nremier norvégien maillot amarillo de la Vuelta
2ème Paris-Roubaix 2010
Tour de France : 10 participations. 8 victoires d’étapes. 2 fois vainqueur du maillot vert. Maillot jaune trois jours
Tour d’Italie : 1 participation
Tour d’Espagne : 3 participations. 3 victoires d’étapes. 1 classement par points. 3 jours maillot amarillo.
Rédigé le 03 octobre 2010 dans Championnat du monde, Les coureurs étrangers, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
1) | Thor Hushovd (NOR) | 6:21:49 | ||
2) | Matti Breschel (DEN) | +0 | ||
3) | Allan Davis (AUS) | +0 | ||
4) | Filippo Pozzato (ITA) | +0 | ||
5) | Greg Van Avermaet (BEL) | +0 | ||
6) | Óscar Freire (ESP) | +0 | ||
7) | Alexandr Kolobnev (RUS) | +0 | ||
8) | Assan Bazayev (KAZ) | +0 | ||
9) | Yukiya Arashiro (JPN) | +0 | ||
10) | Romain Feillu (FRA) |
Le classement des Français
10) Romain Feillu
26) Yohann Offredo à 2.07
32) Cyril Gautier à 2.13
63) Sylvain Chavanel à 13.53
70) Sébastien Hinault à 13.53
83) Anthony Geslin à 13.53
86) William Bonnet à 13.53
Rédigé le 03 octobre 2010 dans Championnat du monde, Classements, Les coureurs Français, Les coureurs étrangers, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le Championnat du monde sur route est censé désigner le meilleur coureur. Parfois l’objectif est rempli, parfois il ne l’est pas (victoire du letton Vainsteins à Plouay par exemple en l’an 2000). Cette année, sur le circuit australien de Geelong, le norvégien Thor Hushovd l’emporte mais il est difficile de dire qu’il fut le meilleur de la journée. Le belge Philippe Gilbert nous a semblé à bien des égards être le plus fort des participants mais malheureusement pour lui son ultime tentative en solitaire dans le dernier tour de l’épreuve face à un vent défavorable fut un échec. Ultra favori, Gilbert, pour lequel toute l’équipe belge a fourni un travail considérable, quitte donc l’Australie avec peu de regrets si ce n’est d’avoir été trop généreux dans l’effort. Mais comment agir autrement lorsque l’on ne possède pas la pointe de vitesse d’un Hushovd ?
A l’opposé de Gilbert, Hushovd a su se montrer patient et attendre même pas son heure mais les ultimes kilomètres pour se montrer. Dans la course on l’a peu vu. Toujours dans le peloton et jamais dans celui de tête. Avec habileté et surtout un calme remarquable il a, en suivant les roues espagnoles, réintégré le groupe de la vingtaine de coureurs qui, en tête de la course, commençait à devenir une menace. Puis, dans le dernier tour en suivant les roues slovènes qui préparaient le futur sprint de Bollé et celles des russes qui cherchaient à placer Kolobnev, il s’est retrouvé dans le groupe de tête, seul de sa formation puisque Boassen Hagen avait déjà quitté l’épreuve tandis que Kristoff était dans le dernier peloton loin des premiers. Seul, Hushovd a mené son sprint de main de maître ne surgissant seulement qu’à 200 m de la ligne d’arrivée après s’être fait oublier durant toute l’épreuve. Ce fut une belle leçon de patience car plus d’une fois il a manifesté l’envie de se découvrir mais le bonhomme était sûr de ses capacités dans le final après avoir minutieusement reconnu le parcours et suivi avec grand intérêt la course des Espoirs.
On avait laissé croire que ce circuit était surtout fait pour les sprinters. En fait il était fait pour ceux qui réussissent dans les classiques (Hushovd est un ancien champion du monde Espoirs du clm) et sont dotés d’une belle pointe de vitesse. Cavendish, Farrar, Goss, Greipel ont vite lâché prise. Le circuit n’était donc pas aussi plat que ce qu’on avait voulu en dire. A ce propos, mais je l’ai déjà écrit, les grosses écuries ont commis une incroyable bévue en se fiant uniquement à une topographie des lieux approximative et à une cassette non adaptée.
Il n’en reste pas moins qu’Hushovd est un bien beau champion du monde. C’est un bel ambassadeur du cyclisme. Il est bien connu en France car il a couru huit années au Crédit Agricole. Il y a laissé le souvenir d’un homme délicieux, affable, sachant apprendre et appliquer les us et coutumes de la vie française, toujours de bonne humeur et n’hésitant jamais à associer son équipe à la totalité de ses nombreux succès. Depuis deux ans, il portait les couleurs de Cervelo. Cette formation disparaît. Il va rejoindre Garmin où il aura comme directeur sportif l’un de ses bons copains, l’Américain Jonathan Vaughters qu’il a connu comme coureur au Crédit Agricole.
Et les français ? Les plus jeunes ont émergé. Romain Feillu, 26 ans, 10ème, avait choisi la bonne roue pour l’emballage final, celle d’Hushovd mais il a reconnu lui-même avoir manqué de puissance dans les derniers mètres. Il est vrai que cette année, incorporé dans une petite équipe il n’a pas eu souvent l’occasion de courir de grandes courses. Laurent Jalabert est néanmoins très satisfait de sa prestation et pense déjà à lui pour l’an prochain au Danemark. Yohan Offredo, 24 ans, 26ème, a longtemps animé la tête de course. C’est incontestablement un élément d’avenir. On avait déjà beaucoup remarqué sa prestation à Milan-San Remo. Cyril Gautier, 23 ans, 32ème, est lui aussi à créditer d’une bonne course. Mais pour tous ces coureurs nationaux, le chemin est encore long pour parvenir au niveau d’Hushovd. Les bases sont bonnes puisque pendant huit ans, en France, sous la direction de Roger Legeay, Thor Hushovd les a apprises avant de les assimiler.
Jean-Paul
Rédigé le 03 octobre 2010 dans Championnat du monde, Classements, Les coureurs étrangers, Les humeurs des chroniqueurs, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cadel Evans s’apprête à mettre son titre mondial en jeu sur ses propres terres australiennes. Au début de la saison et même il y encore une semaine les chances de l’Australien de conserver son titre paraissaient nulles. Mais les coureurs, les entraîneurs, les techniciens du cyclisme sont maintenant à pied d’œuvre. Ils ont découvert le circuit proposé aux 178 partants. Comme par enchantement, la cote des puncheurs est devenue plus importante au détriment de celles des sprinters. Pourquoi ? Tout simplement parce que les techniciens ont parlé une fois de plus sans savoir. Ils ont émis des doutes sur les capacités du circuit à être sélectif sans véritablement en connaître toutes les données. C’est une attitude pour le moins curieuse pour un sport qui se veut résolument moderne, apte à innover et à appliquer des trouvailles de génie (!!!) lorsqu’il s’agit de contourner la loi notamment celle du dopage.
On a l’impression que tous ces Messieurs qui croient détenir la vérité se sont fiés uniquement aux relevés topographiques approximatifs des lieux et ont fait passer le message suivant : « Le circuit est plat. Il est fait pur les sprinters ».
Mais lorsque les coureurs l'ont découvert, le ton a changé. Cavendish, lui-même, a fait savoir que le circuit ne lui paraissait pas aussi favorable que prévu. A l’opposé, Philippe Gilbert n’a pu cacher son contentement. « Ce circuit, a-t-il dit, me plaît. On peut y faire de bien belles choses ».
Mêmes propos chez les sprinters qui expriment leur désappointement alors que les battants mettent en avant la possibilité de faire échec aux lévriers du peloton. La course nous donnera sa vérité. Mais on ne peut s’empêcher de penser à Cyrille Guimard. Lorsqu’il était directeur sportif de Bernard Hinault, le Tour de France devait emprunter un col inédit, Marie-Blanque. Guimard est allé reconnaître seul ce col puis pour renforcer son opinion a fait appel à des cyclo-sportifs de la région pour savoir les braquets à employer. Résultat : Hinault a passé ce col sans encombre. Il avait le bon braquet. A ma connaissance, il n’a pas été fait appel aux coureurs locaux pour donner des renseignements sur le circuit. Dommage, car la vérité en ce domaine n’est pas uniquement européenne. La preuve : Cadel Evans défend son titre et c’est un australien Michael Matthews qui à l’issue d’une course formidable remporte celui des Espoirs.
Un petit rappel pour mémoire. La course des professionnels est longue de 257 km avec d’abord 82 km de Melbourne à Geelong puis un circuit de 15, 9 km à parcourir 11 fois. C’est sur ce circuit que se trouvent les deux côtes. Celle de Challambra (1, 1 km à 9,2 % avec un maxi à 19 %) et celle de Queen’s Park Road (500 m à 12 % avec un maxi de 16 %) dont le sommet n’est situé qu’à 6,2 km de l’arrivée jugée à la suite de faux-plats montants.
On connaît en gros la participation. 9 Australiens, 9 Espagnols, 9 Italiens…7 Français…3 Anglais…3 Slovaques…6 Marocains… Mais le plus intéressant est de savoir qui roule pour qui.
Alors sachez qu’au départ il y a 15 Columbia, la formation habituelle de Cavendish. Autres questions : pour qui va rouler Cancellara ? Pour qui vont rouler Boassen-Hagen et Hushovd ? Pour qui va rouler Sagan ?
En France, on n’a pas les mêmes problèmes. Il n’y a pas de leader désigné à l’avance à la demande de Sylvain Chavanel. On espère une course de mouvement pour pouvoir se glisser dans les échappées. S’il y a sprint massif, on joue la carte Romain Feillu.
A demain pour cet atypique Championnat du monde qui ouvre encore plus grandes les portes de la mondialisation et qui se disputera sans oreillettes.
Jean-Paul
Rédigé le 02 octobre 2010 dans Championnat du monde, Les humeurs des chroniqueurs, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
" Les organisateurs du Tour de France ont pris connaissance ce matin du communiqué de l’Union Cycliste Internationale faisant état d’un « résultat d’analyse anormal dans un échantillon prélevé sur le coureur espagnol Alberto Contador ».
L’UCI indique que ce cas requiert, « des investigations scientifiques complémentaires », avec le soutien scientifique de l’Agence Mondiale Antidopage, « avant qu’une quelconque conclusion puisse être tirée ».
La Direction du Tour de France attend donc les résultats de ces analyses complémentaires et la décision définitive de l’UCI. "
Rédigé le 30 septembre 2010 dans Alberto Contador, Dopage, La saison en bref, Les coureurs étrangers, Saison 2010, Tour de France, UCI | Lien permanent | Commentaires (0)
L’UCI a fait savoir que des examens complémentaires étaient effectués pour connaître les raisons scientifiques de cette anomalie sanguine. Ces examens sont prévus pour plusieurs semaines. Au lieu de publier un communiqué qui a tout l’air d’avoir été écrit par un juriste qui tente de noyer le poisson pourquoi l’UCI ne pose-t-elle pas la véritable question qui est : par quelle alchimie retrouve-t-on dans le sang de Contador une quantité infinitésimale d’un produit interdit pour l’être humain et seulement autorisé en cas d’asthme pour les juments de course (j’ai bien dit pour les juments car il est nocif pour les mâles) ? Quelles sont donc ces boîtes de complément alimentaire qui utilisent un tel produit et pourquoi peut-on s’en procurer ?
Le cas de Mosquera est différent puisqu’il s’agit d’un produit destiné à masquer la prise d’EPO. L’analyse de l’échantillon B est à venir. Donc, pas de conclusion pour le moment.
A quand de VRAIS contrôles dans TOUS les sports ?
J.P.B.
Rédigé le 30 septembre 2010 dans Alberto Contador, Dopage, Les coureurs étrangers, Saison 2010, UCI | Lien permanent | Commentaires (1)
Champion olympique, champion du monde pour la quatrième fois, le Suisse Fabian Cancellara est bien actuellement le meilleur rouleur du monde. En Australie, sur le difficile circuit de Geelong balayé par un vent très frais, Cancellara une fois de plus s’est joué de ses adversaires. David Millar prend la deuxième place avec un peu plus d’une minute de retard et l’Allemand Tony Martin, pourtant considéré comme un prodige dans cette discipline, est troisième à 1.12.
Cancellara a roulé à 47 km/h de moyenne ce qui, compte tenu du vent et du profil du parcours, est tout à fait remarquable. Il était donc en bien meilleure condition physique qu’il ne voulait le dire. Sa fin de Tour d’Espagne (il a quitté la course sans prévenir son employeur à quelques jours de l’arrivée) ne laissait présager rien de bon. On le croyait atteint moralement parce que Bjarn Rijs refusait de le laisser partir pour rejoindre les frères Schleck sauf si un versement de trois millions d’Euros était effectué. La situation s’est décantée. Cancellara l’an prochain roulera avec les Schleck ou peut-être même ailleurs (pourquoi pas BMC ?) et du même coup le Suisse a retrouvé toute son efficacité dans son domaine de prédilection, sans qu’il soit question de vélo électrique.
En regardant les images de la prestation de Cancellara sur Internet (aucune chaîne française ne daignant retransmettre au moins la dernière heure de course), j’ai été très surpris par la hardiesse du suisse dans les virages. A plusieurs reprises il a frôlé les barrières, utilisé des trajectoires à la limite de l’équilibre. C’est bien la preuve qu’il voulait absolument cette victoire. Mais il n’en reste pas moins que les machines utilisées pour les épreuves chronométrées sont difficiles à piloter. Cancellara, à mon avis, a joué avec le feu en cette occasion. Il a gagné. Bravo. Mais gare au prochain contre la montre...
Dimanche, il est bien capable de réaliser le premier doublé de l’histoire clm-course en ligne. Il conclurait ainsi une formidable saison et serait ainsi désigné avec juste raison comme le cycliste de l’année.
Jean-Paul
Rédigé le 30 septembre 2010 dans Championnat du monde, Fabian Cancellara, Les coureurs étrangers, Les humeurs des chroniqueurs, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Que peut-on encore dire et écrire sur Jeannie Longo qui n’ait été déjà dit et écrit ? Si ce n’est son formidable appétit de se surpasser dans les grandes occasions. A 51 ans, très bientôt 52, Madame Longo est en Australie pour les annuels Championnats du monde. Elle vient de disputer la course contre la montre et se classe à la cinquième place devant des jeunes filles dont certaines ont l’âge d’être ses petites filles. Le titre est remporté par la britannique Emma Pooley devant l’allemande Judith Arndt et la néo-zélandaise Villumsen. Jeannie n’est qu’à 28 secondes de la troisième. C’est sans doute là que réside sa performance du jour.
Cette longévité pose évidemment des questions. On a déjà répondu à toutes. Hygiène de vie irréprochable qui frôle parfois la maniaquerie, sens inné de la méthode aussi bien pour organiser sa vie que son entraînement et surtout ce désir toujours plus fort d’être combative malgré le poids des ans. Pour ces Championnats du monde, Jeannie Longo, comme elle en a l’habitude, s’est donnée les moyens de partir un mois aux Etats-Unis pour s’entraîner en altitude au Colorado et participer à quelques épreuves avec des garçons. Bien lui en a pris. Même si elle échoue de peu pour une place sur le podium.
Elle doit encore participer à la course en ligne. Elle ne se fait aucune illusion pour cette course. Mais comme d’habitude elle tentera de tirer son épingle du jeu en secouant le peloton dès les premiers tours de roue. « Je ne sais pas trop ou j’en suis sur une course de trois heures, dit-elle, car je n’ai pas basé mon entraînement sur les longues distances ces derniers temps. De toute façon, si je suis devant, ce sera comme d’habitude il y aura toujours une équipière pour rouler derrière ». Voilà qui a le mérite d’être dit et qui illustre bien depuis la nuit des temps combien il est difficile d’avoir un véritable esprit d’équipe dans cette formation nationale.
A titre indicatif Jeannie Longo pour ceux qui aiment les statistiques c’est :
1090 victoires officiellement recensées.
Un titre olympique.
13 titres mondiaux.
57 titres nationaux.
7 participations aux Jeux Olympiques.
Et ce n’est pas fini car Jeannie pense déjà à ceux de Londres. Elle n’aura alors que 54 ans.
Les espoirs ont disputé eux aussi leur Championnat du contre la montre. Victoire sans surprise de l’américain Taylor Phinney. Le premier français Geoffroy Soupe est 10ème juste devant Johan Le Bon 11ème.
Les habitués de ce blog savent la grande estime que je porte à ce coureur que j’ai connu en culotte courte. Son père, Davis, fut en son temps le premier américain vainqueur d’une étape sur le Tour de France et sa mère, Connie Carpenter, fut championne olympique et du monde de vitesse. Taylor Phinney, qui va quitter la réserve de Radioschak pour un contrat de quatre ans chez BMC, est déjà champion du monde du kilomètre et de la poursuite. Quel palmarès éclectique pour un coureur de 21 ans !
Prochain rendez-vous demain avec l’affrontement Cancellara-Martin dans le contre la montre réservé à l’élite.
Jean-Paul
Rédigé le 29 septembre 2010 dans Championnat du monde, cyclisme féminin, Les coureurs Français, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pro Teams
Allemagne
Team milram
Belgique
Quickstep, Omega Pharma Lotto
Danemark
Team Saxo Bank
Espagne
Caisse d’Epargne
Etats-Unis
Team HTC – Columbia, Team Radioshack
France
AG2R La Mondiale, Française des Jeux
Grande Bretagne
Sky Professionnal Cycling Team
Italie
Lampre – Farnese, Liquigas – Doimo
Pays-Bas
Rabobank
Russie
Team Katusha
Belgique
Topsport Vlaanderen – Mercator
BBox Bouygues Telecom, Cofidis, Le crédit par téléphone, Saur - Sojasun
Pays-Bas
Skil-Shimano, Vacansoleil Pro Cycling Team
Etats-Unis
BMC Racing Team
Continentales
Big Mat Aubert, Bretagne – Schuller, Roubaix-Lille Métropole
Rédigé le 22 septembre 2010 dans Classique, Organisation des courses, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
En présence de Raymond Poulidor, le Championnat de France Cycliste annuel des '' Toques Blanches '' organisé par le club cycliste des Toques Blanches - présidé par Guy Legay (ex-chef du Ritz) - s'est déroulé samedi 18 septembre à Dun-le-Palestel, dans la Creuse, connu pour son critérium qui a lieu au mois d'aôut.
Les résultats :
Catégorie A (moins de 45 ans) 7 tours
1) Stéphane SOUNY : chef de cuisine à Neuvic dans la Creuse.
2) Emmanuel GUINARD : "Le Jules Verne" à la Tour Eiffel.
3) Olivier RIOLLET : chef au "Saint Sulpice" à Dun-lePalestel.
Catégorie B (de 45 ans à 60 ans) 6 tours
1) Christian GRANDEBOEUF : chef des RH au "Millénia".
2) Stéphane BORRELY : chef gérant "Elior" à Lyon.
3) Pascal DESTOMBE : chef superviseur chez "Servair" à CDG/Roissy.
Catégorie C (de 60 ans à 70 ans) 5 tours
1) Paul BABOIN : retraité. Boulanger à Chatou.
2) Noel BLEU : chef de Cuisine ''Le Gracalou '' à Angers.
3) Christian ARADES.
Catégorie D (au delà de 70 ans) 4 tours.
1) Guy CHARRON : patissier à Cheny.
2) Robert CARRA : chef de cuisine.
3) Guy SALOMON.
Catégorie Féminine 3 tours.
1) Thèrèse SCOTTO
2) Annie Gourde
Avec tous ces maîtres-queues, impossible de passer le menu sous silence...
Dos de saumon aux aromates printannière de légumes.
Pièce de boeuf du Limousin dorée à la planche, crémeux de pomme de terre en feuilleté.
Fromage de pays limousin, raffraichis de salade.
Tartare de mangue et ananas, sorbet noix de coco.
Café, champagne.
Cannelés de Bordeaux.
Rédigé le 21 septembre 2010 dans Coulisses | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
1 | Vincenzo NIBALI | ITA LIQ | 87h18'33'' | |
2 | Ezequiel MOSQUERA MIGUEZ | ESP | XAC | à 41'' |
3 | Peter VELITS | SVK | THR | à 3'02'' |
4 | Joaquin RODRIGUEZ OLIVER | ESP | KAT | à 4'20'' |
5 | Frank SCHLECK | LUX | SAX | à 4'43'' |
6 | Xavier TONDO VOLPINI | ESP | CTT | à 4'52'' |
7 | Nicolas ROCHE | IRL | ALM | à 5'03'' |
8 | Carlos SASTRE CANDIL | ESP | CTT | à 6'06'' |
9 | Thomas DANIELSON | USA | GRM | à 6'16'' |
10 | Luis-Leon SANCHEZ | ESP | GCE | à 7'42'' |
11 | David GARCIA DAPENA | ESP | XAC | à 9'37'' |
12 | Mikel NIEVE ITURALDE | ESP | EUS | à 10'58'' |
13 | Vladimir KARPETS | RUS | KAT | à 13'05'' |
14 | David MONCOUTIE | FRA | COF | à 14'32'' |
15 | Christophe LE MEVEL | FRA | FDJ | à 16'36'' |
16 | Ruben PLAZA MOLINA | ESP | GCE | à 16'40'' |
17 | Vladimir GUSEV | RUS | KAT | à 17'54'' |
18 | Andrey KASHECHKIN | KAZ | LAM | à 21'14'' |
19 | Jan BAKELANTS | BEL | OLO | à 24'36'' |
20 | Gustav Erik LARSSON | SUE | SAX | à 25'15'' |
Rédigé le 19 septembre 2010 dans Classements, Grands Tours, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
David Moncoutié (Cofidis) : " La Vuelta se termine exactement comme je le souhaitais au départ de Séville, avec le maillot à pois et une victoire d’étape. Le scénario que j’avais souhaité en prenant des points rapidement puis en gérant mon avance s’est avéré juste. La bataille a toutefois été ardue. Je pourrais revenir en 2011 pour devenir l’absolu recordman de ce Trophée en l’emportant quatre fois consécutivement mais c’est encore loin. Je vais achever ma saison dans le Tour de Lombardie. "
Rédigé le 19 septembre 2010 dans Classements, Grands Tours, Les coureurs Français, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Né le 14 novembre 1984 à Messine.
Cinquième coureur italien vainqueur de la Vuelta. Le dernier était Mauro Giovannetti, en 1990.
Professionnel en 2005 (Fassa Bortolo). Depuis 2006, Liquigas.
17 victoires
Tour de France : 2ème en 2008, 7ème en 2009 (3ème à Verbier, 4ème au Grand Bornand, 9ème àà Monaco clm et 9ème au Ventoux ). 2ème du classement des jeunes.
Tour d’Italie : 19ème en 2007, 11ème en 2008, 3ème en 2010 (1er à Asolo, maillot rose 3 jours).
Tour d’Espagne : 1er en 2010 (2ème à Valdepenas de Jaen, 2ème à Pena Cabarga, 2ème à Bola del Mundo, 5ème à Malaga, 6ème à Xorret de Cali, 6ème à Andorre, 8ème aux Lacs de Cavadonga, 10èmee à Cotebello.
Leader 7 jours. 1er du classement du combiné.
Rédigé le 19 septembre 2010 dans Grands Tours, La fiche des coureurs, Les coureurs étrangers, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Le cyclisme, c’est bien connu, est un sport individuel qui ne s’exprime que dans la collectivité. Cet adage, Vicenzo Nibali, vainqueur du Tour d’Espagne cette année l’applique dans son intégralité. Non seulement Nibali gagne grâce à ses efforts mais encore il tire profit de ceux d’une équipe Liquigas toute entière à sa disposition et en particulier ceux du représentant de la République tchèque Roman Kreuziger qui, volontairement, met son ego de côté pour favoriser la victoire finale de son coéquipier. L’épreuve, cette année, était très montagneuse et, dans chaque ascension de cols, Kreuziger a abattu un travail considérable. D’ailleurs, son équipe termine au complet. C’est bien la démonstration de sa force collective. De plus, il existe dans cette équipe italienne un état d’esprit favorable à la réalisation des plus belles performances puisque la chronique nous indique que très souvent durant cette "Vuelta", Yvan Basso s’est entretenu par téléphone avec Nibali pour lui donner moult conseils.
La victoire de Nibali n’est pas une surprise ...
Rédigé le 19 septembre 2010 dans Grands Tours, Les coureurs étrangers, Les humeurs des chroniqueurs, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (3)
Laurent Jalabert vient de choisir les coureurs qui constitueront l’équipe de France à Melbourne-Geelong (Australie) pour les championnats du Monde (du 28 septembre au 3 octobre). Ils sont au nombre de 7 ainsi que l’exige le nouveau règlement de l’UCI.
Sylvain Chavanel
Romain Feillu
Yohann Offredo
William Bonnet
Sébastien Hinault
Cyril Gautier
Anthony Geslin
Cette sélection appelle les premiers commentaires suivants :`
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Rédigé le 13 septembre 2010 dans Championnat du monde, Fédération Francaise de Cyclisme, Les coureurs Français, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (19)
Deux épreuves cyclistes viennent d’être organisées au Canada. Le Grand Prix du Quebec et le Grand Prix de Montréal. Elles comptaient toutes deux pour le Pro-Tour. A Quebec, le champion de France Thomas Voeckler s’impose. A Montréal, le Hollandais Robert Gesink se montre le meilleur.
Ce n’est pas la première fois que le Canada montre son attachement au cyclisme. En 1974 fut organisé un Championnat du Monde remporté devant une foule record par Eddy Merckx devant deux Français : Raymond Poulidor et Mariano Martinez. Un peu plus tard fut mis sur pied le Grand Prix des Amériques de 1988 à 1992 ...
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Rédigé le 13 septembre 2010 dans Les humeurs des chroniqueurs, Organisation des courses, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (7)
David Moncoutié est maintenant, après la première semaine de course, en tête du classement des grimpeurs.
Victorieux samedi à Xorret del Cati après une offensive de
Agé de 35 ans, Moncoutié a volontairement cette année fait l’impasse sur le Tour de France afin de mieux préparer le Tour d’Espagne. Moncoutié est un coureur particulier dans le peloton français...
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Rédigé le 05 septembre 2010 dans Grands Tours, Les coureurs Français, Les humeurs des chroniqueurs, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Si vous souhaitez participer à l'hommage rendu à Laurent Fignon, vous pouvez envoyer vos dons à :
- Icm, CHU La Pitié-Salpêtrière, bâtiment Paul Castaigne, 47-83 boulevard de l'Hôpital - 75561 Paris cedex 13.
et sur :
- www.icm-institute.org
Rédigé le 03 septembre 2010 dans Nécrologie, Solidarité | Lien permanent | Commentaires (0)
Sept à huit, diffusé dimanche 5 septembre sur TF1, rediffusera un reportage de Thierry Demaizière consacré à Laurent Fignon qui est mort mardi dernier, emporté à 50 ans par un cancer du pancréas.
Rédigé le 03 septembre 2010 dans Médias, Nécrologie, Saison 2010, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
Le 47ème Tour de l'Avenir partira le dimanche 5 septembre de Vierzon pour se terminer le dimanche 12 à Risouls. 120 coureurs (vingt équipes nationales de six coureurs) prendront le départ de cette compétition longue de 1013 kilomètres qui comprend un prologue et sept étapes parmi lesquelles un contre-la-montre.
L'an dernier, c'est Romain Sicard (actuellement sous les couleurs de la formation Eukaltel-Euskadi)qui avait remporté l'épreuve.
Rédigé le 01 septembre 2010 dans Agenda, Classique, La saison en bref, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé le 01 septembre 2010 dans Médias, Nécrologie, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
Laurent Fignon venait d’avoir 50 ans. Depuis deux
ans, depuis qu’il se savait atteint d’un cancer, il luttait contre la maladie
avec la même pugnacité que celle déployée lorsqu’il était coureur.
Il avait
promis à tous que la maladie allait être vaincue, qu’il allait redevenir le
Fignon qu’on connaissait et non le Fignon affaibli, les traits tirés, toujours
en état de fatigue et la voix cassée.
Laurent Fignon, à la fin du mois de juillet était
encore derrière le micro de France Télévisions pour donner son message, pour
expliquer la stratégie cycliste, pour donner du piment aux retransmissions.
Parfois, son verbe n’était pas apprécié. Il s’en moquait. Il n’avait pas la
langue dans sa poche et aimait à défendre publiquement ses convictions ...
Rédigé le 31 août 2010 dans Les humeurs des chroniqueurs, Nécrologie, Personnalité, Télévision | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Rédigé le 29 août 2010 dans Coulisses, Lance Armstrong, Solidarité | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Au moment où le Tour d’Espagne prend son envol d’Andalousie, il est profitable de consulter la liste de départ. On y constate que cinq coureurs vont prendre le départ cette année de leur troisième grand Tour consécutif. Jadis cette pratique n’était pas très usitée (Raphaël Geminiani fut l’un des rares à disputer les grands Tours la même année) puis elle a pratiquement disparue pour revenir cette année sur la pointe des cale-pieds.
Ces cinq coureurs sont : Carlos Sastre, Julian Dean, Tyler Farrar, David Millar et Alessandro Petacchi.
Le plus endurant de tous est sans conteste Carlos Sastre qui, à Séville, est pour la 22ème fois de sa carrière au départ d’un grand Tour. Comme en 2006, il participe cette année à la Vuelta après avoir couru le Giro et le Tour de France. Sastre est un cas à part dans le cyclisme moderne. Lui seul peut se flatter d’un tel palmarès dans les grands Tours. 22 à son actif donc en dix ans de carrière avec 14 places dans les 10 premiers. Ce pendant son activité dans les grands Tours, à part sa victoire dans le Tour 2008, manque d’exploits. Sur ses 22 participations on ne note que 4 victoires d’étapes (2 au Giro et 2 au Tour de France) et curieusement aucune au Tour de son pays, l’Espagne.
Cette année, Sastre a participé au Giro avec seulement huit jours de compétition dans les jambes. Victime de plusieurs chutes, il a terminé l’épreuve à la 8ème place. Sur le Tour, il na été que l’ombre de lui-même en prenant la 20ème place du classement final. Il dispute maintenant sa 10° Vuelta.
Julian Dean, le Néo-Zélandais, poisson-pilote habituel de Tyler Farrar, dispute avec la Vuelta son sixième grand Tour de suite. Comme l’an dernier, il est sur la ligne de départ des trois grands Tours. Cependant cette année, il n’a pas terminé le Giro et a pris la 157ème place du classement général final du Tour.
David Millar n’a pas terminé non plus le Giro et a traîné sa misère tout au long du Tour de France, victime de plusieurs chutes en début d’épreuve. A Paris, il était 158ème sur 170. Son objectif durant la Vuelta est de bien préparer le championnat du monde du contre-la-montre pour lequel il est le seul sélectionné de son équipe nationale.
Tyler Farrar, après deux victoires d’étapes au Giro, était attendu sur le Tour de France. Malheureusement plusieurs chutes l’ont contraint à quitter la course avant son terme. L’an dernier déjà Farrar était au départ des trois grands Tours mais il n’en avait terminé aucun.
Alessandro Petacchi, enfin, est le dernier de ce quintette de coureurs courageux. Il n’a pas terminé le Giro, trop montagneux pour lui. Maillot vert du Tour de France, il est au départ de sa 10ème Vuelta. Il y a déjà obtenu 19 victoires d’étapes. Nul doute qu’avec cette épreuve, il pense avec conviction au prochain championnat du monde.
Jean-Paul
Rédigé le 29 août 2010 dans Grands Tours, Les coureurs étrangers, Magazine, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (8)
Relégué en fin de saison pour que l’année cycliste soit la plus longue possible, le Tour d’Espagne (remporté l'an dernier par Alejandro Valverde) a longtemps souffert de cette situation. Trop souvent, il n’y avait pas beaucoup de grands coureurs au départ et trop souvent également beaucoup d'entre eux considéraient cette épreuve comme un terrain d’entraînement pour les proches Championnats du Monde et s’éclipsaient de la course dans le plus parfait anonymat.
Heureusement, les mentalités ont changé. Pour fêter le 75ème anniversaire de cette épreuve, l’organisateur a concocté un beau parcours avec pour commencer un contre la montre par équipes de 14 kilomètres dans l’un des plus beaux sites de la capitale andalouse, Séville. Départ de l’étape aux abords de la Place des Arènes, où tant de corridas ont rassemblé des foules enthousiastes, puis le parcours longe les rives du Guadalquivir avec un retour pratiquement au point de départ sur ces larges avenues qui avaient été construites lorsque la capitale andalouse espérait obtenir l’organisation des Jeux Olympiques. Et pour bien montrer que la course se situe en Andalousie et pas ailleurs, elle aura lieu de 22 heures à minuit.
Le lendemain, direction Marbella puis Malaga, première étape de moyenne montagne dès le troisième jour de course donc. La montagne a une part importante dans le parcours. Cinq arrivées en altitude sont prévues dont les plus connues sont Andorre-Pal et Lagos de Covadongas. Il faut de plus ajouter, la veille de l’arrivée à Madrid, la Bola Del Mundo, considérée comme un épouvantail avec au terme d’un étape de 172 km cette ascension inédite dans la Vuelta avec sur 4 km une pente à 13 %.
Il n’y a qu’un seul contre la montre individuel long de 46 km à cinq jours de l’arrivée finale. Les étapes de plaine ne sont pas oubliées. C’est la raison pour laquelle bon nombre de sprinters sont sur la ligne de départ.La liste des favoris est intéressante même si Alberto Contador n’y figure puisque le dernier vainqueur du Tour a cessé toute activité cycliste pratiquement dès la fin de cette compétition. Dans cette liste de favoris on trouve en premier lieu les frères Schleck avec un Andy qui n’aura au cours de cette épreuve en tête que de gagner lui-même ou de favoriser la victoire de son frère Franck car il s’est libéré de lui-même de l’option Championnat du Monde. Le russe Denis Menchov, dont ce sera l’une des dernières apparitions sous le maillot Rabobank, est aussi sur cette liste de même que l’inusable Carlos Sastre, Luis-Léon Sanchez et le duo de la Lampre pour la dernière fois en action et Nibali-Kreuziger.
Les sprinters sont légion. La liste est impressionnante et promet de farouches empoignades lors des sprints massifs avec Cavendish (Columbia) , Farrar (Garmin), Petacchi (Lampre), Hushovd (Cervelo), Bos (Cervelo), Davis (Astana), Fernadez ( Euskaltel ), Förster (Milram) et Hutarovich (FDJ).
Côté français, quatre équipes sont engagées : AG2R, Bbox, Cofidis, qui par ailleurs est partenaire commercial de l’épreuve, et la FDJ. Saur-Sojasun passe malheureusement à la trappe. RadioShack est également absente car non-invitée. L’organisation n’a pas voulu d’ équipe RadioShack bis, preuve de son désir de faire disputer son épreuve aux meilleurs.
David Moncoutié, le leader de la formation Cofidis a pour souhait est de s’octroyer une troisième fois, comme en 2008 et 2009, le maillot des grimpeurs. Pour ce faire, il a déjà prévu d’être compétitif dès le troisième jour de course pour glaner des points qui seront précieux pour la suite. AG2R a pour chef de file Nicolas Roche avec en soutien Christophe Riblon, Rinaldo Nocentini et José-Luis Arieta. Riblon espère faire une belle course car ses pensées vont aux Championnats du Monde. Laurent Jalabert viendra quelques jours sur le théâtre de ses exploits pour superviser quelques éléments de la future équipe nationale, mais il n’est pas certain que son discours d’il y a quelques mois ait été bien entendu. Et pourtant depuis 2001, tous les champions du monde sont passés par la Vuelta. Ce fut le cas de Oscar Freire en 2001 et 2004, Mario Cipollini en 2002, Igor Astarloa en 2003, Tom Boonen en 2005, Paolo Bettini en 2006 et 2007, Alessandro Ballan en 2008. Seul Cadel Evans, champion en titre échappe à la règle. Le belge Philippe Gilbert a bien compris tout le bien qu’il peut tirer de la Vuelta. Il y participe uniquement en vue de l’épreuve mondiale.
Enfin, cette année le maillot amarillo disparaît. Il est remplacé par un maillot « roja ». Quant un pays peut se targuer d’une victoire en Coupe du Monde de football autant se servir des autres sports pour le faire savoir d’autant plus que cette année 150 pays, au lieu de 139 l’an dernier, diffuseront la course. En France, Patrick Chassé, Jacky Durand, Richard Virenque et Jean-François Bernard sont déjà à pied d’œuvre pour Eurosport.
Jean-Paul Brouchon (avec l’amicale complicité de l’Agence GLR)
Rédigé le 27 août 2010 dans Andy Schleck, Classique, Grands Tours, Les humeurs des chroniqueurs, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alberto Contador sera entouré chez Saxo Bank de ses fidèles équipiers Daniel Navarro, Benjamin Noval et Jésus Hernandez.
Matti Breschel quitte Saxo Bank pour Rabobank
Jacob Fulgsang quitte également Saxo Bank pour rejoindre les frères Schleck dont on a actuellement aucune information quant à la formation de leur nouvelle équipe.
Roman Kreuziger quitte Liquigas, l’équipe avec laquelle il avait fait ses débuts professionnels en 2006, pour Astana.
Denis Menchov, qui n’a pas accepté une réduction de son salaire chez Rabobank, sera l’an prochain chez Geox (qui remplace Footon) et y retrouvera Carlos Sastre, ancien vainqueur du Tour de France, qui entend relancer sa carrière au sein de cette formation.
L'équipe Caisse d’Epargne disparaît comme prévu. Elle est remplacée par Movistar, une annexe de la Compagnie de Télécommunication espagnole "Telefonica". Movistar annonce 280 millions de clients répartis dans 26 pays.
Yvan Basso et Vicenze Nibali prolongent leur contrat chez Liquigas.
Damiano Cunego prolonge son contrat chez Lampre.
Rédigé le 22 août 2010 dans Equipes, Les coureurs étrangers, Saison 2010, Sponsors, Transferts | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Lance Armstrong, qui n’a pas disputé de compétition depuis la fin du Tour de France, s’est remis en selle ce dimanche pour sa fondation "Livestrong". A Philadelphie, était en effet organisée une journée cycliste en faveur de sa fondation. Entourés de milliers de bénévoles 15 000 participants ont roulé sur des parcours de 50 à 160 km. Avec ses amis, Hincapie et Horner, Amstrong a ouvert le défilé entouré de ceux qui sont nommés les « Survivors », ceux qui ont survécu au cancer.
Le droit d’entrée était de 50 dollars mais chaque participant ou chaque équipe participante s’engageait à récolter en cours de route ou à faire un don de 350 dollars minimum à la fin de l’épreuve. "Livestrong", qui a déjà obtenu 3 millions de dollars, uniquement en dons, cette année espère à cette occasion dépasser les 4 millions de dollars. D’autres manifestations de ce genre sont prévues à San Francisco et à Chicago.
Il n’est pas inutile de préciser qu’aux Etats-Unis les dons récoltés lors d’œuvres caritatives sont exonérés d’impôts, mais l’administration fiscale veille aux comptes des œuvres et tout manquement est puni de plusieurs années de prison.
Rédigé le 22 août 2010 dans Lance Armstrong, Les coureurs étrangers, Solidarité | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé le 22 août 2010 dans Classique, Résultats saison 2010, Saison 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)
L’Union Cycliste Internationale vient de publier les nouvelles modalités de participation aux Championnats du Monde sur route qui sont prévus dans la banlieue de Melbourne, en Australie, du 29 septembre au 3 octobre. L’équipe de France, actuellement treizième du classement mondial mais première au classement UCI Europe, alignera sept coureurs soit un de plus que l’an dernier à Mendrisio. Les neuf nations classées aux neuf premières places du classement mondial aligneront neuf coureurs sauf l’Australie qui, si Cadel Evans, le tenant du titre, est au départ présentera dix coureurs. Ces neuf nations sont : l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, la Belgique, l'Australie, les Etats-Unis, la Russie, la Suisse et la Hollande. A titre indicatif, le Luxembourg, avec les frères Schleck , ne présentera que quatre coureurs et la Grande-Bretagne, avec Cavendish, ne présentera que trois coureurs.
L’équipe de France Espoirs (Romain Sicard, tenant du titre) alignera cinq coureurs et l’équipe de France féminine six coureuses contre sept à la Hollande, l’Allemagne, l’Italie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Le sélectionneur national Laurent Jalabert communiquera sa liste définitive le 13 ou le 14 septembre après le Grand prix de Montréal. Contrairement à l’an dernier Jalabert n’interviendra pas dans la préparation des coureurs sélectionnés (cela avait été trop mal perçu l’an dernier). En conséquence, Jalabert a téléphoné aux différents directeurs sportifs pour connaître les éléments sur lesquels il peut compter pour l’épreuve mondiale et il les laissera se préparer à leur guise comme ils en ont l’habitude. Le Tour d’Espagne ne sera pas le point de passage obligé pour obtenir la sélection. La participation à cette épreuve est seulement souhaitable car les statistiques démontrent que le futur champion du monde est dans bien des cas un participant à la Vuelta.
Le circuit de Melbourne est selon les techniciens favorable aux desseins d’un routier-sprinter. Pour le moment, Jimmy Casper a montré beaucoup d’enthousiasme pour cette épreuve. Il en a fait part à Laurent Jalabert. Dans un autre registre, celui d’une offensive qui partirait à 100 km de l’arrivée pour empêcher une course bloquée par les équipes des sprinters, Christophe Riblon est volontaire pour assurer ce rôle. Il participera d’ailleurs à la Vuelta pour faire la course et si possible remporter une étape. En ce qui concerne l’épreuve contre la montre, le champion de France Nicolas Vogondy est partant s’il est toujours motivé. La deuxième place sera attribuée soit à Sylvain Chavanel qui doublerait donc route et contre la montre et Lazlo Bodrogi qui a obtenu en début d’année la nationalité française.
Rédigé le 18 août 2010 dans Championnat du monde, Organisation des courses, Saison 2010, UCI | Lien permanent | Commentaires (0)
Depuis 1986, année de sa création, ce chef-lieu de canton du Loiret accueille une manifestation-phare chez les amoureux de la petite reine et unique en son genre : une Bourse aux vélos dont la réputation a franchi les frontières. En 1986, il n'y avait que dix-sept exposants; ils seront plus de 130 le dimanche 28 novembre, date retenue pour sa vingt-cinquième édition avec la présence de détaillants, de fabricants, de collectionneurs, de clubs amateurs et d'équipes professionnelles. Son principal objectif, comme le dit Claude Morard, son organisateur, est de "permettre à tous les coureurs et les passionnés de cyclisme de vendre leur vélo pendant l'intersaison afin de ne pas encombrer les garages et les greniers et aux acheteurs de trouver des vélos de marque à des prix abordables."
l'A.S Puiseaux, qui organise ce rendez-vous annuel depuis vingt-quatre ans, attend sur les 2700 m2 d'exposition plus de 6000 visiteurs ! Cette grand messe du vélo commencera à 9h et se terminera vers 18h. "Pour la vingt-cinquième Bourse aux vélos de Puiseaux, l'AS Puiseaux vous réservera de nombreuses surprises", promet Claude Morard. Et, bien sûr, de nombreuses bonnes affaires.
Pour tous renseignements : Association Sportive de Puiseaux - 8, rue des Lilas - 45390 - Puiseaux. Tel : 02 38 33 51 54 et [email protected]
Rédigé le 11 août 2010 dans Agenda, Business, Matériel | Lien permanent | Commentaires (2)
Pour
la première fois sans doute dans l’histoire de l’épreuve, les quatre premiers
du classement général final du récent Tour de France vont ou sont sur le point
de changer de formation.
Alberto
Contador rejoint Bjarn Rijs en lieu et place des frères Schleck dont on ne
connaît pas encore la destination finale. Denis Menchov est en pourparlers avec
Katusha tandis que Samuel Sanchez et Astana sont en discussion.
Le départ de Contador d’Astana est surprenant. Certes, le bloc s’est fissuré au soir de l’étape du Tourmalet du Tour. On a vu alors les coureurs espagnols se rapprocher de façon inédite du futur vainqueur du Tour. C’est sans doute ce soir-là que le bruit du départ de Contador est devenu persistant. C’est peut-être la raison du contre la montre raté entre Bordeaux et Pauillac attribué par l’espagnol à une mauvaise nuit ...
Rédigé le 04 août 2010 dans Alberto Contador, Andy Schleck, Business, Equipes, Les humeurs des chroniqueurs, Saison 2010, Transferts | Lien permanent | Commentaires (1)
Annoncé depuis quelques temps, le transfert d'Alberto Contador est maintenant officiel... Il portera en 2011 le maillot de la Saxo Bank sous la houlette de Bjarne Riss.
Son arrivée va de concert avec le départ des frères Schleck, le maintient de Fabian Cancellara et le très probable renfort de Richie Porte.
Les ambitions affichées de la Saxo Bank pour leur nouveau leader promettent de beaux duels pour les saisons prochaines, confirmé par cette déclaration de Bjarn Riss "Je pense qu'Alberto apportera beaucoup de bonnes choses à notre équipe. Je suis convaincu que nous n'avons pas encore vu son plein potentiel. Une des choses qui m'a le plus frappé quand j'ai parlé avec Alberto c'est qu'il m'a dit qu'il voulait gagner les trois grands Tour dans la même année. Je ne suis pas sur que ce sera l'année prochaine que nous le ferons mais c'est quelque chose dont je veux faire partie"
Rédigé le 03 août 2010 dans Alberto Contador, Equipes, Transferts | Lien permanent | Commentaires (1)
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