Lance Armstrong comme d’habitude alimente la chronique cycliste. En début d’année, à l’australien Tour Down Under, pour la première fois ses propos n’avaient pas la teneur guerrière de l’an dernier.
Peu flamboyant sur la route, il avait émis non pas des doutes sur une éventuelle et nouvelle victoire dans le Tour de France mais des réserves sur son aptitude à triompher sur les Champs-Elysées.
Une fois le parcours dévoilé, à Paris, avant de s’éclipser pour un déjeuner au Palais de l’Elysée avec le chef de l’Etat, il avait laissé entendre que sa lutte avec Contador serait le grand intérêt de l’épreuve.
Cette semaine, à l’issue du Tour de Murcie, ou il n’a pas été convaincant notamment contre la montre, il s’est un peu plus livré au journal El Païs.
« J’ai 38 ans, a-t-il dit en substance. Alberto seulement 27 et il s’améliore d’année en année. La conjoncture n’est donc pas en ma faveur ».
C’est bien la première fois que l’Américain tient de tels propos. Armstrong, après un entraînement à Hawaï poursuivi en France sur la Côte d’Azur ou il possède une propriété, a dû se rendre compte que le poids des ans était une réalité. « Gagner le prochain Tour ou le perdre ne changera rien à ma vie », a-t-il en outre indiqué.
Incontestablement, Armstrong a changé ...
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