Trois semaines avant le départ du Tour, répétition générale pour le peloton du Critérium du Dauphiné qui s'élance de Grenoble, le dimanche 3 juin.
Trois semaines avant le Tour de France, le Critérium du Dauphiné réunit quasiment le même peloton. Et sur un terrain aussi difficile et spectaculaire. Mais il n’a pas la chance de bénéficier du même public, du même engouement, comme beaucoup d’autres épreuves internationales d’ailleurs : Paris-Nice, Tour de Romandie, Giro, Tour de Suisse, Vuelta notamment. Pour le cyclisme et aussi pour le grand public, le mois de juillet fait toute la différence.
Hors du Tour, rien n’est facile et il a fallu qu’ASO joue les samaritains pour assurer, en France, la survie de la « course au soleil » et de l’ex-Circuit des six provinces ». Non sans quelque remue-ménage à l’interne parmi ceux qui avaient foi en leur mission d’organisateurs mais accablés par la réalité économique.
Le Critérium du Dauphiné est toujours là avec son parcours musclé. Cette année encore, c’est un pur concentré de montagne, ce qui n’a pas rebuté les grandes stars du vélo, bien au contraire : les Evans, Wiggins, Andy Schleck, Nibali, Brajkovic, Toni Martin, Vinokourov, Menchov, Gilbert, Boasson-Hagen, les deux Sanchez, Cobo, Froome, Voeckler, Rolland, Chavanel et compagnie. Les mêmes qui tiendront la vedette un peu plus tard lors de la grand’ messe de l’été et des vacances.
Cadel Evans, le leader des BMC, vient y chercher la confirmation de sa forme retrouvée après un printemps en demi-teinte qui interroge onze mois après son triomphe à Paris. Au contraire, Wiggins, le vainqueur sortant, lauréat cette saison de Paris-Nice et du Tour de Romandie, y procédera aux derniers réglages avant d’aborder en favori le grand rendez-vous de Liège le 30 juin prochain. On attend aussi avec impatience de revoir à l’œuvre le cadet des Schleck, perdu de vue depuis plusieurs semaine, face à ceux qui seront ses adversaires directs au Tour. Mais aussi tous ceux qui, stoppés ou écartés provisoirement sur chutes ou maladies, renouent avec la haute compétition.
Qu’on le veuille ou non, le Critérium du Dauphiné reste une répétition générale, une revue d’effectifs, ce qui n’empêche pas les uns et les autres d’avoir de réelles ambitions personnelles. Son palmarès d’ailleurs est riche de noms prestigieux: Bobet, Anquetil, Poulidor, Ocana, Merckx, Thévenet, Hinault, Mottet, Indurain, Armstrong. Des coureurs très complets capables d’exprimer leur talent aussi bien contre la montre qu’en montagne. Il le faudra cette fois encore pour digérer un prologue de 5,7 kilomètres et un chrono de 53 km entre Villié/Morgon et Bourg-en-Bresse ainsi que trois étapes de montagne sur sept, avec au menu le Grand Colombier le vendredi vers Rumilly, le col de Plainpalais, la Colombière (1'613 m) et Joux-Plane (1'691 m) le samedi vers Morzine et encore le col de Cou, le Corbier et la remontée de la vallée d’Abondance pour l’arrivée à Chatel dimanche. Sans sous-estimer les six côtes de la 2ème étape entre Lamastre et Saint-Félicien.
Un programme pour tous les goûts qu’apprécieront différemment les principaux Français engagés, les Fedrigo, Le Mevel, Moncoutié, Coppel, Feillu, Sicard et Jeannesson en attendant de retrouver plus tard certains des protagonistes du Giro (Hesjedal, De Gendt, Rodriguez, Basso, Cunego, Gadret, Casar ?) et ceux en provenance du Tour de Suisse (Fränk Schleck, Cancellara, etc). Quand à Contador, il passera l’été 2012 devant sa télé !
Hors du Tour, rien n’est facile et il a fallu qu’ASO joue les samaritains pour assurer, en France, la survie de la « course au soleil » et de l’ex-Circuit des six provinces ». Non sans quelque remue-ménage à l’interne parmi ceux qui avaient foi en leur mission d’organisateurs mais accablés par la réalité économique.
Le Critérium du Dauphiné est toujours là avec son parcours musclé. Cette année encore, c’est un pur concentré de montagne, ce qui n’a pas rebuté les grandes stars du vélo, bien au contraire : les Evans, Wiggins, Andy Schleck, Nibali, Brajkovic, Toni Martin, Vinokourov, Menchov, Gilbert, Boasson-Hagen, les deux Sanchez, Cobo, Froome, Voeckler, Rolland, Chavanel et compagnie. Les mêmes qui tiendront la vedette un peu plus tard lors de la grand’ messe de l’été et des vacances.
Cadel Evans, le leader des BMC, vient y chercher la confirmation de sa forme retrouvée après un printemps en demi-teinte qui interroge onze mois après son triomphe à Paris. Au contraire, Wiggins, le vainqueur sortant, lauréat cette saison de Paris-Nice et du Tour de Romandie, y procédera aux derniers réglages avant d’aborder en favori le grand rendez-vous de Liège le 30 juin prochain. On attend aussi avec impatience de revoir à l’œuvre le cadet des Schleck, perdu de vue depuis plusieurs semaine, face à ceux qui seront ses adversaires directs au Tour. Mais aussi tous ceux qui, stoppés ou écartés provisoirement sur chutes ou maladies, renouent avec la haute compétition.
Qu’on le veuille ou non, le Critérium du Dauphiné reste une répétition générale, une revue d’effectifs, ce qui n’empêche pas les uns et les autres d’avoir de réelles ambitions personnelles. Son palmarès d’ailleurs est riche de noms prestigieux: Bobet, Anquetil, Poulidor, Ocana, Merckx, Thévenet, Hinault, Mottet, Indurain, Armstrong. Des coureurs très complets capables d’exprimer leur talent aussi bien contre la montre qu’en montagne. Il le faudra cette fois encore pour digérer un prologue de 5,7 kilomètres et un chrono de 53 km entre Villié/Morgon et Bourg-en-Bresse ainsi que trois étapes de montagne sur sept, avec au menu le Grand Colombier le vendredi vers Rumilly, le col de Plainpalais, la Colombière (1'613 m) et Joux-Plane (1'691 m) le samedi vers Morzine et encore le col de Cou, le Corbier et la remontée de la vallée d’Abondance pour l’arrivée à Chatel dimanche. Sans sous-estimer les six côtes de la 2ème étape entre Lamastre et Saint-Félicien.
Un programme pour tous les goûts qu’apprécieront différemment les principaux Français engagés, les Fedrigo, Le Mevel, Moncoutié, Coppel, Feillu, Sicard et Jeannesson en attendant de retrouver plus tard certains des protagonistes du Giro (Hesjedal, De Gendt, Rodriguez, Basso, Cunego, Gadret, Casar ?) et ceux en provenance du Tour de Suisse (Fränk Schleck, Cancellara, etc). Quand à Contador, il passera l’été 2012 devant sa télé !
Bertrand Duboux
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