" J’ai dû mal à faire le tri sur tout ce qui s’est passé pendant trois semaines. Aujourd’hui beaucoup de coureurs m’ont félicité dans le peloton, et me parlaient beaucoup plus de la victoire de l’Alpe d’Huez que du maillot blanc. Ce n’est pas une étape que j’ai gagné, c’est l’Alpe ! Je ne dis pas qu’elle est au-dessus des autres, mais je trouve qu’elle représente beaucoup. J’ai gagné devant Contador, mais je pense qu’il a fait beaucoup d’erreurs. S’il n’avait attaqué que dans la montée finale, il aurait certainement gagné.
Je savais que sur le Tour j’étais prêt à faire de belles choses. Il y a un mois, lorsque nous avons fait le point sur mes objectifs, j’ai dit que je voulais le maillot blanc. Jean-René (Bernaudeau) m’a dit que c’était très ambitieux, qu’il y avait quand même de très gros clients, comme Gesink ou Taaramae. Pendant un moment j’ai mis de côté cet objectif, puisque nous avions à défendre le Maillot Jaune de Thomas. Son Maillot Jaune a clairement rejailli sur toute l’équipe, c’est aussi ce qui m’a permis d’être à ce niveau.
Gagner le Tour de France ? Pourquoi pas. Mais je ne suis pas un surdoué du vélo. Je suis quelqu’un qui travaille énormément, et il est très difficile d’imaginer tous les sacrifices que je fais pour arriver où je suis maintenant. Je sais que je donnerai le maximum pour me fixer les plus hauts objectifs, et pour ne pas avoir de regrets le jour où j’arrêterai ma carrière. Et j’ai encore dix belles années devant moi ".
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