Inénarrable
Thomas Voeckler. Champion de France en titre, il traîne sa misère depuis le début
de ce Tour de France. On le voit toujours dans les dernières positions du
peloton. Une fois seulement, il tente de participer à une offensive sur la
route de Revel mais il rentre vite dans le rang. De son propre aveu, il est
fatigué, se demande ce qu’il fait dans le Tour ou il n’arrive pas à concrétiser
les espoirs placés en lui.
La veille même de cette étape de Bagnères-de-Luchon
il avoue son impuissance à dominer les éléments. Et puis, tout d’un coup le
compteur s’est débloqué. Voeckler a des jambes de feu. Il participe à l’échappée
décisive qui a eu du mal à se dessiner peu avant la fin de la deuxième heure de
course tant l’allure imprimée par les Saxo Bank en tête du peloton est rapide ...
A dix kilomètres du Port de Balès, dernière difficulté de la journée, Voeckler quitte le groupe d’échappés et file seul vers la victoire. Revêtu du maillot de champion de France, il obtient la cinquième victoire d’étape pour le cyclisme français dans ce Tour et ne manque pas « d’offrir sa victoire aux Français ». Une victoire appréciée par son manager Jean-René Bernaudeau, toujours à la recherche d’un partenaire pour la prochaine saison. C’est la deuxième victoire d’étape de Voeckler dans le Tour puis qu’après avoir porté plusieurs jours le maillot jaune en 2004, il l’avait emporté l’an dernier à Perpignan. Le cyclisme national est donc en fête. Ses coureurs savent exploiter la conjoncture dans laquelle se jette le Tour avec délices.
Derrière
Voeckler, le peloton est lui aussi confronté aux difficultés de l’ascension du
Port de Balès. A quatre kilomètres du sommet, Schleck, isolé, démarre. Dans un
premier temps, Vinokourov se lance à sa poursuite puis Contador accompagné de
Samuel Sanchez et de Menchov. Tout d’un coup, la roue arrière de Schleck se
cabre. Le luxembourgeois vient de « dérailler ». Sa chaîne quitte son
logement. Schleck pédale dans le vide. Vinokourov puis Contador, Sanchez et
Menchov le passe. Schleck met pied à terre. Seul, il remet la chaîne dans son
logement puis repart poussé par deux spectateurs. Il a perdu au moins cinquante
secondes. Contador et ses acolytes en profitent pour accélérer. Au sommet du
col, Schleck passe avec 21 secondes de retard. Voici la descente. Elle est
longue de 21 kilomètres, est très technique. Contador « fait »
la première partie avant de recevoir l’aide de Samuel Sanchez, remarquable
descendeur. Schleck, beaucoup moins virtuose dans les descentes tente de
limiter son retard mais il sort trop large des virages et hésite à prendre de
grands risques. Résultat à l’arrivée, Schleck cède son maillot jaune à Contador
pour 8 secondes. Les 31 secondes du matin sont effacées.
Alors
y-a-t-il polémique ?
Contador
a-t-il eu raison d’agir ainsi ? Il assure ne pas avoir vu Schleck mettre
pied à terre. Il assure qu’un saut de chaîne est fréquent dans le cyclisme.
Mais il n’en reste pas moins que cette attitude peu chevaleresque de l’espagnol
lui a valu sur le podium une bordée de sifflets. En d’autres circonstances, des
coureurs auraient temporisé. Ullrich, par exemple en 2003 avait attendu
Armstrong projeté à terre par la musette d’un spectateur.
Des
techniciens du cyclisme, des anciens coureurs tels Laurent Jalabert assurent
que le luxembourgeois a commis une faute. Une chaîne qui déraille se remet
facilement dans son logement pourvu que l’on agisse avec calme.
On
ressort alors les faits de l’étape de Spa ou les coureurs après la descente de
la Côte de Stockeu ont volontairement attendus les attardés sur décision de
Cancellara. Contador avait attendu ces attardés-là. Parmi eux, il y avait les
frères Schleck et pourtant l’espagnol roulait avec une roue privée de quelques
rayons. La belle entente Schleck-Contador semble brisée. Le luxembourgeois n’a
pas voulu à l’arrivée en rajouter. Il est d’un caractère lisse et entend le
rester malgré une conjoncture défavorable.
Il
va de soi que les étapes à venir seront placées sous le signe de la revanche.
Schleck ne va pas accepter ainsi sa défaite. Contador va lui tenter d’amplifier
son maigre avantage. L’étape suivante est celle du Centenaire du passage du
Tour dans les Pyrénées avec ses quatre monuments au programme. Peyresourde, Aspin,
Tourmalet et Aubisque.
C’est
l’étape au cours de laquelle les rancoeurs vont s’exprimer, pédales aux pieds.
Il n’y a aucun favori. Contador et Schleck ont autant d’atouts l’un que l’autre.
belle victoire de thomas mais la sportivité de contador est a revoir .
il n'a pas le charisme d'un grand champion tel que miguel indurain.
qu'andy shleck se reveille c'est tout ce que l'on demande!
Rédigé par : Fifi45500 | 20 juillet 2010 à 19:53
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Rédigé par : gta 5 pour Android | 12 novembre 2013 à 05:14