La
saison cycliste entame la deuxième partie de ses fastes. Après les « Flandriennes »,
celles des sentes pavées, des bergs, des tortilles voici venu le temps des «Ardennaises ».
C’est celui ou les classiques du calendrier international se disputent sur des
routes asphaltées, pas forcément plus larges que les sentes pavées mais assurément
plus confortables.
Les
coureurs étant devenus des spécialistes, les listes de départ vont prendre une
autre physionomie. Un grand nombre d’entre eux va maintenant observer une
courte période de repos pour laisser la place à ceux dont les grands tours
nationaux sont les vrais objectifs de la saison. C’est ainsi que l’on va revoir
Alberto Contador, Carlos Sastre, les frères Schleck, Cadel Evans et bien d’autres
encore si discrets, par nécessité depuis un peu plus de trois semaines.
La première de cette trilogie des classiques ardennaises est l’Amstel Gold race ...
du nom de la marque de bière qui la patronne. C’est une classique hollandaise
qui a lieu sur les routes escarpées du sud du Limbourg. Ce sera dimanche
prochain sa 45° édition.
L’Amstel
n’est pas encore un monument du calendrier. Sa date de naissance est toute fraîche
puisque la première édition de l’épreuve n’a eu lieu qu’en 1966. Cette année-là,
la course était longue de 300 kilomètres et s’était terminée par la victoire du
français Jean Stablinski dont le patronyme n’était pas encore francisé puisqu’il
s’écrivait Stablinsky.
La
particularité de cette épreuve est qu’elle tournicote sans arrêt autour de
Masstricht et emprunte à loisir toutes les montées qui se présentent et parfois
même plusieurs fois. C’est ainsi que cette année, sur un parcours long de 258
kilomètres on répertorie 25 montées dont trois fois celle du Cauberg, le point
le plus élevé de la province du Limbourg et au sommet de laquelle sera jugée l’arrivée.
Le
Cauberg n’est un monstre de l’escalade. C’est cependant le seul endroit de la
Hollande étroitement liée à l’histoire du cyclisme. Cette ascension longue de
1200 mètres avec un pourcentage de 5,8 % fut déjà utilisée à trois reprises
pour un Championnat du monde. En 1938 ( victoire de Marcel Kint ) puis en 1948
( victoire de Brick Schotte ) et enfin en 1979 ( victoire de Jan Raas ). Deux
arrivées du Tour de France y ont été jugées. En 1992 ( victoire de Gilles
Delion ) et en 2006 ( victoire de Matthias Kessler ).
La
course :
257,8
km de Massatricht à Valkenburg avec 25 montées dont le Keutenberg à 12 km de l’arrivée
et le Cauberg à trois reprises, la dernière pour l’arrivée.
Keutenberg :
700 m à 9,4 %
Cauberg :
1200 m à 5,8 %
Jean-Paul
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Oui c'est tous les ans la même chose,les sprinters s'effacent au détriment des coureurs des ardennaises et des coureurs de courses à étapes qui vont aprés les ardennaises se succéder.
Cancellara s'en est allé se reposer et c'est normal il y pensera en 2011 avec une préparation lui qui veut gagner les 5 monuments dont Lège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie.
Alors qui peut gagner ces classiques,et bien les Schleck d'abord et puis Gilbert qui a sauté Paris- Roubaix mais était hier encore à l'arrivée de la Flèche brabançonne et puis Valverde trés fort en ce moment.
C'est vrai ce n'est pas un monument mais son palmarès est fourni de grands champions et de toute façon elle n'est pas encore bien vieille par rapport aux autres centenaires ,mais elle a bien grandi.
Pierre
.
Pierre
Rédigé par : Ulm Pierre | 15 avril 2010 à 22:07