A l'arrivée de la quatrième étape, à Mende, le leader d'Astana a revêtu le maillot jaune de leader avec un avantage de 25’’ au classement général sur Alejandro Valverde.
Alberto Contador apprécie la montée de
Cette année les 1500 derniers mètres de l’ascension lui ont suffi pour remporter l’étape et prendre la première place du classement général. Contador a simplement accéléré et au train a lâché un à un tous ses adversaires parachevant ainsi un remarquable travail de sa formation au cours des 50 derniers kilomètres de l’étape.
Contador avait suscité de nombreuses questions après avoir été piégé par une bordure lors de la première étape puis avoir été victime d’une chute. Lui-même, à l’issue de cette étape laissait entendre que ses chances de victoire étaient grandement amoindries. Mais il ne faut jamais croire un coureur sitôt la ligne d’arrivée franchie, d’autant plus que le sur--lendemain, à l’arrivée à Aurillac, il prenait l’initiative au cours d’une ascension pas très méchante pour faire un peu de ménage autour de lui au classement général.
Contador a donc oublié les douleurs provoquées par sa chute. Il est redevenu efficace lorsque la course prend de la hauteur mais ce n’est pas encore le grand Contador, celui qui dans le dernier Tour de France faisait ce qu’il voulait ou ce qu’on lui laissait faire dans la montagne. Contador a encore beaucoup de temps devant lui pour s’améliorer et il devrait fournir le vainqueur final de l’épreuve. Il ne reste plus que trois jours de course pour atteindre Nice avec deux grosses étapes samedi et dimanche. L’adversité n’est pas résignée avec ses quatre Espagnols dans les cinq premiers du classement général (Contador, Valverde, Luis Leon Sanchez et Samuel Sanchez). Une demi-minute sépare le premier du cinquième. C’est peu mais Paris-Nice s’est souvent joué à la seconde près.
Contador a, en outre, à cœur de faire oublier sa fringale de l’an dernier qui lui avait coûté la victoire finale et des commentaires inappropriés d’Armstrong sur son manque d’expérience.
Une fois de plus les coureurs espagnols démontrent qu’ils n’ont pas beaucoup d’égal pour l’heure dans les épreuves à étapes d’une durée de huit jours.
Et les coureurs français dans ce contexte ?
Ils font un joli tour groupé mais seulement de la 11ème à la 20ème place du classement général. Voeckler est 11ème, Jean-Christophe Péraud 13ème, Jérôme Coppel 14 ème, Sylvain Chavanel, moins brillant que l’an dernier, est 17ème, Sandy Casar 18ème et Christophe Le Mevel 20°.
On est loin de l’euphorie à ce sujet.
Jean-Paul
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