Alors que la saison cycliste commence à prendre tournure, toutes les formations professionnelles ont chacune leur tour et en particulier les françaises exposé leurs objectifs pour la saison à venir.
L’élite (le Pro Tour) ne comprend plus que deux formations françaises : AG 2R
Etre absente du Pro Tour est un handicap. C’est ne pas avoir la certitude de pouvoir disputer toutes les grandes courses, celles ou l’on peut marquer le plus grand nombre de points. Protégées par un accord signé en 2008, Bbox et Cofidis sont assurées de prendre part au Tour de France, à Paris-Nice et au Dauphiné et sans doute à Paris-Roubaix et à Liège-Bastogne-Liège organisées elles aussi par ASO, mais leur participation à Milan-San Remo et au Tour des Flandres est incertaine. Pour d’autres épreuves, telles les espagnoles Tour du Pays Basque et Tour de Catalogne, cela dépendra du bon vouloir des organisateurs.
Saur-Sojasun est dans le même cas sauf pour le Tour puisque cette équipe n’est pas concernée par l’accord de 2008.
Etre absente du Pro Tour, c’est aussi l’impossibilité pour les managers de bâtir un calendrier de courses cohérent pour les coureurs et l’encadrement puisque dans bien des cas il faut attendre l’obtention d’une invitation de la part des organisateurs. Or, en ces temps de crise économique mondiale, lesdits organisateurs pour trouver leur financement font d’abord confiance aux équipes du Pro Tour et ensuite c’est un petit peu la loterie.
On comprend mieux dés lors pourquoi Eric Boyer pour Cofidis, Jean-René Bernaudeau pour Bbox et Stéphane Heulot pour Saur-Sojasun ont mis leurs coureurs devant leurs responsabilités en les incitant à se montrer sous leur meilleur jour dès le début de la saison. De plus Boyer et Bernaudeau ont un autre problème à résoudre, celui de leur sponsor. Bbox, après six ans de présence dans les pelotons, arrête sa collaboration à la fin de la présente saison et son remplaçant devra être connu avant le Tour. Quant à Cofidis, la poursuite de l’aventure sera décidée au cours du printemps.
Cofidis et Bbox ont fait confiance à des coureurs aguerris. Saur-Sojasun a pour sa part étoffé le « train » du sprinter Jimmy Casper en recrutant Cyril Lemoine et Ronny Martias rompus à ce genre d’exercice.
Pour les deux équipes françaises du Pro Tour, le discours est sensiblement le même. Il faut être présent dès le début de la saison.
Il est évident que la bonne tenue des coureurs français dans les grandes courses conditionne la participation au championnat du monde pour lequel l’an dernier il n’y avait que six coureurs français seulement présents sur la ligne de départ.
Dimanche, c’est l’ouverture de la saison en France avec le Grand Prix de
Jean-Paul
Si tu parles du vélodrome de Marseille ,j'avais été avec mon père à la premiére réunin, peut-être 1980 ? ou 1981 ?
En tout cas Bondue était bien présent ce jour là.
Pierre
Rédigé par : Ulm Pierre | 31 janvier 2010 à 17:17
Je rectifie un peu je parlai du vélodrome aux Olives je crois,une petite piste de 250 m je crois,cela n'a rien à voir ,tu parles du Stade Vélodrome toi.
Pierre
Rédigé par : Ulm Pierre | 31 janvier 2010 à 17:33
Oui je parle du vélodrome ou ont eu lieu les championnats du monde sur piste en 72 et dont la piste a été démolie pour faire de la place au football.
Rédigé par : JP BROUCHON | 01 février 2010 à 15:37
Merci Jean Paul,je ne me rappelais plus de Marseille en 72.Par contre l'année suivante j'étais en Espagne pour la piste en spectateur et me rappelle de H,Porter qui gagne la poursuite et il était impressionnant.
A bientôt.
Pierre
Rédigé par : Ulm Pierre | 01 février 2010 à 16:43