A tout seigneur, tout honneur : après Le Hinault paru l'an dernier, notre ami Jean-Paul Brouchon publie Le Poulidor (Editions Jacob-Duvernet), un album en hommage a celui qui a régné sur les pelotons de 1960 à 1977, celui qu'un sondage désignait, en 1978, comme le champion le plus populaire de tous les temps avec 48% des suffrages. Pourtant, Poupou, celui qu'on qualifiait d'"éternel second", a gagné les plus grandes courses, mais n'a jamais porté le maillot jaune. A 73 ans, il coule des jours paisibles dans son fief de Saint-Léonard-de-Noblat en Haute-Vienne et s'en échappe au mois de juillet pour endosser les couleurs (jaune !) du Crédit Lyonnais le temps du Tour. La preuve que la réputation de Raymond Poulidor ne s'est pas dévaluée...
Jean-Paul Brouchon apporte ici son témoignage sur celui qu'il a côtoyé si longtemps : le champion et désormais l'ami.
Il y a déjà eu un certain nombre d'ouvrages publiés sur Raymond Poulidor. Quelle est la particularité de celui-ci ?
Jean-Paul Brouchon : C'est un album avec la particularité qu'il commente des articles parus sur lui. Avec de nombreux documents inédits retrouvés à la Bibliothèque nationale de France, aux archives de Saint-Léonard, chez des collectionneurs ou chez ses anciens coéquipiers. Cela fait plus de dix ans qu'il en existe un, en Belgique, sur Eddy Merckx. Après celui consacré à Bernard Hinault qui a bien marché, je me suis dit : "Pourquoi pas lui ?"
Etes-vous tombé sur des perles rares ?
J.P.B : Des photos, bien sûr. Mais aussi des céramiques, notamment des assiettes, peintes et décorées par le meilleur ouvrier de la manufacture de porcelaine de Limoges et un stylo dont la pointe opposée à la mine représente la tête de Raymond Poulidor que j'ai déniché chez un collectionneur de l'Yonne. J'ai aussi retrouvé son premier maillot, celui qu'il portait en 1956 ou 1957 avant qu'il devienne professionnel.
Ces années-là, pensait-il qu'il deviendrait coureur professionnel ?
J.P.B. : Raymond avait choisi le vélo pour échapper aux travaux ingrats de la ferme familiale. Mais il devait alterner la présence à la ferme et la compétition. Il arrivait à courir trois ou quatre jours par semaine dans la Creuse et en Haute-Vienne ! Mais c'est seulement lorsqu'un cheval supplémentaire arriva dans l'exploitation qu'il se consacra presque exclusivement au vélo. Dans le même temps, il s'était rendu compte qu'il était possible de gagner sa vie en gagnant en un dimanche ce que ses parents gagnaient en un mois... Cela étant, quand, en 1959, il a rencontré Antonin Magne, son futur directeur sportif, qui passait ses vacances à Arcachon, il n'avait jamais dépassé les limites de son département à deux ou trois exceptions près !
Quelle est la première grande victoire qu'il a remporté ?
J.P.B. : Milan-San Remo en 1961 qu'il avait raté l'année d'avant parce qu'il n'avait pas de papiers d'identité !
La rivalité avec Jacques Anquetil était-elle une réalité ou une invention, alimentée par la presse et leur entourage ?
J.P.B. : Elle était bien réelle, dans la vie comme en course et elle a duré tout le temps où ils ont couru. Ils faisaient tout pour que l'autre perde, mais ils n'ont jamais triché; il n'y a jamais eu une seule entente entre eux en course. En plus, Anquetil n'admettait pas que Poulidor gagne plus que lui dans les critériums. Après, ils sont devenus les meilleurs amis du monde. Raymond Poulidor m'a dit un jour : "On a perdu dix ans d'amitié"...
Qu'est-ce-qui ce serait passé s'ils s'étaient retrouvés dans la même équipe ?
J.P.B. : Ca a failli arriver... Un jour, Raphaël Geminiani, le directeur sportif d'Anquetil, a rencontré Raymond Poulidor et lui a dit que "Jacques était vieillissant". La première réaction de Poulidor a été de demander : "Jacques est-il au courant ?". Quand le patron des cycles Mercier, son équipe, a été mis au courant, il a dit à Poulidor : "Si vous allez avec Anquetil, je ferme la maison"...
Quel est le meilleur souvenir que vous avez avec Raymond Poulidor ?
J.P.B. : Il y en a beaucoup évidemment. Je me souviens que je l'avais interviewé pour la radio à poil, dans sa baignoire ! Nous étions en direct, mais à l'époque, on pouvait entrer dans leurs chambres avec notre matériel. Daniel Pautrat, qui interviewait un autre coureur, nous avait dit : "Prouvez-le". "Attendez, on va faire des vagues", lui avait répondu Poupou en agitant ses bras dans la baignoire...
Propos recueillis par Philippe de La Grange
* "Le Poulidor". Avec Raymond Poulidor et Jean-Paul Brouchon. Editions Jacob-Duvernet. 24,95 €
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Rédigé par : voyance par telephone | 25 novembre 2013 à 03:32