Sa personnalité, comme l'endroit où on a retrouvé son corps (une chambre d'hôtel), font indéniablement penser à la fin de Marco Pantani : le cycliste belge Frank Vandenbroucke, 34 ans, est mort alors qu'il passait des vacances au Sénégal. Et comme pour, Pantani, on parle d'un oedème...
Considéré comme le possible successeur d'Eddy Merckx, Franck Vandenbroucke avait débuté sa carrière en 1994 sous le maillot de l'équipe Lotto et avait connu une dizaine d'équipes - et non des moindres - parmi lesquelles Quick Step, Lampre, Cofidis... Il avait remporté la plupart des grandes classiques belges comme Gand-Wevelgem (en 1998) et Liège-Bastogne-Liège (en 1999), mais aussi Paris-Nice (en 1998). Ces victoires marquent l'apogée du coureur belge en qui on voit "le" grand champion de cette génération.
Puis son nom apparaît à la rubrique des faits-divers plus qu'à celle des sports et Franck Vandenbroucke devient l'enfant terrible du cyclisme belge : affaires de dopage (notamment la plus retentissante autour de Bernard Sainz, alias le Dr Mabuse, pour laquelle il est suspendu six mois après qu'on ait retrouvé des produits interdits chez lui), problèmes d'ordre privé (divorces), deux tentatives de suicide.
Cependant, si l'on en croit ses récentes déclarations, Franck Vandenbroucke - qui courait jusqu'à la fin de cette saison sous les couleurs de la formation Continental Cinelli - souhaitait reprendre la compétition au plus haut niveau et avait même demandé à Aldo Sassi, entraîneur de Yvan Basso, de le remettre en forme.
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