Par Jean-Paul Brouchon
Voici un Tour de France bien découpé. Certes, la Bretagne est absente, de même que le Nord, mais la Bretagne a connu l’an dernier les fastes du Tour (parti de Brest) et pour le Nord, ce sera pour l’année prochaine avec le départ en Hollande. Le Tour devant obéir à certaines règles (pas plus de 4000 km, deux jours de repos, en particulier) et comme il n’est pas possible de déplacer les montagnes on peut affirmer que le Tour 2009 est bien découpé.
Prenons pour seul exemple le première semaine.
Voici d’abord une étape contre la montre pour commencer, car c’est une véritable étape avec ses 25,5 km et l’ascension de la Côte de Beausoleil. C’est le type parfait d’une solide entrée en matière. Les candidats à la victoire finale devront s’y dévoiler. Contador est favori et imaginez-vous un seul instant Armstrong ne donnant pas le meilleur de lui-même ? Assurément impossible. La lutte de prestige, que l’on veut nous cacher entre les deux leaders d’Astana, sera présente au su et au vu de tous. Et Leipheimer, le coureur le plus aérodynamique du peloton, croyez-vous qu’il va se laisser faire comme cela ? Sûrement pas. Il en est de même pour Carlos Sastre et Cadel Evans. Seul des candidats à la victoire finale Andy Schleck perdra, à mon avis, un peu de temps ...
Les jours suivants ne sont pas de tout repos. Il y a un parcours accidenté pour rejoindre Brignoles, une étape presque plate pour aller à La grande Motte, mais le lendemain, le 7 juillet, c’est encore un théâtre de grande explication avec l’étape contre la montre par équipes (39 km). Les Columbia sont les meilleurs actuellement dans ce genre d’exercice. Il importe pour les autres équipes de perdre un minimum de temps, car la victoire dans cette étape donne une renommée importante aux vainqueurs.
Suit une étape plate puis une autre au relief accidenté le long du bord de mer et nous voici déjà au pied des montagnes avec l’arrivée à Andorre-Arcalis. Une grande étape avec, en particulier, deux cols de troisième catégorie, un de première catégorie et une arrivée en hors catégorie à 2240 mètres au-dessus du niveau de la mer.
C’est-à-dire que la première semaine de course n’aura pas encore été terminée que déjà se profile la haute montagne. Et ce n’est pas fini car les deux journées suivantes, jusqu’à Tarbes offrent des reliefs aptes aux grandes offensives. On comprend mieux dès lors pourquoi tous les candidats à la victoire finale ont si bien peaufiné leur condition physique, ont si bien reconnu les cols qu’ils vont devoir escalader. En ce début de Tour, le répit sera rare. Il se peut qu’il soit le plus passionnant de ces dernières années en raison d’un découpage intelligent destiné à maintenir le suspense le plus total. Et pourquoi pas jusqu’au Ventoux, la veille de l’arrivée ?
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Rédigé par : Susan | 13 novembre 2013 à 21:20