Par Jean-Paul Brouchon
Tom Boonen, le grand favori, remporte Paris-Roubaix après avoir dominé la course dans les secteurs stratégiques les plus importants du parcours. Etonnement lucide, sûr de lui, conscient de sa parfaite connaissance de l’épreuve et de tous ses pièges, Boonen a porté une première violente attaque ...
dans le secteur pavé de Mons-en-Pevèle (difficulté maximum) à 50 km de l’arrivée après avoir auparavant secoué le peloton et l’avoir écrémé dans la célèbre trouée de Wallers Aremberg.
Réduit à cinq sous les coups de boutoir de Boonen, le groupe de tête sous la conduite du belge abordait ensuite le secteur du Carrefour de l’Arbre, à vingt km de l’arrivée. Dans ce secteur, l’espagnol Flecha manquait un virage par manque de lucidité et entraînait dans sa chute les belges Hoste et Van Summeren et retardait quelque peu l’italien Pozatto. Un peu plus loin, dans le sillage de Boonen qui menait un train d’enfer, le Norvégien Hushovd manquait un virage et tombait. Boonen était désormais seul en tête. Pozatto, à 10 secondes, ne rejoindra jamais Boonen.
Sylvain Chavanel et Frédéric Guesdon ont été les deux français les plus en vue. Chavanel, comme prévu a porté une attaque dans un secteur stratégique, mais par manque d’expérience s’est porté en tête de la course beaucoup trop loin de l’arrivée. Quant à Frédéric Guesdon, pour sa dernière participation à l’épreuve à l’âge de 37 ans, il termine à la 13ème place Une fois de plus son courage et son opiniâtreté sont à louer.
Jean-Paul Brouchon
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