Cyclisme Info par Jean-Paul Brouchon

La revanche de Sylvain Chavanel

Le cyclisme aime les belles histoires. Celle écrite par Sylvain Chavanel sur la route de Spa ne va pas tarder à entrer dans celle du Tour.

Chavanel, il y a un peu plus de deux mois, fait une lourde chute au cours de Liège-Bastogne-Liège. Aux abords de l’arrivée, il percute la voiture d'un directeur sportif qui a eu la malencontreuse idée de piler juste devant lui. On le relève atteint d’une grave fracture à la base du visage. Il perd connaissance, est transporté dans l’hôpital le plus proche ou il reste trois jours en observation. Un avion sanitaire le ramène chez lui à Châtellerault où le verdict est sans appel. Pas question de remonter sur son vélo avant deux mois. Quant à la suite de sa carrière on attendra de prendre une décision suivant l’évolution de la guérison. Deux mois plus tard, Chavanel est au départ du Tour de Suisse. Son comportement est sans éclat. Après bien des discussions avec son équipe et le corps médical, il est incorporé dans la formation Quick Step du Tour de France ...

Tour 2010 : le classement de la deuxième étape

Lundi 5 juillet - Bruxelles-Spa - 201 km

1) Sylvain Chavanel (Quick Step) en 4h40'48"
2) Maxime Bouet (AG2R La Mondiale) à 3'56'
3) Fabian Wegmann (Milram) mt
4) Robbie Mc Ewen (Katusha) mt
5) Christian Kness (Milram) mt
6) Jurgen Roelandts (Omega Pharma) mt
7) Thor Hushovd (Cervelo) mt
8) Linus Gerdemann (Milram) mt
9) Matthieu Ladagnous (FDJ) mt
10) Bernhard Eisel (HTC - Columbia) mt

Tour de France : Claire Pedrono vous présente l'ardoise !

Cette jeune fille a été choisie pour être l’ardoisière de la Grande Boucle. C’est la première fois qu’une femme officie à ce poste stratégique où elle est chargée de communiquer les écarts aux coureurs.

 

« On m’aurait mis dans un gros nounours à balancer des crayons au public, j’aurai été ravie : cela fait quatre ans que je postule à un emploi sur le Tour. » La chance sourit toujours aux audacieux. Claire Pedrono est de cette race-là. Au début de l’année, Christian Prudhomme, le directeur du Tour, vient donner une conférence dans le Morbihan, sa terre d’élection (elle est née à Auray). Elle se jette à l’eau : « Si ce n’est pas là, ça ne sera jamais. J’ai pris mon courage à deux mains, je lui ai expliqué mon cas et je lui ai donné mon CV, raconte Claire Pedrono. Un peu plus tard, Laurent Bezault, l’un de ses adjoints, m’a contacté et m’a parlé du poste d’ardoisière. »
Abandonner n’est pas dans les gênes de cette championne qui s’est classée 4^ème au Championnat de France de cyclisme sur piste en 2002 et qui peut avaler « 100 bornes » à l’entraînement. « Mon père a toujours aimé le vélo, j’ai un frère compétiteur, j’allais le voir courir. Et un jour, j’ai eu le virus. J’ai participé à la Grande Boucle  féminine 2005, mais je n’ai rien fait de sensationnel : j’ai chuté le deuxième jour dans une descente de col et je n’étais pas loin du ravin. C’était très dur, mais j’ai été jusqu’au bout : je n’aurai jamais abandonné », insiste-t-elle.

Claire Pedrono, petite brune piquante de 25 ans, au caractère bien trempé et au CV bien garni (Bac + 5 et master finance) est donc la première femme de toute l’histoire de la Grande Boucle à tenir le rôle d’ardoisier, engoncée dans la combinaison jaune du Crédit Lyonnais, juchée à l’arrière d’une grosse moto qui se faufile très rapidement (avec parfois des pointes à 140km/h !) dans la cohorte des coureurs, des suiveurs et des officiels dans un bruit infernal. En trois semaines, elle va avaler 3596 km avec le peloton ! Un univers d’hommes – bannies par Henri Desgranges, les premières femmes à suivre le Tour furent trois journalistes de « L’Humanité », en 1935 - qui ne l’émeut nullement : « Cela ne m’impressionne pas du tout : j’ai été éduquée et je me suis construite dans ce milieu macho, ça fait douze ans que ça dure. »

Claire Pedrono a découvert le job et le milieu pro au Tour de Picardie au mois de Mai où on l’a testé. Examen réussi : « Je ne fais pas de moto, mais j’aime la vitesse et je n’ai pas du tout peur. On m’a seulement conseillé de bien attacher l’ardoise à mon poignet pour ne pas la perdre, de bien marquer les numéros de dossards et d’écrire lisiblement. » Et de bien tendre l’oreille à l’écoute de « Radio Tour » qui transmet les temps. « Après, c’est à mon entière discrétion d’aller et venir et de brandir mon ardoise au peloton ou aux échappés. »

Le 30 juin, sans états d’âme, ni appréhension, elle a quitté la banque qui l’employait pour rejoindre la ligne de départ, à Rotterdam. « Je pars l’esprit tranquille, je ne me tracasse pas du tout. Mon avenir ? On verra après le Tour », dit-elle, sûre et confiante dans son avenir. Aujourd’hui, il n’y a que le Tour qui compte. Ses favoris ? « Je n’en ai pas. J’aime les caractères audacieux et qui se démarquent comme ces courageux qui font la course devant et qui se font reprendre deux minutes avant l’arrivée. » Sûr que Claire Pedrono sera dans leur roue…

 

Philippe de La Grange

Tour 2010 : des plaies et des bosses à Bruxelles

Au cours de la première étape entre Rotterdam et Bruxelles, trois chutes sont survenues dans les derniers kilomètres. De nombreux coureurs - et non des moindres - en ont été les victimes : Leipheimer, Basso, Millar, Ivanov, Roche, Ballan, Devenyns, Rohregger, Verdugo, Freire, Lorenzetto... qui présentent, selon le communiqué médical, "des plaies et contusions multiples".
Le sort de Adam Hansen (HTC-Columbia), ("traumatisme de l'épaule gauche") et de Juan José Oroz (Euskaltel-Euskadi), ("traumatisme du poignet droit") est plus incertain : tous les deux doivent passer des radiographies.
Le jury des commissaires précisent dans leur communiqué du jour que : "Les coureurs qui ont été victimes ou attardés par ces chutes ont été crédités du temps du vainqueur au classement général après le 1ère étape". (Article UCI 2.6.027). Ce n'est que justice...

Mark Cavendish, toujours le "bad boy" du peloton

L’italien Alessandro Petacchi a remporté à l’issue d’un sprint massif, à Bruxelles, la première étape du Tour de France mais les regards se tournent une nouvelle fois vers le britannique Mark Cavendish. Ce dernier - à  moins de deux kilomètres de l’arrivée alors que le « train » de sa formation Columbia se mettait en place pour le lancer vers la ligne - déviait de sa ligne lors d’un virage en épingle et entraîna dans sa chute Freire et Lorenzetto. Le peloton était désorganisé. Mille mètres plus loin, une nouvelle chute, puis une troisième projettèrent à terre plus de cinquante concurrents. Seuls trente coureurs disputèrent le sprint. Petacchi, l’un des vétérans du peloton l’a emporté devant Renshaw et Hushovd. Le français Mathieu Ladagnous a pris la cinquième place ...

Tour 2010 : le classement de la première étape

Dimanche 4 juillet - Rotterdam-Bruxelles 223,500 km

1) Alessandro Petacchi (Lampre) en 5h09'38"
2) Mark Renshaw (HTC - Columbia) mt
3) Thor Hushovd (Cervelo Test Team) mt
4) Robbie Mc Ewen (Katusha) mt
5) Matthieu Ladagnous (FDJ) mt
6) Daniel Oss (Liquigas) mt
7) Jose Joaquim Rojas (Caisse d'Epargne) mt
8) Christian Kness (Team Milram) : mt
9) Ruben Perez Moreno (Euskaltel-Euskadi) mt
10) Jurgen Roelandts (Omega Pharma-Lotto) mt

Tour 2010 : le classement général

1) Alberto Contador (Astana) en 91h58'48"

2) Andy Schleck (Saxo Bank)  à 39"

3) Denis Menchov (Rabobank) à 2'01" 

4) Samuel Sanchez (Euskaltel -Euskadi) à 3'40"

5) Jurge Vann Den Broeck (Omega Pharma-Lotto) à 6'54"

6) Robert Gesink (Rabobank) à 9'31"

7) Ryder Hesjedal (Garmin-Transitions) à 10'15"

8) Joaquim Oliver Rodriguez (Katusha) à 11'37"
9) Roman Creuziger (Liquigas-Doimo) à 11'54"

10) Christopher Horner (Team Radioshack) à 12'02"

 

Le premier Français, John Gadret (AG2R La Mondiale), est 19 ème à 24'04"

Prologue du Tour de France : Cancellara sans surprise

Une fois de plus le suisse Fabian Cancellara (Saxo Bank) s’est imposé dans une épreuve contre la montre, en l’occurrence le prologue du Tour de France, devant une foule estimée à 600 000 spectateurs. C’est la 37ème victoire du suisse dans ce genre d’exercice.

 

Cancellara, sur une route partiellement asséchée après un orage, a dominé l’épreuve sans jamais donner le moindre signe de fatigue. Dix secondes lui ont suffi pour tenir à distance le jeune allemand Tony Martin (HTC Columbia) qui a longtemps occupé la première place provisoire du classement et a finalement terminé à la deuxième place ...

Tour de France 2010 : le classement du prologue

Samedi 3 juillet - Rotterdam-Rotterdam : 8,900 km

1) Fabian Cancellara (Saxo Bank) en 10'00"48'
2) Tony Martin (HTC-Columbia) à 10"
3) David Millar (Garmin Transitions) à 20"
4) Lance Armstrong (Radioshack) à 22"
5) Gerint Thomas (Sky) à 23"
6 Alberto Contador (Astana) à 27"
7) Tyler Farrar (Garmin Transitions) à 28"
8) Levi Leipheimer (Radioshack) mt
9) Edvald Boasson Hagen (Sky) à 32"
10) Linus Geredemann (Milram) à 35"

Le premier Français, Damien Monier (Cofidis) est 38 ème, à 47"

Tour 2010 : les Français à la traîne

Ils seront donc 35 coureurs Français au départ du Tour de France. C’est peu comparativement aux 198 partants, mais la mondialisation est passée par là et a considérablement affaiblie certains pays tel le nôtre. Des représentants de nations qui n’avaient du cyclisme qu’une vue lointaine sont venus grossir les rangs des équipes professionnelles et écarter ainsi les plus faibles. Cela a commencé lorsque les Australiens, à l’initiative de Phil Anderson, ont considéré que le cyclisme se pratiquait aussi sur la route et pas uniquement sur piste. Puis certains Américains, en particulier du Colorado, sont venus et enfin la chute du Mur de Berlin a considérablement ouvert les frontières à ceux qui jusqu’alors étaient considérés comme des athlètes d’Etat et non des professionnels déguisés en amateurs.

35 coureurs français donc au départ du Tour. Parmi eux, disons-le tout net, il n’y a pas une chance sur 1000 pour que l’un d’entre eux soit sur le podium final.

La génération actuelle est bonne, sans plus, mais elle ne peut engendrer de vainqueurs du Tour. La génération suivante s’annonce meilleure avec Sicard et Le Bon, mais à leur âge Hinault et Fignon avaient déjà fait mieux. Il faut donc s’armer de patience et souscrire à l’affirmation de Cyrille Guimard «  On ne connaît pas encore le nom du futur vainqueur français du Tour mais peut-être connaît-on ses parents ».

Dans cette conjoncture, il reste pour les coureurs français une place dans les dix premiers et quelques succès d’étapes.

Alors place à ceux qui doivent « jouer la gagne » dans certaines étapes. Place aux baroudeurs. Place aux Voeckler, Fedrigo, Pineau, Casar (notre photo), Riblon, Dumoulin. J’en oublie fort heureusement. Mais la lutte sera dure. Il faudra se faire une place dans un contexte particulièrement relevé avec cette bagarre frontale Armstrong-Contador dès la première étape en ligne et tous ceux qui entendent tirer avant les autres les marrons du feu.

En ce début de Tour faisons donc profil bas pour les coureurs français. La victoire n’en sera que plus belle.

 

Jean-Paul

 

Autour du Tour

Gérard Holtz renoue avec la moto de ses débuts. Non content d'animer chaque jour L'avant Tour, à 13h50, et L'après Tour, à l'arrivée de l'étape jusqu'à 18h45, le journaliste est très heureux d'enfourcher, de temps en temps la moto 1, celle qui se trouve à l'avant de la course, dont le titulaire est d'habitude Laurent Jalabert. Explication : Laurent Fignon étant obligé de s'absenter pour suivre des séances de chimiotéraphie, Laurent Jalabert prendra sa place pour commenter le direct avec Thierry Adam et Gérad Holtz prendra la sienne sur la moto. Et le tour sera joué...

Nathalie Simon, en rupture d'émission télé, remettra chaque matin au village départ "Le Prix Ricoré de la bonne humeur" à l'équipe "qui se sera illustrée par son esprit sportif, son humour et sa convivialité". Le jury qu'elle préside est composé de Joop Zootemelk, vainqueur du Tour 1980, d'un journaliste de la presse écrite et d'un représentant de Ricoré.

Cécile de Minibus, co-animatrice, avec Jean-Marc Morandini, de Morandini ! sur "Direct 8", arpente à Rotterdam la permanence et la salle de presse avec assiduité. Puis elle reviendra sur le Tour dans les étapes de montagne. Avec son équipe de tournage, elle réalise et produit un documentaire de 90' sur les coulisses du Tour qui sera diffusé en octobre sur "Direct 8", bien sûr !

Malika Ménard, Miss France 2010, remettra Le 14 juillet - à l'arrivée de l'étape Chambéry-Gap - et le 20 - à celle de Bagnères-de-Luchon-Pau -, le "Prix Brandt de la Combativité" attribué chaque jour par un jury composé de Jean-François Pescheux, directeur des compétitions ASO, Bernard Hinault, Laurent Jalabert, Jacky Durand (Eurosport), Thierry Adam, Christian Ollivier (RTL), Jean Montois (AFP) et Philippe Bouvet (L'Equipe). Ce prix récompense à l'issue de chaque étape le "Combattif" du jour qui empoche 2000 euros.

Jean-Paul Ollivier, commentateur du Tour pour France Télévisions, a publié 70 ouvrages sur le cyclisme ! Il est aussi un admirateur inconditionnel du Général De Gaulle a qui il a consacré 9 livres. Le 29 septembre, il sortira De Gaulle les 12 garçons d'honneur (Editions du Rocher), un récit sur les douze jeunes qui, le 12 novembre 1970, portèrent le cercueil du général jusqu'à sa dernière demeure. "A travers leurs témoignages, résume-t-il, ce sera l'occasion d'évoquer l'histoire de Colombey-les-deux-Eglises".

La caravane pblicitaire a 80 ans. Elle fut créée en 1930 par Henri Desgrange qui invita les grandes enseignes commerciales du pays a participer à une "réclame ambulante". Le chocolat "Menier", le cirage "Le Lion Noir", le réveil "Bayard", "La Vache qui rit", les biscottes "Deft", les costumes "Esders", les montres "Noveltex" constituèrent la première caravane du Tour. En 2010, pour ce 80 ème anniversaire, 160 véhicules (qui se succèdent sur 15 kilomètres) assurerront l'animation pendant 45 minutes et les 31 marques présentes cette année distribueront 12 millions de cadeaux !

"Digital", une chaîne de 140 magasins d'électroménager, devient le parrain du classement par équipes qui, depuis deux ans, n'avait plus de partenaire depuis qu'Antargaz avait déclaré forfait.

P.L.G.

 

 

 

Le Tour 2010 en chiffres

Après Amsterdam (1954, le premier départ à l'étranger), Scheveningen (1973), Leiden (1978) et 's Hertogenbosch (1996), c'est la cinquième fois que le Tour part de Hollande. 
2 coureurs néerlandais ont remporté le Tour : Jan Janssen en 1968 et Joop Zoetemelk en 1980.
La distance totale du Tour 2010 est de 3642 km.
L'étape la plus longue du Tour - 227,5 km entre Montargis et Gueugnon - se déroule le vendredi 9 juillet.
59 km, c'est la distance totale des deux contre-la-montre (8 km pour le prologue de Rotterdam et 51 km entre Bordeaux et Pauillac, la veille de l'arrivée), l'un des  plus courts kilométrages de l'exercice en solitaire depuis 1947, année de son introduction systématique.
Il y a 23 cols ou arrivées en altitude dont 12 dans les Pyrénées dont le Tour fête le centenaire de la première ascension en 1910. Le Col du Tourmalet (2115 m) sera franchi deux fois (le 20 et 22 juillet).
13,2 km, c'est la distance que parcourera le peloton sur les pavés du Nord (sept secteurs à Ormeignies, Hollain, Rongy, Sars-et-Rosières, Tilloy-lez-Marchiennes, Wandignies-Harmage, Haveluy) dans la troisième étape entre Wanze et Arenberg, le mardi 6 juillet.
11 villes départs ou arrivées sont inédites : Arenberg Porte du Hainaut, Bourg-de-Péage, Bourg-les-Valence, Gueugnon, Longjumeau, Pamiers, Pauillac, Sisteron, Station des Rousses, Tournus, Wanze (Belgique).
198 coureurs de 22 équipes (de 9 coureurs) prennent le départ.
3,2 millions d'euros seront attribués dont 450 000 euros au vainqueur du classement général.
12 à 15 millions de spectateurs sont attendus sur les routes du Tour.
118 chaînes de télévision sont présentes pour retransmettre l'événement dans 186 pays.
En comptant les membres de l'organisation, des groupes sportifs, des médias, des partenaires, des prestataires et de la caravane publicitaire, la caravane du Tour compre 4500 personnes et 2400 véhicules.
Pour accueillir l'arrivée ou le départ du Tour, une ville doit débourser 45 000 euros. Et 145 000 si elle souhaite être les deux à la fois.
12 millions de cadeaux seront distribués par la caravane publicitaire qui fête cette année ses 80 ans.

Sélection : Philippe de La Grange

Tour 2010 : les huit candidats à la victoire

Si l’on écoute les uns et les autres, ils sont un peu plus d’une dizaine à pouvoir prétendre à la victoire finale dans le Tour de France. Alberto Contador estime, lui, qu’il y a douze coureurs capables cette année de gagner le Tour. Pour ma part, je retiens huit noms.

Tour de france 2010 : Le parcours en vidéo

L'édition 2010 du Tour de France s'élancera ce samedi 3 juillet depuis Rotterdam.
Découvrez son parcours en vidéo !

Les équipes françaises du Tour de France

Française des Jeux

 

Dans cette formation on visera le classement général pour Sandy Casar et Christophe Le Mevel. Aucun sprinter n’a été sélectionné ce qui donne du champ libre pour certains  lors des étapes de plat.

 

Sandy Casar

Rémy Di Gregorio

Anthony Geslin

Mathieu Ladagnous

Christophe Le Mevel

Anthony Roux

Jérémy Roy

Benoît Vaugrenard

Tous de nationalité française

Wesley Sulzberger (Australie)

 

 

Cofidis

 

Equipe sans surprise qui visera avant tout les victoires d’étapes

 

Stéphane Augé

Samuel Dumoulin

Julien El Fares

Christophe Kern

Sébastien Minard

Amaël Moinard

Damien Monier

Rémi Pauriol

Tous de nationalité française

Rein Taramae (Estonie)

 

 

AG 2R La Mondiale

 

Nicolas Roche est le leader de cette formation qui enregistre le retour de Nocentini, maillot jaune l’an dernier mais victime d’une terrible chute en début de saison  (fracture tibia-péroné).

 

Maxime Bouet (France)

Dimitri Champion (France)

Martin Elmiger (Suisse)

John Gadret (France)

David Le Lay (France)

Lloyd Mondory (France)

Rinaldo Nocentini (Italie)

Christophe Riblon (France)

Nicolas Roche (Irlande)

 

 

BBOX Bouygues Telecom

 

L’équipe est articulée autour de Voeckler, Fedrigo et Rolland. Elle vise surtout des victoires d’étapes.

 

 

Anthony Charteau

Pierrick Fedrigo

Cyril Gautier

Pierre Rolland

Mathieu Sprick

Sébastien Turgot

Thomas Voeckler

Nicolas Vogondy

Tous de nationalité française

 Yukiya Arashiro (Japon)

Les sélections du Tour 2010 (Suite)

Astana

Après les pénibles situations crées l’an dernier au sein de cette formation, le nouveau manager, Yvon Sanquer a choisi pour entourer son leader Alberto Contador des hommes d’expérience et de confiance. A commencer par Noval, plus fidèle ami de Contador écarté l’an dernier par Bruyneel et Armstrong en raison de cette fidélité. Vinokourov revient sur le Tour, trois ans après son exclusion pour dopage. Il a promis de faire allégeance à Contador qui sera aidé en montagne par Vinokourov, De La Fuente et Tiralongo.

Ancien vainqueur du Tour, Oscar Pereiro n’a pas été retenu.

Alberto Contador (Espagne)

David De La Fuente (Espagne)

Andriy Grivko (Ukraine)

Jesus Hernandez (Espagne)

Maxim Iglinsky ( Kazakhstan )

Daniel Navarro (Espagne)

Benjamin Noval (Espagne)

Alexandre Vinokourov (Kazakhstan)

 

Garmin

Deux objectifs pour cette équipe : le classement général avec Vande Velde et les victoires d’étapes avec Farrar. David Millar fait partie du groupe ainsi que Zabriskie. Tous deux ont la particularité d’avoir porté le maillot jaune à l’issue d’une première étape.

Julian Dean (Nouvelle-Zélande)

Tyler Farrar (USA)

Ryder Hesjedaal (Canada)

Robbie Hunter (Afrique du Sud)

Martijn Maaskant (Hollande)

David Millar (Grande Bretagne)

Johan Van Summeren (Belgique)

Christian Vande Velde (USA)

David Zabriskie (USA)

Katusha

Vladimir Karpets est le leader de l’équipe. Joaquim Rodriguez jouera sa carte presonnelle en montagne. A notre le retour du sprinter McEwen qui fêtera sa onzième participation.

Pavel Brutt (Russie)

Sergey Ivanov (Russie)

Joaquim Rodriguez (Espagne)

Vladimir Karpets (Russie)

Robbie Mc Ewen (Australie)

Alexander Kolobnev (Russie)

Stijn Vandenbergh (Belgique)

Eduard Vorganov (Russie)

Alexandr Pliuschin (Russie)

BMC

Le champion du monde Cadel Evans est le leader unique de cette équipe. La qualité des coureurs sélectionnés est supérieure à celle du Giro où Evans avait pris la cinquième place. Cette formation n’a qu’un seul objectif : le maillot jaune à Paris pour Cadel Evans. A noter la quinzième participation de George Hincapie.

Alessandro Ballan (Italie)

Brent Bookwalter (USA)

Marcus Burghardt (Allemagne)

Cadel Evans (Australie)

Mathias Frank (Suisse)

George hincapie (USA)

Karsten Kroon (Hollande)

Steve Moraboti ( Suisse )

Mauro Santabrogio (Italie)

 

 

Caisse d'Epargne

 

Luis-Léon Sanchez est le leader de cette formation. Juan Mauricio Soler, meilleur grimpeur du Tour 2007 n’est pas sélectionné.

 

Imanol Erviti (Espagne)

Ivan Gutierez (Espagne)

Vasil Kiryenka (Biélorusse)

Christophe Morau (France)

Mathieu Perget (France)

Ruben Plaza (Espagne)

Jose Joaquim Rojas (Espagne)

Luis-Leon sanchez (Espagne)

Rui Costa (Portugal)

 

 

Lampre

 

Equipe composée de cinq néophytes. On croît toujours aux chances de Damiano Cunego en montagne.

 

Grega Bole (Slovénie)

Damiano Cunego (Italie)

Mauro Di Dalto (Italie)

Francesco Gavazzi (Italie)

Danilo Hondo (Allemagne)

Mirco Lorenzetto (Italie)

Adriano Malori (Italie)

Alessandro Petacchi (Italie)

Simon Spilak (Slovénie)

 

 

 

Les premiers forfaits

Tom Boonen (Quick Step), souffrant du genou ne participera pas au Tour. Il n’a pas défendu non plus son titre national. Après un repos de quinze jours, Boonen va se recentrer sur les épreuves de fin de saison sans doute sur La Vuelta et le Championnat du monde.

Heinrich Haussler (Cervelo) déclare lui aussi forfait. Vainqueur l’an dernier de l’étape Vittel-Colmar, il est tombé une première fois lors du Tour d’Algarve puis une deuxième fois lors du Tour de Suisse (chute provoquée par Cavendish). Il ne s’est jamais remis et souffre toujours du genou.

Championnat de France : Voeckler concrétise la supériorité de Bbox Telecom

Le championnat de France de cyclisme sur route est une épreuve d’un jour, celle à l’issue de laquelle le vainqueur n’est pas forcément le meilleur du peloton mais le meilleur de la journée. Avec Thomas Voeckler, le cyclisme national, qui a tant de peine à se montrer dans les très grandes épreuves, possède un remarquable ambassadeur.

Au cours de ce Championnat disputé sous la canicule, en Vendée, Voeckler a su avec habilité et même malice jouer avec tous les atouts de sa formation Bbox. Celle-ci évoluait à domicile. Dans cette région où le cyclisme est très populaire, tout le monde se connaît, a fréquenté les mêmes écoles qu’elles soient celles de la République ou celles de l’enseignement religieux. Tout le monde a suivi les efforts des uns et des autres dans les différentes compétitions sportives depuis la section Sports-Etudes de La Roche-sur-Yon jusqu’au professionnalisme.
Thomas Voeckler est issu de cette filière. Arrivé à l’âge de 17 ans en Vendée, après avoir à deux reprises traversé l’Atlantique à la voile avec son père trop tôt disparu en mer, Voeckler devient vite le meilleur athlète du lycée. Il intègre naturellement Vendée U, la réserve professionnelle de Jean-René Bernaudeau, voulue et conçue Jean-René avec l’aide paternelle et matérielle du Conseil Général de la Vendée que dirige Philippe De Villiers. En 2001, c’est le grand saut. Thomas Voeckler est professionnel. Bonjour tout d’abord puis Brioches La Boulangère et enfin, depuis 2005, Bouygues. Changement d’équipes peut-être mais toujours la même structure. Le même manager Bernaudeau, la même région, la Vendée ou il se marie, habite et est père du petit Alexis.

Sur la ligne de départ de ce Championnat de France, ils étaient de loin les plus nombreux les BBox. 22 dont plus des trois-quarts issus de Vendée U. Bien entendu, cela crée des liens. C’est la raison pour laquelle chacun des membres de cette équipe peut avoir le sentiment d’être pour quelque chose dans le port du maillot tricolore par l’un des leurs.

Jamais durant toute l’épreuve, les Bbox n’ont cherché à bloquer la course. Bien au contraire. Ils en ont été les animateurs.

C’est donc nanti de deux titres de champion de France (Nicolas Vogondy dans le contre la montre et Thomas Voeckler dans l’épreuve en ligne) que Jean-René Bernaudeau va pouvoir se produire devant ses éventuels repreneurs car Bouygues arrête son partenariat à l’issue de la présente saison. Les démarches s’annoncent d’autant plus aisées que le départ du Tour 2011 aura lieu en Vendée, chez Jean-René.

A la veille du Tour, Bbox compte donc 15 victoires obtenues avec 12 coureurs différents. Difficile de faire mieux.

Sur le podium, revêtu du maillot tricolore," le maillot de la France" a-t-il dit, Voeckler a voulu faire passer un message. Il a tout simplement voulu démontrer que les coureurs cyclistes savent respecter les épreuves nationales. Alors, il a chanté la Marseillaise qui était jouée en son honneur.

Un bon gars, ce Voeckler...

Jean-Paul 

 

 

 

 

 

Le Championnat de France sur France 3

Remporté l'an dernier par le bien nommé Dimitri Champion(aujourd'hui chez AG2R), le Championnat de France de cyclisme 2010 aura lieu dimanche 27 juin à Chantonay, en Vendée.
La course sera retransmise en direct sur France 3 à 13h30.

Les premières sélections du Tour 2010

Au fur et à mesure que se rapproche le départ du Tour de France le 3 juillet, différentes formations livrent leurs ultimes secrets, à savoir la composition de leur effectif. On constate que l’attrait du Tour est indéniable. Toutes les formations délèguent leurs meilleurs coureurs.

 

RadioShack

La plus impressionnante pour l’heure est la formation américaine RadioShack qui, autour de Lance Armstrong, a bâti un édifice solide. A l’exception du slovène Janez Brajkovic, tous les coureurs sont des vieux routiers du Tour. Dans cette équipe, on joue sur la victoire finale d’Armstrong, mais le poids des ans se fait sentir chez ce dernier et il n’est pas impossible qu’il délégue l’un de ses équipiers pour, dès le début du Tour, prendre position en tête du classement général. Brajkovic, récent vainqueur du Critérium du Dauphiné, peut très bien jouer ce rôle de même que Klöden, déjà deux fois deuxième de la Grande Boucle. Geoffroy Lequattre, qui fait partie de l’effectif (il est d’ailleurs le seul français), n’est pas sélectionné.

 

Lance Armstrong (USA)

Chris Horner (USA)

Levi Leipheimer (USA)

Janez Brajkovic (Slovénie)

Andreas Klöden (Allemagne)

Dimitry Muravyev (Kazakstan)

Sergio Paulinho (Portugal)

Yaroslav Popovych (Ukraine)

Gregory Rast (Suisse)

 

Saxo Bank

Saxo Bank présente, elle aussi, une équipe solide autour des frères Schleck. Frank vient de remporter le Tour de Suisse. Andy s’est montré, lors des entraînements en altitude, plein de forces. Ils sont entourés pour les premières étapes de coureurs de renom tels Cancellara qui entend briller dès les premiers jours et des coureurs rompus aux pièges de la course en Belgique et en Hollande. Le suèdois Larsson, quatrième du contre la montre d’Annecy l’an dernier, n’est pas sélectionné.

 

Matti Breschel (Danemark)

Jakob Fulglsang (Danemark)

Chris Anker Sörensen (Danemark)

Nicki Sôrensen (Danemark)

Franck Schleck (Luxembourg)

Andy Schleck (Luxembourg)

Fabian Cancellara (Suisse)

Stuart O’Grady (Australie)

Jens Voigt (Allemagne)

 

Rabobank

C’est le retour de Denis Menchov que l’on a peu vu depuis sa victoire dans le Giro l’an dernier. Le prometteur Robert Gesink est présent de même qu’Oscar Freire dont l’objectif est le gain d’étape et si possible de revenir à Paris avec le maillot vert.

 

Lars Boom (Hollande)

Oscar Freire (Espagne)

Juan Manuel Garate (Espagne)

Robert Gesink (Hollande)

Denis Menchov (Russie)

Koos Moerenhout (Hollande)

Grisha Niermann (Allemagne)

Bram Tankink (Hollande)

Maarten Tjallingii (Hollande)

 

Milram

Ciolek visera les victoires d’étapes, tandis que Gerdemann tentera de renouveler sa prestation d’il y a deux ans (maillot jaune à La Plagne)

 

Gerald Ciolek (Allemagne)

Johannes Frölinger (Allemagne)

Linus Gerdemann (Allemagne)

Roger Kluge (Allemagne)

Christian Knees (Allemagne)

Luke Roberts (Australie)

Thomas Rohregger (Autriche)

Niki Terpstra (Hollande)

Fabian Wegmann (Allemagne)

 

Euskaltel

 

Samuel Sanchez est le leader naturel de cette formation au sein de laquelle, comme prévu, le Français Romain Sicard n’est pas présent.

 

Inaki Isasi

Juanjo Oroz

Alan Perez

Ruben Perez

Samuel Sanchez

Egoi Martinez

Amets Txurruka

Ivan Velasco

Gorka Verdugo

(Tous de nationalité espagnole)

 

Omega-Pharma

On attend beaucoup du jeune belge Jurgen Van Den Broeck qui a tous les atouts à sa disposition pour terminer dans les dix premiers. On regrette les chutes de Jean-Christophe Péraud lors du Critérium du Dauphiné qui le contraignent à reporter ses grands débuts dans un tour national à la Vuelta à la fin de la saison

 

Mario Aerts (Belgique)

Francis De Greef (Belgique)

Mickaël Delage (France)

Sebastian Lang (Allemagne)

Matthew Lloyd (Australie)

Daniel Moreno (Espagne)

Jurgen Roelandts (Belgique)

Jurgen Van den Broeck (Belgique)

Charles Vegelius (Grande Bretagne)

 

Cervelo

 

Après quelques hésitations, Carlos Sastre sera au départ. Il est, bien entendu, le leader de cette formation qui compte sur Hushovd pour le maillot vert.

 

Xavier Flrencio (Espagne)

Volodimir Gustov ( Ukraine)

Heinrich Haussler (Allemagne)

Jeremy Hunt (Grande Bretagne)

Thor Hushovd (Norvége)

Andreas Klier (Allemagne)

Ignalas Konovalovas (Lituanie)

Brett Lancaster (Australie)

Carlos Sastre (Espagne)

 

 

Columbia

 

Cette équipe a de gros objectifs : le maillot vert pour Cavendish et le classement général pour Tony Martin et Michael Rogers. Pour ne pas perturber Cavendish, Greipel n’a pas été sélectionné. Le « train » chargé de lui emmener les sprints a été confié à Renshaw, Eisel, Grabsch et Hansen. Il faudra avoir le cœur bien gros pour venir défier ces coureurs-là aux abords des arrivées car ce ne sont pas des tendres.

Michael Rogers a inscrit cette année le Tour de Californie à son palmarès tandis que Martin, vainqueur de la grande étape contre la montre du récent tour de Suisse, fait valoir qu’il est le seul coureur a avoir battu Cancellara dans un chrono depuis trois ans.

 

 

Mark Cavendish (Grande Bretagne)

Bernhard Eisel (Autriche)

Bert Grabsch (Allemagne)

Adam Hansen (Nouvelle Zélande)

Tony Martin (Allemagne)

Maxime Montfort (Belgique)

Mark renshaw (Australie)

Michael Rogers (Australie)

Kanstantsin Siutsou (Biélorussie)

 

Quick Step

A la surprise général, Sylvain Chavanel est retenu pour disputer le Tour. Victime d’une chute sérieuse lors de Liège-Bastogne-Liège, on pensait qu’il aurait des difficultés à revenir au plus haut niveau. Il faut croire que le coureur français s’est rétabli plus vite que prévu puisque le voici sur la liste des partants. On peut néanmoins craindre pour lui un début de Tour difficile surtout si la course s’emballe dès les premières étapes. Jérôme Pineau, vainqueur d’une étape au Giro est logiquement sélectionné. Tom Boonen ne décidera de sa participation qu’après le Championnat de Belgique car il souffre du genou. Cette formation compte sur l’éclosion du jeune Kevin Seeldrayers, catalogué comme un bon grimpeur.

 

Carlos Barredo (Espagne)

Tom Boonen (Belgique)

Sylvain Chavanel (France)

Dries Devenyns (Belgique)

Kevin De wert (Belgique)

Jérôme Pineau (France)

Kevin Seeldrayers (Belgique)

Jurgen Van de Walle (Belgique)

Maarten Wynants (Belgique)

 

 

Sky

C’est l’équipe la plus internationale du peloton avec sept nationalités différentes pour trois britanniques.

C’est aussi une équipe qui a de légitimes ambitions avec Braddley Wiggins, quatrième du tour l’an dernier, alors qu’il était présent uniquement pour voir et apprendre.

Les deux coureurs français qui font partie de cette équipe, Nicolas portal et Sylvain Calzatti, ne sont pas sélectionnés.

 

Michael Barry (Canada)

Steve Cummings (Grande Bretagne)

Juan Antonio Flecha (Espagne)

Simon Gerrans (Australie)

Edwald Boassen Hagen (Norvège)

Thomas Lövkvist (Suède)

Serge Pauwels (Belgique)

Geraint Thomas (Grande Bretagne)

Braddley Wiggins (Grande Bretagne)

 

Footon

C’est l’équipe la plus surprenante. Pas ou presque pas de palmarès. Pas de coureurs connus. Elle est présente en raison du règlement imposé par l’UCI.

Les informations sont rares. Moyenne d’âge : 25 ans. Huit néophytes (seul l’Italien Cheula a déjà participé au Tour). Coureur le plus côté : Felline (20 ans), vainqueur cette année de deux étapes et du classement général du Circuit de Lorraine.

 

Alberto Benitez (Espagne)

Arkaitz Duran (Espagne)

Iban Mayoz (Espagne )

Rafael Valls (Espagne)

Eris Capecchi (Italie)

Fabio Felline (Italie)

Giampaolo Cheula (Italie)

Manuel Cardoso (Portugal)

Markus Eiberg (Autriche)

Le vélo, c'est ma nature

Lors du prochain Championnat de France (à partir de jeudi prochain à Chantonnay, en Vendée), un zone sera installée peu après le ravitaillement afin de recueillir les déchets des coureurs (musettes, bidons vides, emballages de nourriture). Cette zone, d’une longueur de 300 m, permettra ainsi aux courses de ne pas détériorer la nature.

A titre indicatif, l’an dernier dans la seule ascension du Ventoux lors du Tour de France, les services municipaux avaient récolté cinq tonnes de détritus divers. Il est donc temps que coureurs, suiveurs et surtout spectateurs apprennent le respect de la nature, unique terrain de jeu du sport cycliste. 

Avant le Tour...

David Moncoutié forfait

Comme il en avait exprimé le souhait en début de saison, David Moncoutié (Cofidis) ne participera pas à la  prochaine Grande boucle. Il préfère s’aligner au Tour d’Espagne, une épreuve qui selon ses dires, lui convient  mieux maintenant qu’il approche de la fin de sa carrière.

 

Jean-Christophe Péraud absent

Victime de deux chutes lors du récent Critérium du Dauphiné, Jean-Christophe Péraud n’a pas été retenu par les dirigeants d’Omega-Pharma, son équipe, pour disputer le prochain Tour de France dans lequel il devait faire ses débuts. Péraud ne défendra pas, en outre, son titre national du contre la montre, mais s’alignera au départ de l’épreuve en ligne.

 

Les vélos seront scannés

Pour éviter toute polémique , les vélos utilisés lors du prochain Tour de France seront scannés afin de détecter tout objet invisible à l’œil nu. Par ailleurs, le dépannage en course sera soumis à une réglementation plus sévère, toujours dans l’optique de réprimer les abus. 

Lance Armstrong se dévoile

A quelques jours du départ du Tour de France, Lance Armstrong ne joue plus les utilités du peloton. Il ne faut plus chercher désormais dans les profondeurs des classements quelle place il occupe. Après un début de saison difficile le voici qui vient de terminer à la troisième place du Tour du Luxembourg et à la deuxième du Tour de Suisse.

Pourtant, en début de saison, l’optimisme à son sujet n’était pas de mise. Totalement inefficace au Tour Down Under, peu en vue lors du Critérium International, sauf une très brève apparition vers la mi-montée du Col d’Ospedale en compagnie des meilleurs, puis une apparition au Tour des Flandres ou il terminait à la 27ème place ce qui dénotait un net regain de forme. Ensuite, c’est moins glorieux. Abandon à l’issue de la première étape au Circuit de la Sarthe en raison d’une méchante gastro-entérite, « la pire de ma vie dit-il », puis ce fut le Tour du Gila, au Nouveau Mexique sans grand résultat. Et enfin avant sa venue en Europe, le Tour de Californie ou il fut victime d’une chute qui l’handicapa pour la suite de l’épreuve. Le voici maintenant en Europe ayant établi son camp de base dans la région niçoise où il possède une propriété.

Le tour du Luxembourg était une bonne entrée en matière avec ses étapes au relief tourmenté. Il a enchaîné avec le Tour de Suisse. C’est une bien belle épreuve avec ses cols à gravir et un long contre la montre. Le mauvais temps (pluie froide pratiquement tous les jours) a ajouté encore une difficulté à celles prévues par l’organisateur. Armstrong n’y a été battu que d’une poignée de secondes par Franz Schleck qui réalise le meilleur chrono de sa carrière. Autant dire que l’américain monte en puissance régulièrement à l’approche du Tour.

Cette semaine, il va se consacrer à la reconnaissance des cols alpins et pyrénéens et ensuite ce sera le départ pour Rotterdam.

Assurément, Armstrong met tous les atouts de son côté, mais on ne peut s’empêcher de penser que ce nouveau défi à lui-même est pathétique. Le 18 septembre prochain, en effet, il fêtera son 39ème anniversaire et quoiqu’il fasse le poids des ans devient peut-être un adversaire plus rude que les plus illustres des coureurs qui seront présents à ses côtés sur la ligne de départ hollandaise du Tour.

 

Jean-Paul

Stefano Vajias, le Hongrois qui "électrise" le cyclisme

Dans son édition du mercredi 16 juin, "L'Equipe" publie, sous la signature de Philippe Brunel, l'interview de Stefano Vajias, le Géo Trouvetou qui a conçu la fameuse bicyclette électrique que Fabian Cancellara aurait utilisé à l'insu de "son plein gré". L'inventeur de ce vélo "révolutionnaire" (dont la batterie se loge dans le bidon) se défend, bien sûr, de tout trucage : "Je ne l'ai pas imaginé pour tricher, mais pour une forme de réhabilitation, pour aider les personnes qui souffrent de problèmes cardiaques ou pour les unijambistes. Certains ont utilisé mon vélo en course sans chercher à obtenir des résultats, mais simplement pour refaire partie d'un peloton. Tous ceux qui font du vélo ont un jour rêvé d'un vélo de ce type."
Se défendant de connaître le champion suisse, qui, selon lui est "un très grand coureur", Stefano Vajias reste cependant assez évasif sur la controverse qui alimente le monde du cyclisme : "J'aurais préféré ne rien dire et présenter ce vélo loin de tout ce battage médiatique, regrette-t-il. Mais le secret était éventé, alors j'ai montré le vélo à Davide Cassani (consultant de la télévision italienne, NDLR). Il a rapporté que des professionnels l'auraient déjà utilisé en course. Mais je ne lui ai jamais dit ça. On ne peut pas accuser comme ça sur de simples présomptions. Il faut des certitudes. Si un coureur a détourné mon projet, ce n'est pas mon affaire."
Accusé par certains d'avoir joué l'intermédiaire avec Cancellara, il proteste de sa bonne foi :  "Un concurrent a pu mettre lui-même au point ce genre de prototype... Quand Marconi a inventé la radio, Tesla (son véritable créateur, NDLR) était déjà parvenu aux mêmes résultats."
Stefano Vajias confirme enfin que son vélo sera commercialisé en septembre et que l'UCI lui a demandé son aide pour "Comprendre à débusquer ce système. Avec un scanner à rayons X, comme dans les aéroports. Mais l'UCI sera peut-être contrainte de poser un poinçon sur tous les vélos comme cela se faisait jadis. Cela dit, ça ne suffira pas, car il faudra considérer un autre problème, celui des roues. Par le moyeu, il est facile de produire de l'électricité ou de transmettre 30 à 40 watts. La vérité, c'est qu'il est difficile de d'arrêter la technologie."
Ca promet pour la suite...

P.L.G.

Affaire Cancellara : suite

Actuellement sur le site Eurosport dans la rubrique Blog des commentateurs il y a une vidéo qui donne une foule d'explications très plausibles sur les changements de machine de Cancellara lors du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix. C'est à consulter pour se refaire une idée sur cette affaire.
P.S : l'UCI a fait procéder à des vérifications de machines lors du Critérium du Dauphiné Libéré, en fait lors de l'actuel Tour de Suisse et en fera encore de plus poussées lors du Tour.

La fiche de Janez Brajkovic

Equipe : Radioshack

Professionnel depuis 2005

Nationalié : Slovène

27 ans

Taille : 1,75 m

Poids : 65 kg

Classement UCI : 176 ème

Palmarès : 1er du Tour de Géorgie (2007), 1er du championnat de Slovénie CLM (2009), 6ème du championnat du monde CLM (2009), 4ème du Tour de Castille et Leon, 12ème de Paris-Nice, vainqueur du Critérium du Dauphiné Libéré (2010).

Janez Brajkovic inattendu vainqueur du Criterium du Dauphiné

On attendait sur ce Critérium du Dauphiné une victoire de l’espagnol Alberto Contador et c’est finalement un coureur inattendu qui s’impose : le slovène Janez Brajkovic.
 Ce n’est pas un coureur connu du grand public. C’est un coureur aux qualités certaines mais qui pris dans son obligation de servir ses différents leaders n’a pu jusqu’à ce jour exprimer la totalité de son potentiel. Le Critérium du Dauphiné est arrivé à point nommé pour ce coureur de 26 ans, professionnel depuis sept ans, toujours dans la mouvance de Lance Armstrong et de Johan Bruyneel.

Critérium du Dauphiné Libéré : Cocorico !

Les coureurs français ont remporté un bon nombre de courses depuis le début de la saison mais pas forcément dans des épreuves d’envergure. A l’approche du Tour de France, avec Nicolas Vogondy et Romain Sicard, les voici qui dévoilent leurs possibilités.

 

Au Critérium du Dauphiné, il nous faut enregistrer avec plaisir un doublé français à l’issue de la première étape de haute montagne. A Risoul, à 1800 m d’altitude, Nicolas Vogondy s’imposait devant Romain Sicard. Suivent dans l’ordre à quelques encablures Brajkovic, toujours leader de l’épreuve et Contador. Cette simple lecture du début du classement de l’étape donne une idée de la performance réalisée par les deux coureurs tricolores.

Vogondy, professionnel depuis sept ans, signe en cette occasion la vingtième victoire de sa carrière. Double champion de France, il est un rescapé du cyclisme. Un examen médical avait détecté sur sa personne en début de saison des problèmes cardiaques. Avec patience il a subi un traitement, délaissé le vélo tout en espérant une rapide guérison. Ce n’est qu’au mois d’avril dernier, c’est-à-dire il y a à peine trois mois, que la Faculté l’a autorisé à reprendre le chemin de l’entraînement. Cette victoire est donc la bienvenue et démontre qu’il ne faut jamais en cyclisme perdre espoir. Elle est de plus un objet de satisfaction supplémentaire pour le manager de la formation Bbox, Jean-René Bernaudeau, toujours à la recherche d’un nouveau partenaire pour la prochaine saison et celles à venir.

Vainqueur l’an dernier du Tour de l’Avenir et champion du monde des Espoirs, on savait que cette année serait celle de bien des dangers pour Romain Sicard. Conscient qu’il avait énormément à apprendre, qu’il était d’abord un équipier au sein de la formation espagnole Euskaltel, Sicard s’est aligné dans bien des épreuves depuis le début de l’année (il a même participé à Paris-Roubaix, lui le grimpeur). Son bagage s’est enrichi. Il n’a pas hésité à quitter le groupe Contador aux abords de l’arrivée à Risoul pour aller chercher cette deuxième place. Cette attitude démontre amplement l’étendue de son registre et surtout son aptitude à apprendre vite les rudiments de son métier.

Il ne faut pas sortir les trompettes ni la boîte aux superlatifs à l’issue de ce doublé tricolore car il faudra confirmer au cours des étapes à venir. A Grenoble, tout d’abord après l’ascension de Chamrousse puis samedi avec l’arrivée à l’Alpe d’Huez. Néanmoins, le classement général établi à Risoul est digne d’intérêt avec dans l’ordre : Brajkovic, qui n’a pas quitté de la journée la roue de Contador sauf dans les derniers mètres; Van Garderen étonnant deuxième; Contador, Millar, Vaugrenard et Menchov. Romain Sicard devient quant à lui 26ème à 5'35 de Brajkovic. C’est un classement qui doit encore pouvoir évoluer au cours des deux journées qui viennent. Et si Contador le veut vraiment, il sera bien difficile à battre mais derrière lui, il y a de belles places à prendre notamment par les coureurs tricolores.

 

Jean-Paul

Critérium du Dauphiné Libéré : Contador au pied du mur

Alberto Contador, qui était en tête du classement général du Critérium du Dauphiné, vient de passer la main après le contre la montre vauclusien disputé sur un parcours accidenté entre Monteux et Sorgues. Le nouveau titulaire du maillot jaune et bleu de leader est le slovène Janez Brajkovic (Radioshack). Ce dernier n’est pas très connu du grand public. Il fut pourtant trois fois champion du monde (contre la montre Espoirs en 2004 et deux fois en ligne chez les militaires en 2005 et 2006). Il entame, à 28 ans, sa sixième saison chez les professionnels et a  toujours été dirigé par Johan Bruyneel aux côtés parfois de Lance Armstrong.

Brajkovic sur ce long et difficile contre la montre devance Millar, un spécialiste de ce genre d’épreuve, de 27 secondes et le norvégien Boasson-Hagen de 44 secondes. Menchov est 5ème à 55 secondes et Contador sixième à 1'46".

On attendait mieux de la part de l’espagnol mais Contador s’estime encore en phase de préparation en vue du Tour. Cette étape contre la montre devait lui permettre de tester une nouvelle fois un nouveau matériel identique à celui qu’il utilisera lors des contre la montre du Tour et de distancer les meilleurs grimpeurs de la liste des engagés. Sur le premier point, il semble que le test soit concluant. Sur le point suivant, l’affaire est en bonne voie. Bien que quatrième du classement général à 1'41 de Brajkovic, Contador devance Menchov de 1'07 et Sanchez de 3'01. Et c’est tout en ce qui concerne les grands grimpeurs. C’est bien peu mais faut-il une nouvelle fois souligner que cette année le Critérium manque cruellement de bons et grands coureurs. La faute au calendrier qui place cette épreuve en même temps que le Tour du Luxembourg, le Tour de Suisse et les stages en altitude que s’imposent les différentes équipes.

Les étapes qui viennent sont maintenant réservées aux grimpeurs avec tout d’abord l’arrivée en altitude à Risoul puis l’ascension de la Côte de Chamrousse avant l’arrivée à Grenoble et surtout samedi l’Alpe d’Huez qui, curieusement, fait pour la première fois son apparition dans le Critérium.

On sait que Brajkovic ne grimpe pas trop mal mais il n’a jamais encore escaladé  les grands cols des Alpes et en particulier l’Alpe d’Huez. Il ne devrait pas être, à mon avis, le plus redoutable adversaire de Contador. Reste Menchov qui relève d’angine et qui semble réapparaître parmi les meilleurs après avoir complètement disparu de la circulation cette saison.

Quant aux coureurs français, ils ont déjà accumulé trop de retard pour pouvoir jouer un rôle quelconque dans la victoire finale. Le seul espoir pour eux réside dans le succès d’une ou plusieurs victoires d’étape. Ce n’est tout de même pas trop demander car si certains d’entre eux ont obtenu des victoires depuis le début de la saison, celles-ci sont encore trop rares dans les épreuves d’envergure. 

On attend donc de voir l’attitude de Contador au cours des jours qui suivent. Si sa victoire finale est prévisible, il importe de savoir comment il va la façonner sans trop puiser dans son capital avant un Tour de France qui s’annonce compliqué pour tous les candidats à la victoire.

 

Jean-Paul  

 

 

Critérium du Dauphiné Libéré : le classement général

1) Janez Brajkovic (Radioshack) en 28h06'28"
2) Alberto Contador (Astana) à 1'41"
3) Tejay Van Garderen (HTC-Columbia) à 2'41"
4) Jurgen Van Den Broeck (Omega Pharma-Lotto) à 3'46"
5) Jérôme Coppel (Saur-Sojasun) à 4'17"
6) Nicolas Vogondy (BBox Bouygues Telecom) à 4'23"
7) Christophe Riblon (AG2R La Mondiale) mt
8) Pierre Rolland (BBox Bouygues Telecom) à 6'20"
9) Christopher Horner (Radioshack) à 6'20"
10) Sylvester Szmyd (Liquigas-Doimo) à 6'57"

 

Critérium du Dauphiné Libéré : Contador encore ?

A moins d'un mois du départ de la Grande Boucle (le 3 juillet), 176 coureurs s'élancent le dimanche 6 juin sur les routes des Alpes pour disputer le 62ème Critérium du Dauphiné Libéré, dont Alberto Contador est évidemment le grand favori.

 

Depuis que la course a été vendue en début d’année à Amaury Sport Organisation, organisateur du Tour de France, le journal "Le Dauphiné Libéré" n’organise plus la course crée par son administrateur Georges Cazeneuve, en 1947. Cependant, son esprit initial demeure, même si Thierry Cazeneuve, qui en a pris les rênes à la suite de son oncle ces dernières années, a pris du recul.  D'ailleurs, cette épreuve, en raison du sérieux de son organisation, a hérité du surnom de  « petit tour de France ». 

La bicyclette qui fait du bruit

Désormais il n’est plus possible en cyclisme d’accomplir des performances sans que la suspicion soit de règle ; En avril dernier, à l’occasion du tour des Flandres puis de Paris-Roubaix, le suisse Cancellara réalise deux exploits monumentaux. Tout lemonde applaudit avec chaleur et générosité tant les actions du Suisse ont été belles. Sur ce blog, nombreux sont ceux qui commentent avec louanges les performances de Cancellara.

 Tout va bien jusqu’au moment ou dans la dernière semaine du Giro, la RAI à l’instigation de son collaborateur le plus précieux en matière de cyclisme, l’ancien coureur Davide Cassani, présente un sublime vélo muni d’un minuscule appendice qui permet d’aller plus vire sans trop se fatiguer.

Il s’agit en fait d’une batterie nichée dans le bas du cadre, reliée au pédalier et actionnée grâce à un petit bouton fixé sous le guidon. Cassani affirme que plusieurs professionnels utilisent cet artifice et que lui-même avec un tel engin est capable, à 60 ans, de suivre les meilleurs dans une étape du Giro.

Une récente video de très mauvaise qualité court sur internet et tend à démontrer que Cancellara a bien utilisé ce procédé lors de ses deux victoires.

La fiche d'Ivan Basso

Equipe : Liquigas-Doimo  

Professionnel depuis 1999

Nationalité : Italien

33 ans

Taille : 1,81 m

Poids : 70 kg

Palmarès : Troisième du Tour de France en 2004, deuxième du Tour de France en 2005, vainqueur du Tour d'Italie en 2006 et 2010

Giro 2010 : Enfin un grand Tour national

Le Giro 2010 vient de se terminer à Vérone. Yvan Basso en est le vainqueur. Beaucoup plus que la victoire de ce repenti est significative la tenue  générale de l’épreuve.
 Disons-le tout net, cette édition  fut sans doute la plus passionnante de tous les grands tours organisés depuis une décennie. Là ou des coureurs ont volontairement bloqué la course (Armstrong l’an dernier dans le Tour par exemple) l’offensive a été la caractéristique du Giro 2010. 

Dopage : Floyd Landis passe aux aveux

"Je veux être en paix avec ma conscience". Non content d'avouer qu'il se dopait depuis plusieurs années, Floyd Landis, vainqueur du Tour de France 2006 (puis déclassé pour dopage au profit d'Oscar Pereiro), mouille aussi Lance Armstrong dans les aveux qu'il vient de faire au Wall Street Journal. L'ancien champion reconnaît ainsi avoir consommé des stupéfiants, des stéroïdes, de l'EPO et s'être administré des transfusions sanguines quand il portait les couleurs de l'US Postal (entre 2001 et 2004), puis celles de l'équipe Phonak (2005-2006)."Il (Armstrong) et moi avons eu de longues discussions pendant nos sorties d'entraînement pendant lesquelles il m'expliquait aussi l'évolution des tests contre l'EPO qui rendait du coup nécessaire les transfusions sanguines", raconte Floyd Landis dont il fut le lieutenant pendant trois ans.
Suspendu pendant deux ans après l'annulation de sa victoire sur le Tour de France, le coureur, âgé de 34 ans, avait renoué avec la compétition pendant l'hiver 2009 sous le maillot de la formation Ouch. Puis il avait intégré l'équipe Rock Racing, deux modestes équipes américaines. Sans aucuns succès...

Les quatre jours de Dunkerque : le classement

1) Martin Elmiger (AG2R La Mondiale) en 17h24'00"
2) Rui Alberto Costa (Caisse d'Epargne) à 4"
3) Cédric Pineau (Roubaix-Lille Métropole) à 23"
4) Gerald Ciolek (Milram) à 32"
5) Jose Joaquin Rojas Gil (Caisse d'Epargne) à 34"

Tour d'Italie : le classement général

1) Ivan Basso (Liquigas-Doimo) en 87h44'01"
2) David Arroyo (Caisse d'Epargne) à 1'51"
3) Vincenzo Nibali (Liquigas-Doimo) à 2'37"
4) Michele Scarponi (Androni Giocatolli) à 2'50"
5) Cadel Evans (BMC) à 3'27"
6) Alexandre Vinokourov (Astana) à 7'06"
7) Richie Porte (Saxo Bank) à 7'22"
8) Carlos Sastre (Cervelo) à 9'39"
9) Marco Pinotti (Team Columbia) à 14'20"
10) Robert Kiserlovski (Liquigas-Doimo) à 14'51"

 Le premier français, John Gadret (AG2R La Mondiale) est 13 ème à 23'03"

Tour d'Italie 2010 : les équipes en course

BMC (Cadel Evans)

Acqua et Sapone (Stefano Garzelli)

AG 2R (Alexander Efimkin)

Androni (Michele Scarponi)

Astana (Alexandre Vinokourov)

Bbox (Thomas Voeckler)

Caisse d’Epargne (Marzio Bruzeghin)

Cervelo (Carlos Sastre)

Cofidis (David Moncoutié)

Colnago (Domenico Pozzovivo)

Footon-Servetto (Ermanno Capelli )

Garmin (David Millar)

Lampre ( Damiano Cunego)

Liquigas (Ivan Basso)

Omega (Sebastian Lang)

Quick step (Dario Cataldo)

Rabobank (Mauricio Ardila)

Sky (Bradley Wiggins)

Columbia (André Greipel)

Katusha (Filippo Pozzato)

Milram (Linus Gerdemann)

Saxo bank (Anders Lund)

 

Tour d'Italie 2010 : la part belle aux grimpeurs

Remporté l'an dernier par Denis Menchov (absent de l'édition 2010), le Tour d’Italie, qui s'élance le samedi 8 mai, est le premier dans le calendrier des grands tours nationaux. Le champion du Monde, Cadel Evans est l'un des favoris.

Il est né six ans après le Tour de France, au mois de mai 1909, pour un parcours de 2400 kilomètres répartis en huit étapes. Comme le Tour de France, il ne fut pas organisé durant les deux guerres mondiales.

Actuellement, le Tour d’Italie ou Giro pour parler comme les Italiens, est soumis aux mêmes règles que le Tour de France. C’est-à-dire que la longueur des étapes est limitée et le nombre de jours de repos fixé à deux. La distance totale est de l’ordre de 3400 kilomètres.

Cette année, le Giro, tout comme le Tour de France, part de Hollande, d'Amsterdam. Il y reste trois jours pour un prologue et deux étapes en ligne avant de retrouver la Péninsule.

En dehors de ce séjour hollandais, on ne peut considérer le parcours du Giro 2010 comme un parcours révolutionnaire. Comme en France, il y a une très bonne utilisation de la géographie locale. Tout d’abord, au sud de Rome, incursion dans les Apennins, cette épine dorsale qui traverse l’Italie, ce qui donne une première arrivée en altitude le huitième jour de course au sommet du "Terminillo" avant une accumulation de difficultés lors des dernières étapes avec en particulier l’avant-dernier jour une étape qui s’annonce d’anthologie avec quatre cols culminant à plus de 2000 m d’altitude ("Livigno", "Eira", "Foscagno" et "Gavia") et enfin le dernier pour l’arrivée ("Passo del Tonale") à 1883 m d’altitude.

Le Giro 2010 s’adresse donc en priorité à ceux qui sont des grimpeurs. Même si le nombre d’étapes de haute montagne est volontairement limité à cinq, leur programme est particulièrement important.

On notera que le kilométrage des étapes contre la montre a été bien réduit par rapport aux années précédentes avec seulement 37 kilomètres individuels (répartis sur le prologue et deux étapes) et 33 par équipes. L'arrivée est prévue à Vérone le 30 mai.

 

Les classement UCI au 26 avril 2010

Philippe Gilbert prend la première place du classement individuel.

1°. Philippe Gilbert ( Belgique ) 292 points

2°. A.Valverde ( Espagne )  281 points

3°. J.Rodriguez ( Espagne )  268 points

4°. Cadel Evans ( Australie ) 246 points

5°. L.L.Sanchez ( Espagne )  222 points

1° français  J.Ch.Péraud  36°  60 points

 

Classement par nations

1°. Espagne  1044 points

2°. Belgique  712 points

3°. Australie  415 points

11°. France  119 points

 

Classement par équipes

1°. Caisse d’Epargne  509 points

2°. Katusha  478 points

3°. Astana  433 points

19°. Cofidis  113 points

Liège-Bastogne-Liège, performance ou vrai repentir pour Vinokourov

Il y a deux façons de commenter la victoire du kazakh dans Liège-Bastogne-Liège. L’exploit d’abord car indiscutablement c’en est un. Puis le repentir. Est-il véritable ?

 L’exploit. Tous les meilleurs coureurs étaient sur la ligne de départ à Liège, devant le Palais des Princes Evêques, pour cette dernière classique printanière. Le grand favori était l’enfant du pays, le belge Philippe Gilbert. Il devait se défaire pour l’emporter des Contador, Valverde, Cadel Evans, Cunego, des frères Schleck qui tous adorent cette course et rêvent de la dominer au moins une fois dans leur carrière. Ils étaient tous prêts pour la féroce bataille qu’ils entendaient se livrer sur les routes escarpées des Ardennes belges.

La Doyenne est une vieille dame, née en 1892, qui s’apprivoise et ne se donne qu’après une somme d’efforts considérables. C’est la raison pour laquelle ce fut d’abord une longue course d’attente. Personne n’osant se découvrir au fur et à mesure que les multiples côtes étaient escaladées. Hormis bien sûr la traditionnelle échappée matinale au sein de laquelle figurait le français Maxime Bouet.