En 1919, dès la fin de la première guerre mondiale, la course cycliste Paris-Roubaix est à nouveau organisée. Le traité de Versailles n’a pas encore été signé. Beaucoup de soldats ne sont pas encore démobilisés. Le peloton a perdu des unités. Lapize, Petit-Breton, Faber et bien d’autres sont morts au combat. Le parcours a été modifié car certaines routes sont complètement inutilisables en raison de la violence des bombardements.
On est ainsi contraint d’éviter Arras. Eugène Christophe, le Vieux Gaulois, part reconnaître le nouveau parcours en compagnie d’un journaliste du Petit Journal. A partir de Doullens, le paysage n’offre que désolation. Les arbres déchiquetés ressemblent vaguement à des squelettes, les chemins sont défoncés, troués,éventrés par les obus. La végétation est rare. Elle est remplacée par des véhicules militaires en piteux état. Les maisons des villages ne sont plus que des pans de murs déchiquetés. A leurs pieds des masses de gravats. Eugène Christophe s’exclame « Ici, c’est vraiment l’Enfer du Nord » ...
Lire la suite "Paris-Roubaix ; Pourquoi l'enfer du nord ?" »
Les commentaires récents