Par Jean-Paul Brouchon
La première partie de la saison est donc terminée et avec elle le premier cycle des grandes classiques. Le bilan est mitigé et la satisfaction n’est pas totale. Milan-San Remo s’est terminé heureusement par un sprint royal remporté de peu par le britannique Cavendish. Auparavant, la course a laissé une impression de morosité. Pas ou peu d’attaques ou alors pour prendre une centaine de mètres dans la zone des capi avant de se faire rejoindre par un peloton qui ne maigrit pas à vue d’oeil car les difficultés ne sont plus assez rugueuses.
Le Tour des Flandres et Paris-Roubaix ont donné des courses exceptionnelles. Les monts et les pavés sont responsables du suspense qui étreint l’épreuve du départ à l’arrivée. Les directeurs sportifs dirigent beaucoup moins leurs coureurs que dans les autres courses. C’est la nature du parcours qui fait la course. C’est la raison pour laquelle ces courses sont toujours belles.
L’Amstel et La Flèche Wallonne ont été d’un grand ennui. Sergueî Ivanov, le vainqueur de l’Amstel a su profiter de l’apathie des favoris qui devaient déjà penser à Liège tandis que Davide Rebellin, dans La Flèche Wallonne, a su avec toute son expérience patienter jusqu’au dernier moment pour s’imposer dans le Mur de Huy.
A Liège, un jeune coureur , Andy Schleck, s’impose en costaud. Depuis le début de la saison il était en retrait. Il fait inévitablement penser à Eddy Merckx et à Bernard Hinault vainqueurs eux aussi au même âge que Schleck ( 23 ans ). On attend maintenant Andy Schleck dans le Tour de France. Il devrait y donner beaucoup de fil à retordre à l’espagnol Alberto Contador.
Jean-Paul Brouchon
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