Avec un tel parcours, on imagine aisément que les favoris sont à rechercher parmi les grands grimpeurs du moment, les Contador, Quintana, Nibali, Froome, Valverde, Rodriguez, Aru et compagnie.
Il suffit que paraisse le parcours du Tour de France pour que beaucoup de passionnés y aillent de leur petit commentaire. Un rituel automnal. Cet exercice permet de bien cerner les difficultés qui attendent le peloton l’été suivant et aux responsables et aux coureurs de préparer à leur convenance le programme à venir. Une décision souvent lourde de conséquences, d’ailleurs, pour quelques équipes et leurs leaders, pas forcément à l’aise et satisfaits après ce qu’ils ont découvert et appris de la voix de Christian Prudhomme au Palais des Congrès de la porte Maillot.
Ce qu’il découle de la présentation de l’édition 2015, c’est que celle-ci va mettre les grimpeurs à la fête après avoir réduit au maximum les contre la montre. Jamais vu ça depuis 1936 ! Un seul chrono individuel, et de 14 km seulement le premier jour à Utrecht (Hollande), puis 28 kilomètres par équipes le neuvième jour entre Vannes et Plumelec (donc sans beaucoup d’écarts), contre huit arrivées au sommet (dont cinq en haute montagne) ! Il paraît que c’est la tendance actuelle des grands tours de réduire la longueur des étapes chronométrées. Sans doute, mais c’est aussi une façon de privilégier une certaine catégorie de coureurs qui n’ont pas forcément les qualités requises pour se hisser à la hauteur de vainqueurs aussi complets que Merckx, Thevenet, Hinault, Fignon, LeMond, Indurain et compagnie. Tempi passati…
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