Matthew Goss (HTC Columbia) succède à Simon Gerrans au palmarès du Grand Prix de Plouay. Goss l’emporte au sprint devant l’américain Tyler Farrar (Garmin-Transitions) qui tente de retrouver de bonnes sensations en vue du prochain championnat du monde après son abandon sur chute lors du Tour de France et le jeune français, Yoann Offredo (FDJ). Ce dernier s’est attiré les félicitations du sélectionneur Laurent Jalabert pour la qualité de sa prestation. Il est vrai que ce coureur de la région parisienne (une exception) n’a peut-être pas un palmarès digne de son potentiel, mais c’est un coureur qui apprend vite et se bonifie d’année en année. Il ne serait pas surprenant qu’il fasse partie de la délégation française au championnat du monde.
Offredo est de la même génération que son vainqueur du jour. Ils sont nés tous deux en 1986. Mais Goss a déjà un bien beau palmarès. C’est un ancien poursuiteur (champion du monde par équipes en 2006) qui a été dirigé pendant trois ans par Bjarn Rijs avant de signer en début d’année chez Columbia. C’est l’exemple même du coureur adepte de la mondialisation puisque son palmarès retient des victoires au Japon, aux Etats-Unis et en Europe (une étape du Giro).
Offredo est de la même génération que son vainqueur du jour. Ils sont nés tous deux en 1986. Mais Goss a déjà un bien beau palmarès. C’est un ancien poursuiteur (champion du monde par équipes en 2006) qui a été dirigé pendant trois ans par Bjarn Rijs avant de signer en début d’année chez Columbia. C’est l’exemple même du coureur adepte de la mondialisation puisque son palmarès retient des victoires au Japon, aux Etats-Unis et en Europe (une étape du Giro).
N.B. :
Comme l’avait fait Laurent Fignon il y a quelques années, Christophe Moreau (Caisse d'Epargne) avait choisi Plouay pour faire ses adieux au cyclisme de compétition. Il a franchi la ligne d’arrivée en saluant les spectateurs et en étant applaudi par de nombreux coureurs. Moreau est en pourparlers avec Christian Prudhomme pour œuvrer l’an prochain au sein d’ASO.
Comme l’avait fait Laurent Fignon il y a quelques années, Christophe Moreau (Caisse d'Epargne) avait choisi Plouay pour faire ses adieux au cyclisme de compétition. Il a franchi la ligne d’arrivée en saluant les spectateurs et en étant applaudi par de nombreux coureurs. Moreau est en pourparlers avec Christian Prudhomme pour œuvrer l’an prochain au sein d’ASO.
Il est sympathique que Christophe Moreau ait choisi Plouay pour mettre fin à sa carrière de compétiteur à haut niveau. Plouay: tout un symbole et toute une histoire (je suis morbihannais, pensez-donc !), et c'est actuellement la seule course française en circuit d'un jour au calendrier UCI PRO TOUR. Pourvu que ça dure !
Et vous avez bien fait de rappeler que c'est sur ce (presque) même circuit que Laurent Fignon fit sa dernière course en 1993. Il le raconte avec émotion dans son livre "Nous étions jeunes et insouciants". Il avait conquis sur ce circuit en 1984 le titre de champion de france, de haute volée, à sa sortie du Giro que Moser lui avait volé, et avant de gagner avec brio son second TDF en battant Bernard Hinault relevant certes de blessure et d'opération.
Ah Plouay ! Devant cette suite d'arrivées du peloton au sprint sur ce nouveau circuit, et vu naturellement la défection continue du public, j'ai eu l'occasion de dire à l'organisateur que ce cher GP de Plouay était en danger; il ne semble pas de mon avis ! Mais en la circonstance, là comme ailleurs, le mieux est parfois l'ennemi du bien ! Car enfin, l'arrivée au sommet de la côte du Lézo jusqu'à la fin des années 90, avec parfois 300 000 spectateurs sur tout le circuit, c'était vraiment autre chose. Mais apparemment, autres décisions, autre destin !!!
Rédigé par : BH78 | 26 août 2010 à 21:48