Le lendemain, c’est journée de repos. Ocana est tout à sa joie. Merckx rumine un plan d’attaque pour récupérer son bien.
A soleil à peine levé ...
le départ de l’étape Orcières-Marseille est donné. A peine Felix levitan a-t-il baissé son drapeau que jaillit du peloton telle une fusée, l’un des équipiers de Merckx, le plus fabuleux dégringoleur de tous les temps le hollandais Wagtmans. Merckx est dans sa roue de même que Huysmans ( équipier de Merckx ), trois français Bouloux, Letort et Aimar , deux italiens Paolini et Armani et un hollandais Van der Vleuten.S’engage alors une formidable course-poursuite qui ne faiblit jamais tout au long des 251 km de l’étape. Les villes, les villages sont traversés à grande vitesse. Le tour est pris de folie. Les 9 de tête ne désarment pas. Le peloton sous l’impulsion d’Ocana et de ses équipiers ne cède pas.
Le téléphone portable n’existe pas. Impossible de faire savoir que la course a deux heures d’avance. A Marseille, sur la ligne d’arrivée on s’affaire gentiment pour préparer l’arrivée. Les officiels sont au restaurant et parmi eux le premier magistrat, le maire Gaston Deferre. Soudain, c’est l’effervescence. « ils arrivent ». Et lorsque Deferre se présente sur la ligne d’arrivée devant quelques forces de police et de rares spectateurs les coureurs sont déjà sur le chemin des douches. Ocana a conservé son maillot jaune mais Gaston Deferre, véxé, n’a plus voulu pendant de longues années que sa ville accueille le Tour de France. La pénitence « marseillaise » du tour a duré 18 ans ( de 71 à 89 ).
la cote de Laffrey fut plus souvent montée par Vizille que par Séchilienne.
Et en 2010 je devrai exposé mes documents papier sur le vélo à Saint THEOFFREY pour le plaisir des Cyclistes et touristes de la région. Voir coupdepedale.centerblog
Rédigé par : cyclehist | 02 novembre 2009 à 07:52