Première participation, première étape et premier succès ! A 22 ans, Peter Sagan n’aura pas mis longtemps avant de faire son entrée par la grande porte dans le monde hypemédiatisé du Tour de France en triomphant au sprint de Cancellara, le maillot jaune en personne, sur les hauteurs de Seraing.
Certes, le petit prodige slovaque (il est né le 26 janvier 1990 à Zilina) ne cesse de progresser depuis ses débuts chez les juniors, en 2007. C’est encore plus visible et évident depuis son arrivée chez les professionnels, d’abord dans l’équipe continentale Dukla Trencin en 2009, puis chez les Italiens de Liquigas au printemps 2010, au côté de Nibali et du vétéran Ivan Basso. Mais ce qui impressionne, en plus de son insolente efficacité, c’est son sens de la course, son exceptionel sang froid dans les moments les plus chauds du final et la façon dont il maîtrise les événements malgré son peu d’expérience et son jeune âge. Un phénomène, qui a le ses de l’attaque, et qui n’est pas sans rappeler les Kelly, Jalabert et Zabel, sans que l’on sache pourtant aujourd’hui où se situent ses réelles possibilités et ses limites. Même sur un terrain encore plus accidenté.
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