Laurent Mangel est le plus grand coureur du peloton français avec ses 1,95 m. Il entame sa sixième saison à l’échelon professionnel mais n’est pas et de loin le coureur le plus connu.
Originaire de Vesoul dans le département de Haute-Saône, il possède un palmarès amateur flatteur lorsqu’il intègre en 2005 sa première équipe professionnelle AG 2R. D’entrée, il se manifeste en remportant la première étape des Boucles de la Mayenne et s’apprête à remporter l’épreuve lorsqu’il est victime d’une fracture de la clavicule au cours de la dernière étape. On retient de son palmarès une victoire d’étape au Tour de Langkawi et deux participations au Tour d’Italie en 2007 ( 112° au classement final ) et en 2008 ( 93° au classement final ). En 2007, il termine deuxième de l’étape de Lienz après avoir failli mener à bien une très longue échappée solitaire. Il n’est en effet rejoint par l’italien Garzelli que sous la flamme rouge ...
Cette année, il fait partie de l’équipe Saur-Saujason, dirigée par Stéphane Heulot. L’objectif de cette formation est d’obtenir une invitation pour le prochain Tour de France. Pour réaliser cette ambition, il lui faut séduire les organisateurs du Tour qui sont les mêmes que ceux de Paris-Nice.
Meilleur français à l’issue du prologue avec une treizième place, Laurent Mangel avait au cours de cette étape de Limoges décidé avec Stéphane Heulot de conquérir le maillot à pois du meilleur grimpeur détenu par l’espagnol Valverde. Mangel et Heulot savaient que Valverde est beaucoup plus intéressé par la victoire finale que par le classement du meilleur grimpeur. C’est la raison pour laquelle, dès le départ de l’étape donné, Mangel a haussé le ton et en compagnie de trois autres coureurs a ouvert la route durant plus de 150 km tout en obtenant au fil des difficultés les points nécessaires pour se hisser en tête du classement des grimpeurs. L’objectif de la journée de cette formation Saur-Sojasun est donc rempli. Demain sera un autre jour. On verra si Mangel est à même de conserver son bien sur les routes escarpées conduisant à Aurillac.
Si Mangel s’est mis en évidence, le sprinter de la formation Bbox William Bonnet en remportant l’étape a sur déjouer les pièges de l’arrivée et surtout éviter les chutes qui ont émaillées la fin de parcours.
Y aurait-il un frémissement dans le cyclisme français au cours de cette épreuve ? Les jours qui viennent vont nous renseigner à ce sujet.
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