Comme chaque année à pareille époque, le calendrier cycliste international s’est ouvert avec un ensemble d’épreuves très différentes les unes des autres mais avec toutes le même souci : offrir aux coureurs des parcours dénués de grandes difficultés sur des distances approchant rarement les
Il faut donc beaucoup relativiser les victoires acquises qui ne donneront pas forcément naissance à une formidable saison de la part de leurs auteurs.
Après l’Australie, le peloton s’est développé en Argentine, en Italie, en Espagne, au Qatar et en France.
En Argentine, le Tour de San Luis, s’est terminé par la victoire de l’Italien Nibali (Liquigas-Doimo), septième du dernier Tour de France.
En Italie, on a enregistré les victoires des italiens Petacchi au Tour de
En Espagne avait lieu le Trophée de Majorque, une épreuve au règlement particulier, où un coureur peut ne pas disputer toutes les courses. Celles-ci ont été remportées par l’Australien McEwen, l’Espagnol Freire, le Portugais Da Costa et les Allemands Greipel, déjà vainqueur en Australie, et Gerdeman. Le classement général officieux est remporté par l’Allemand Jens Voigt (Saxo bank), l’un des plus âgés du peloton avec ses 38 ans.
Au Qatar, la course s’est décantée en raison du vent (celui du désert qui souffle toujours avec violence). Le Hollandais Wouter Mol de la formation Vacansoleil l’emporte pour avoir mieux apprivoisé ce maudit vent que la majorité des participants lors de la deuxième étape. Tom Boonen, qui aime bien cette épreuve de remise en route, y obtient ses 16ème et 17ème victoires d’étapes.
Enfin, en France, vient de se terminer le Tour Méditerranéen. L’épreuve cette année, contrairement aux années précédentes s’est déroulée dans des conditions climatiques difficiles. L’avant-dernière étape a même été amputée de plusieurs kilomètres par la faute d’un arrêté préfectoral interdisant la circulation sur certaines routes (celles de la course) dans le département des Alpes Maritimes en raison de la présence du verglas. Sur les pentes du Mont-Faron dominant la rade de Toulon, les coureurs de L
Cette victoire met le monde cycliste mal à l’aise. Valverde est interdit de course en Italie pour son implication dans l’affaire Puerto. Cela ne l’empêche pas de se produire ailleurs et de gagner. La justice espagnole vient de décider que seul le juge chargé de l’affaire avait autorité pour appliquer une éventuelle sanction, mais il n’y aura jamais sanction de la part des Espagnols dont on sait qu’ils sont plus prompts à protéger les leurs qu’à respecter les règles élémentaires du sport.
Le danois Rasmussen, exclu du tour il y a deux ans, a participé à l’épreuve mais a abandonné le troisième jour, victime d’une douleur au genou.
Il est grand temps que l’UCI se penche sur ces cas et se décide avec fermeté à alourdir les sanctions.
Comment devrons-nous accueillir les prochaines victoires, si victoire il y a, de Vinokourov, Rasmussen, Ricco et d’autres ? Avec la même réserve que celle acquise hier par Valverde ? Sans aucun doute oui.
Jean-Paul
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