Le cyclisme est un sport ou la tactique de course est primordiale. L’étape du jour, de Colmar à Besançon, nous en fournit encore la preuve. Peu après le départ, 13 coureurs prennent le large mais l’un d’entre eux, l’allemand Jens Voigt, réintègre rapidement le peloton car victime d’une crevaison, il n’a pas trouvé auprès de la voiture d’assistance une roue correspondant à sa machine. Parmi les 12 coureurs qui ouvrent la route il y a l’américain George Hincapie, de l'équipe Columbia. Hincapie dispute très certainement son dernier Tour de France. C’est son 14ème. Il n’y a remporté qu’une seule étape en 2005 à Saint-Lary. C’est le meilleur ami de Lance Armstrong. Ils ont longtemps habité le même immeuble en Espagne et se sont très souvent retrouvés pour des dîners et des soirées en commun avec toute leur petite famille. Mais aujourd’hui, il n’y avait plus d’amitié à l’ordre du jour. L’échappée augmentant considérablement son avance, Astana prend aussitôt la course en mains et assure durant plus de 120 kilomètres un train soutenu en tête du peloton pour limiter l’écart. Cette attitude est normale pour une formation qui dicte sa loi et qui, à l’approche d’une dernière semaine très difficile, entend bien démontrer à tous qu’elle est la meilleure et la seule capable de remporter l’épreuve ...
Tout va bien jusque là. La course suit un déroulement normal. Devant, Hincapie, qui est le mieux placé au classement général (il est à Colmar à 5'25 de Nocentini), prend les relais les plus appuyés pour pouvoir lui aussi porter le maillot jaune. A 40 kilomètres de l’arrivée, la situation change. Les équipiers de Nocentini d’eux-mêmes, sans consulter leur encadrement et en particulier leur manager Vincent Lavenu, décident de tout faire pour sauver le maillot jaune de l’italien, prouvant ainsi qu’au sein de cette formation AG2R règne une remarquable entente entre les coureurs. Toute l’équipe AG2R occupe alors les premières places du peloton et tente de colmater la brèche. Dans le même temps, à l’avant de la course, dans le groupe d’échappés, Nicolas Roche, équipier de Nocentini, essaie de gagner seul à Besançon et accélère l’allure. Roche échoue puisque c’est le russe Ivanov qui remporte en solitaire cette étape. Hincapie attend lui après son arrivée, devant un écran de télévision, le peloton et que voit-il ? Ses équipiers de Columbia qui préparent à un train d’enfer le sprint de Cavendish. Au final, Nocentini conserve son maillot jaune avec seulement cinq secondes d’avance sur Hincapie.
Dès lors, deux questions se posent. 1) Nicolas Roche a-t-il commis une erreur en augmentant l’allure de son groupe pour aller chercher une éventuelle victoire d’étape ? 2) Les Columbia n’ont-ils pas commis eux aussi une erreur en favorisant le sprint de Cavendish, au détriment du port éventuel du maillot jaune par Hincapie, membre lui aussi de cette formation américaine ? Dans les deux cas, la réponse est positive. Mais en cyclisme, il faut prendre les décisions rapidement et parfois même dans l’instant. Parfois, ce ne sont pas les bonnes décisions qui sont prises. C’est ce que peut se dire Hincapie, surtout lorsqu’il apprend un peu plus tard que Cavendish a sprinté pour rien puisqu’il est déclassé ayant tassé contre les barrières Thor Hushovd. Quand à Nicolas Roche, il a fauté parce que, jeune coureur, il n’a pas encore très bien saisi toutes les arcanes de la course professionnelle.
Tout ceci fait partie de l’histoire du cyclisme et alimente les conversations des passionnés. Certains déploreront l’attitude des Columbia, d’autres approuveront l’attitude de Nicolas Roche qui a tenté une victoire d’étape. C’est aussi cela le cyclisme. Les faits et gestes des uns et des autres font toujours débat. Existe-t-il un autre sport qui attire autant la discussion ?
P.S : une spectatrice est morte sur la route du Tour, renversée par une moto de la Garde républicaine. Une raison de plus pour recommander à tous les spectateurs la plus grande prudence sur le bord de la route du Tour. Ce n’est pas parce que le Tour est une fête populaire que l’on doit oublier les règles de sécurité.
Jean-Paul Brouchon
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Rédigé par : voyance gratuite en direct | 24 novembre 2013 à 21:56